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|Detail images communes avec d'autres films=A bientôt j'espère de Chris Marker et Mario Marret, SLON, 1968 ; Mémoires ouvrières de Dominique Dubosc, 1978. | |Detail images communes avec d'autres films=A bientôt j'espère de Chris Marker et Mario Marret, SLON, 1968 ; Mémoires ouvrières de Dominique Dubosc, 1978. | ||
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|Langue=fr | |Langue=fr | ||
|Texte=Selon la notice INA : "Le troisième documentaire de la dernière série de "Rue des archives" dont le principe est d'illustrer l'évolution à la télévision de six grandes catégories sociales à partir de documents d'archives de l'INA sur plus de vingt ans, s'intéresse à la classe ouvrière. | |Texte=Selon la notice INA : "Le troisième documentaire de la dernière série de "Rue des archives" dont le principe est d'illustrer l'évolution à la télévision de six grandes catégories sociales à partir de documents d'archives de l'INA sur plus de vingt ans, s'intéresse à la classe ouvrière. | ||
Entrecoupées de multiples images d'ouvriers attelés à leurs machines dans une mine, une filature, une usine de câblage, d'automobile, de soufflage de verre ...le documentaire leur laisse la parole | Entrecoupées de multiples images d'ouvriers attelés à leurs machines dans une mine, une filature, une usine de câblage, d'automobile, de soufflage de verre ...le documentaire leur laisse la parole : première descente dans la mine, première journée passée à faire des boites pour une jeune fille dans une usine de chocolaterie qui termine en sanglots croyant qu'on l'a oubliée. Elle explique qu'elle n'avait pas compris le système d'émiettement des taches. Les ouvriers parlent de la monotonie, de la répétition imposée par les cadences, de l'automatisation du travail, qui leur permet d'éviter les taches les plus dures mais les abêtit et les rend interchangeables..au nom du rendement. Leurs colères s'expriment lors d'un mouvement social. Deux soeurs, filles d'ouvriers racontent l'impossibilité pour elles d'entreprendre des études, considérées comme nulles et prédestinées à suivre les traces de leurs parents... Une habitante d'une cité regrette la stigmatisation dont est victime la population de son quartier d'origine ouvrière. Les chances ne sont pas les mêmes, les jeunes le réalisent et révoltés, ils tournent mal. | ||
D'ailleurs les loisirs restent eux aussi souvent cantonnés dans ce périmètre et la télévision règne en maitre. Un ouvrier s'octroie des dimanches à la pêche, ne supportant plus le bruit. Mais, cela signifie s'éloigner de ses enfants. Un autre peint en écoutant de la musique classique, qu'il continue d'entendre sur la chaîne. Certains attendent la retraite afin de pouvoir sortir en couple, se distraire : spectacle en ville ou retour à la Nature.... Pour d'autres, les femmes le plus souvent qui ont arrêté de travailler un temps pour élever les enfants, il faut encore travailler pour un salaire de misère et l'épuisement guette. | |||
Maurice ANDRÉ, en visite dans la mine dans laquelle il travaillait étant jeune, retrouve son ami clarinettiste très doué qui aurait lui aussi pu faire une aussi brillante carrière, si son père ne l'avait pas empêché de partir pour la capitale. | |||
Le documentaire se termine sur les paroles d'un jeune ouvrier sur la solidarité ouvrière en février 1968. (N° de notice : CPC81053025). | |||
Le film est structuré en plusieurs chapitres : | |||
1 - "une machine face à une machine" : aliénation de l'environnement de l'atelier ou de la mine | 1 - "une machine face à une machine" : aliénation de l'environnement de l'atelier ou de la mine | ||
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|Contexte={{HTCont | |Contexte={{HTCont | ||
|Langue=fr | |Langue=fr | ||
|Texte=L'émission est diffusée | |Texte=L'émission est diffusée deux mois après l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République. Son programme qui a pris la forme de "110 propositions" est inspiré par le programme commun élaborée au sein de l'alliance PCF et PS. La télévision est alors entièrement publique et comporte trois chaînes. | ||
Cette édition de l'émission "Rue des archives" comprend plusieurs extraits de sujets diffusés dans l'émission "Les femmes aussi...". Sous la direction d'Eliane Victor, « Les Femmes aussi... » est un magazine féminin diffusé à la télévision de1964 à 1972, avec 65 émissions. Chaque émission brosse le portrait de femmes anonymes (paysannes, infirmières, femmes de ménage…). La sélection comprend par ailleurs un film militant réalisé dans le contexte des lutte sociales, ''A bientôt j'espère'', de Mario Marret et Chris Marker : ce film produit par le collectif SLON (Société pour le Lancement des Œuvres Nouvelles) / ISKRA (Images, son, kinescope, réalisation audiovisuelle) a été tourné en 1967 dans les usines de la Rhodiaceta, à Besançon, dans le contexte des grèves menées par la CGT. ''A bientôt j'espère'' fait le portrait de Io-Io, un chef syndicaliste. C'est aussi le lancement de l'aventure des Groupes Medvedkine qui produisent des films participatifs de lutte impliquant les ouvrières et ouvriers qui la mènent. | Cette édition de l'émission "Rue des archives" comprend plusieurs extraits de sujets diffusés dans l'émission "Les femmes aussi...". Sous la direction d'Eliane Victor, « Les Femmes aussi... » est un magazine féminin diffusé à la télévision de1964 à 1972, avec 65 émissions. Chaque émission brosse le portrait de femmes anonymes (paysannes, infirmières, femmes de ménage…). La sélection comprend par ailleurs un film militant réalisé dans le contexte des lutte sociales, ''A bientôt j'espère'', de Mario Marret et Chris Marker : ce film produit par le collectif SLON (Société pour le Lancement des Œuvres Nouvelles) / ISKRA (Images, son, kinescope, réalisation audiovisuelle) a été tourné en 1967 dans les usines de la Rhodiaceta, à Besançon, dans le contexte des grèves menées par la CGT. ''A bientôt j'espère'' fait le portrait de Io-Io, un chef syndicaliste. C'est aussi le lancement de l'aventure des Groupes Medvedkine qui produisent des films participatifs de lutte impliquant les ouvrières et ouvriers qui la mènent. | ||
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|Direction regard spectateur={{HTDirige | |Direction regard spectateur={{HTDirige | ||
|Langue=fr | |Langue=fr | ||
|Texte=En citant les extraits de films militants d'extrême gauche, l'émission adopte résolument le point de vue de la lutte ouvrière soutenue par le Parti Communiste et encadrée par le syndicat de la C.G.T. Il n'est pas anodin que cette émission soit diffusée en | |Texte=En citant les extraits de films militants d'extrême gauche, l'émission adopte résolument le point de vue de la lutte ouvrière soutenue par le Parti Communiste et encadrée par le syndicat de la C.G.T. Il n'est pas anodin que cette émission soit diffusée en juillet 1981, dans le cadre d'un remaniement des personnels de télévision publique après la victoire aux élections présidentielles du candidat du Parti Socialiste, François Mitterrand. | ||
Le principe de réalisation est le montage d'archives puisées dans différentes époques, montrant une diversité de lieux et d'activités. Deux effets de mise en scène dominent d'une archive l'autre : l'intensité basse de la photographie et le bruit de fond qui occupe la bande-son. De cette façon, le public est soumis à un visionnage pénible, qui reflète la pénibilité propre des conditions de travail en usine, déterminées notamment par l'absence de contact avec la lumière du jour et l'endurance du vacarme produit de manière étale par les machines. | Le principe de réalisation est le montage d'archives puisées dans différentes époques, montrant une diversité de lieux et d'activités. Deux effets de mise en scène dominent d'une archive l'autre : l'intensité basse de la photographie et le bruit de fond qui occupe la bande-son. De cette façon, le public est soumis à un visionnage pénible, qui reflète la pénibilité propre des conditions de travail en usine, déterminées notamment par l'absence de contact avec la lumière du jour et l'endurance du vacarme produit de manière étale par les machines. | ||
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|Lieu projection={{HTProj | |Lieu projection={{HTProj | ||
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|Texte=Télévision française, 3e chaîne | |Texte=Télévision française, 3e chaîne, dimanche 19/07/1981. | ||
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|Communications et événements associés au film={{HTCom | |Communications et événements associés au film={{HTCom | ||
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'''"1er chapitre : une machine face à une machine"''' | '''"1er chapitre : une machine face à une machine"''' | ||
Scène des | Scène des ''Temps modernes'' de Chaplin. Charlot à la chaîne se dispute avec son collègue, rapide bagarre qu'ils doivnet écourter pour tenir la cadence des boulonnages. Une voix : "atelier Vingt, encore plus vite", un homme devant un tableau de bord exécute la commande. Charlot laisse un autre ouvrier le relever mais il continue son geste de boulonnage dans le vide. Il passe à la pointeuse, raccord avec le même geste par un ouvrier dans une image d'archive : la fiction burlesque s'appuie sur la réalité. Intertitre : "1970 - actualités télévisées, l'homme et l'usine". Un homme avance dans les locaux de l'usine, commentaire : "les conditions de travail, qu'est-ce que c'est ? Ce sont les rythmes, les cadences, mais aussi les gestes toujours les mêmes." Allusion à une rencontre de chefs d'entreprise qui se tient à Marseille. La pénombre des locaux est traversée par une lueur rougeoyante qui rappelle les brasiers des haut-fourneaux. Filmé en gros plan, un homme parle. Quand la caméra le desserre, on voit qu'il est à la pause repas, avec d'autres ouvriers : "Quand je rentre dans l'usine, ça me fait l'impression de rentrer dans un camp. C'est les grilles, c'est une contrainte. On se trouve un peu emprisonnés. Et puis ce qui nous fatigue le plus c'est la ventilation. Le bruit du vent que produit la machine... Quand vous avez une panne de courant, que les ventilateurs disjonctent, vous avez, un certain temps... vous êtes déséquilibré par le manque de bruit! On est, deux trois secondes, qu'on est perdu!" L'homme regarde la caméra, revit la scène. Les deux hommes qui sont aussi dans le cadre ne réagissent pas, ni pour infirmer, ni pour confirmer, tant ce qu'il dit leur paraît évident. La rumeur qui occupe le fond de la bande-son explose au plan suivant qui montre une chaîne de bouteilles. (04:13) | ||
Séquence "1968 - Chris Marker - A bientôt j'espère - Caméra 3". | Séquence "1968 - Chris Marker - A bientôt j'espère - Caméra 3". | ||
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Séquence de "Maurice André", réal. Michel Fresnel, émission "Musique 33t", 1974. | Séquence de "Maurice André", réal. Michel Fresnel, émission "Musique 33t", 1974. | ||
Portrait de Maurice André, trompettiste classique, professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, issu d'une famille de mineurs. Un homme assis dans l'herbe avec un enfant en bas âge, il joue de la trompette. L'enfant cherche à saisir l'instrument, l'homme s'en amuse. En gros plan, une femme que l'entretien va désigner comme la mère de Maurice André, l'homme qui a été montré dans le plan précédent. Elle avoue ne pas avoir imaginé que son fils connaîtrait un tel succès. Le père de Maurice André imaginait pour son fils un poste à la fanfare de la Garde Républicaine, imaginant que c'était l'engagement le plus ambitieux auquel il pouvait prétendre (pour le prestige de la fanfare). Maurice André joue un solo de trompette au sein d'un orchestre classique, il est vu en amorce avec le chef d'orchestre en fond de champ. Cut, des mineurs descendent les marches du puits où ils ont travaillé, succession de gueules noires vers la caméra, sur le même principe que le film "Les usines Lumière". Maurice André en conversation avec un mineur, encore coiffé de son casque, encore marqué de charbon. Il explique que c'est un clarinettiste très doué qu'il aurait voulu entraîner à le suivre à Paris. Il lui prend le menton, dans un élan d'affection que permet la familiarité de longue date: "Je lui avais écrit : 'Viens!', mais son père n'a pas voulu, malheureusement." Le mineur fait une moue fataliste, gardant le sourire : "Je n'aurais pas fait une carrière comme toi, mais j'étais assez doué, quand même!" Il s'éloigne, Maurice André confie à la journaliste : "Ca, c'est terrible!" Il sort un mouchoir pour se sécher les yeux, | Portrait de Maurice André, trompettiste classique, professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, issu d'une famille de mineurs. Un homme assis dans l'herbe avec un enfant en bas âge, il joue de la trompette. L'enfant cherche à saisir l'instrument, l'homme s'en amuse. En gros plan, une femme que l'entretien va désigner comme la mère de Maurice André, l'homme qui a été montré dans le plan précédent. Elle avoue ne pas avoir imaginé que son fils connaîtrait un tel succès. Le père de Maurice André imaginait pour son fils un poste à la fanfare de la Garde Républicaine, imaginant que c'était l'engagement le plus ambitieux auquel il pouvait prétendre (pour le prestige de la fanfare). Maurice André joue un solo de trompette au sein d'un orchestre classique, il est vu en amorce avec le chef d'orchestre en fond de champ. Cut, des mineurs descendent les marches du puits où ils ont travaillé, succession de gueules noires vers la caméra, sur le même principe que le film "Les usines Lumière". Maurice André en conversation avec un mineur, encore coiffé de son casque, encore marqué de charbon. Il explique que c'est un clarinettiste très doué qu'il aurait voulu entraîner à le suivre à Paris. Il lui prend le menton, dans un élan d'affection que permet la familiarité de longue date: "Je lui avais écrit : 'Viens!', mais son père n'a pas voulu, malheureusement." Le mineur fait une moue fataliste, gardant le sourire : "Je n'aurais pas fait une carrière comme toi, mais j'étais assez doué, quand même!" Il s'éloigne, Maurice André confie à la journaliste : "Ca, c'est terrible!" Il sort un mouchoir pour se sécher les yeux, très ému d'avoir retrouvé cet homme qui n'a pas pu partager son sort. Il tient à la main un cornet, il joue l'air de "Ce n'est qu'un au-revoir" pour les mineurs encore présents sur le carreau. Ils l'ovationnent en retour. Dernier plan sur le musicien, de dos, qui les alue par un grand geste. (54:52) | ||
Séquence extraite de "les matinales", réal. Jacques Krier, émission "Les femmes aussi", 1967 | Séquence extraite de "les matinales", réal. Jacques Krier, émission "Les femmes aussi", 1967 | ||
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Séquence de "A bientôt j'espère", réal. Chris Marker, "Caméra trois", 1968. | Séquence de "A bientôt j'espère", réal. Chris Marker, "Caméra trois", 1968. | ||
En amorce, de profil, le syndicaliste Io-Io parle au micro, une feuille à la main. En contrechamp, des visages d'hommes en gros plan, celui des ouvriers qui l'écoutent. | En amorce, de profil, le syndicaliste Io-Io parle au micro, une feuille à la main. En contrechamp, des visages d'hommes en gros plan, celui des ouvriers qui l'écoutent. Parmi eux, un agent de police. La voix de Marker en off : "Mars 1967. Grande grève à Rhodia. Grève originale par sa durée - un mois -, par sa forme - l'occupation d'usine oubliée depuis 1936, et surtout par cette idée continuellement reprise que le déséquilibre dans les conditions de travail." se traduit par un déséquilibre de toute la vie." Selon Marker, la priorité des ouvriers n'est pas de profiter davantage de la société des loisirs, mais de remettre celle-ci en question. C'est moins l'augmentation de salaire qui est recherchée qu'une nouvelle éducation possible pour les jeunes ouvriers "qui ont découvert l'identité de leurs conditions, l'identité de leurs luttes". Les plans qui suivent montrent une foule qui manifeste dans la rue, vue en plongée. Nous passons du huis clos de l'usine à l'espace public, ce qui se joue va au-delà des revendications immédiates et ponctuelles et concerne tout le monde. Un homme filmé en gros plan devant un mur. "Autant que le pain et le logement, nous revendiquons la culture". Selon lui, le patronat s'est approprié la culture. Réunion syndicale autour d'une table sur laquelle des bouteilles de bière et des cendriers sont posés. Io-Io revient sur la solidarité au sein de la classe ouvrière, que cette lutte vérifie une nouvelle fois : des ouvriers ont versé dans une caisse commune au bénéfice de collègues récemment licenciés. "C'est normal, ce n'est pas sensationnel. Ce ne sera pas dans France Dimanche. Si ça se savait... C'est pas de la culture ça? " Rires des autres syndiqués qui approuvent. Io-Io, visage de Tintin, sans trait, sourire d'enfant, ajoute : "Et je veux dire aux patrons qu'on les aura, parce que cette solidarité, ils savent pas ce que c'est. Ceux qui détiennent le capital, c'est la force de la nature, et... à bientôt, j'espère!" Des voix d'enfant se discernent dans la bande-son. Les auteurs de "Des ouvriers" ont ajouté en infographie sur ce dernier plan : "... c'était en février 1968". | ||
Sur le générique de la fin, la voix de l'ouvrier peintre qui chante Beethoven comme il aime le faire quand il travaille à l'usine. | Sur le générique de la fin, la voix de l'ouvrier peintre qui chante Beethoven comme il aime le faire quand il travaille à l'usine. | ||
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Dernière version du 17 juin 2024 à 15:48
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Titre :
Des ouvriers
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
67 minutes
Format :
Parlant - Couleur - U-Matic
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Oui. A bientôt j'espère de Chris Marker et Mario Marret, SLON, 1968 ; Mémoires ouvrières de Dominique Dubosc, 1978.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

