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« Médecins des prisons - 1ère partie » : différence entre les versions
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Plan moyen. Un gardien ferme une porte de cellule en bois. Plan rapproché poitrine. Un détenu est assis sur un lit dans une petite pièce. Hors champ, Étienne Lalou, lui demande pourquoi il est à l’hôpital. Le détenu dit avoir une fistule à l’intestin et avoir déjà été opéré deux fois. Venant de la centrale d’Eysses, il souhaiterait y retourner pour y travailler. N’ayant pas de famille, il voudrait | Plan moyen. Un gardien ferme une porte de cellule en bois. Plan rapproché poitrine. Un détenu est assis sur un lit dans une petite pièce. Hors champ, Étienne Lalou, lui demande pourquoi il est à l’hôpital. Le détenu dit avoir une fistule à l’intestin et avoir déjà été opéré deux fois. Venant de la centrale d’Eysses, il souhaiterait y retourner pour y travailler. N’ayant pas de famille, il voudrait être embauché en usine pour avoir une réserve d’argent et se trouver un logement. Zoom avant jusqu’à un gros plan sur son visage. Le journaliste lui demande s’il veut reprendre une vie normale. Il répond qu’il le fera si la question de sa sortie est réglée. Il ne veut pas aller en centre d’accueil où il trouverait des gens qu’il dit « peu fréquentables », et aimerait être aidé. | ||
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Autre plan moyen, à travers la même porte grillagée que la séquence précédente. Deux gardiens discutent dans le bureau à côté de la porte de sortie. La caméra se déplace sur trois de leurs collègues devant l’autre porte grillagée. L’un d’eux franchit celle-ci alors qu’un autre se dirige vers la sortie avec des détenus. En voix off, Étienne Lalou dit que la prison est un reflet de la société et de ses vices. Cela explique que le problème de la drogue se pose pour les médecins des prisons. Il introduit un dialogue entre un détenu et le docteur Hatermeyer, médecin-chef des prisons de Fresnes. | Autre plan moyen, à travers la même porte grillagée que la séquence précédente. Deux gardiens discutent dans le bureau à côté de la porte de sortie. La caméra se déplace sur trois de leurs collègues devant l’autre porte grillagée. L’un d’eux franchit celle-ci alors qu’un autre se dirige vers la sortie avec des détenus. En voix off, Étienne Lalou dit que la prison est un reflet de la société et de ses vices. Cela explique que le problème de la drogue se pose pour les médecins des prisons. Il introduit un dialogue entre un détenu et le docteur Hatermeyer, médecin-chef des prisons de Fresnes. | ||
A nouveau plan moyen dans la salle de consultation, avec le médecin qui a précédemment reçu un homme se plaignant d’un saignement intestinal. Il est assis à son bureau avec un autre détenu. Celui-ci s’est drogué pendant un an et n’a jamais eu de désintoxication | A nouveau plan moyen dans la salle de consultation, avec le médecin qui a précédemment reçu un homme se plaignant d’un saignement intestinal. Il est assis à son bureau avec un autre détenu. Celui-ci s’est drogué pendant un an et n’a jamais eu de désintoxication : il aurait préféré une désintoxication à une peine de prison. Prévenu, il dit qu’il ne mériterait pas d’être jugé. Il a volé de la drogue car il était en état de manque. Il s’agit selon lui d’un vol spécifique qui ne devrait pas lui valoir un procès, mais le médecin essaie de lui expliquer qu’il a commis un délit. Le médecin souhaiterait, si l’affaire judiciaire du prévenu est simple, qu’il soit envoyé dans un service spécialisé afin que son séjour en prison soit utile. | ||
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Plan général en contre-plongée. Les couloirs en mezzanine des étages supérieurs du hall de la prison sont reliés entre eux par des passerelles | Plan général en contre-plongée. Les couloirs en mezzanine des étages supérieurs du hall de la prison sont reliés entre eux par des passerelles. En voix off, Étienne Lalou demande au médecin s’il pense que la médecine pénitentiaire est en soi différente des autres médecines. Plan rapproché poitrine. Toujours assis à son bureau, un mur blanc derrière lui, le docteur Hatermeyer répond qu’elle n’est pas différente en soi. C’est le même métier que dans un cabinet médical de l’extérieur, mais avec une patientèle particulière. D’après lui, le plus grand « drame » de la prison n’est pas la privation de liberté mais l’oisiveté, qui nourrit le besoin de parler. Il dit avoir demandé dès son arrivée beaucoup d’internes et surtout plus de psychologues, et pas nécessairement de nombreux psychiatres, car il ne veut pas « psychiatriser » la prison, l’écoute lui paraissant plus nécessaire. Ce qui domine les consultations, c’est la psychologie permettant au malade de raconter son histoire, le plus souvent pénale. À cela s’ajoute la consommation de médicaments, qu’il attribue à l’oisiveté, à l’ennui et à l’anxiété, le détenu ne pensant qu’à sa sortie. Mais répète-t-il, rien n’est spécifique à la prison, si ce n’est les corps étrangers, la majoration des symptômes et l’automutilation. | ||
Autres plans généraux du hall de la prison et zoom avant lent. Des gardiens patrouillent dans le hall de la prison, avec ses portes en enfilade et ses couloirs en mezzanine. Zoom avant sur deux hommes, Étienne Lalou et le docteur Hatermeyer, qui marchent dans le couloir en discutant. Le médecin explique que le plus important n’est pas ce qui arrive en prison mais ce qui arrive avant et après. Il faudrait que tout le personnel pénitentiaire pense à la sortie du détenu, au lieu d’attendre que ceux-ci se mutinent pour obtenir l’amélioration de leurs conditions de détention. Il pense d’ailleurs que celles-ci sont moins importantes aux yeux des détenus que la sortie. Fresnes comprenant une moitié de prévenus et une moitié de récidivistes, il estime que le non-emprisonnement des prévenus et la prévention de la récidive videraient beaucoup de cellules. | Autres plans généraux du hall de la prison et zoom avant lent. Des gardiens patrouillent dans le hall de la prison, avec ses portes en enfilade et ses couloirs en mezzanine. Zoom avant sur deux hommes, Étienne Lalou et le docteur Hatermeyer, qui marchent dans le couloir en discutant. Le médecin explique que le plus important n’est pas ce qui arrive en prison, mais ce qui arrive avant et après. Il faudrait que tout le personnel pénitentiaire pense à la sortie du détenu, au lieu d’attendre que ceux-ci se mutinent pour obtenir l’amélioration de leurs conditions de détention. Il pense d’ailleurs que celles-ci sont moins importantes aux yeux des détenus que la sortie. Fresnes comprenant une moitié de prévenus et une moitié de récidivistes, il estime que le non-emprisonnement des prévenus et la prévention de la récidive videraient beaucoup de cellules. | ||
[47’57] | [47’57] | ||
Plan moyen. Un gardien sort d’une cellule et en referme la porte à clef. Gros plan de face sur le visage d’un détenu de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. En voix off, Étienne Lalou lui demande combien de temps il a passé en prison. « Vingt-cinq ans » répond-il. « Déserteur à l’étranger », il a été condamné à 18 mois et n’a plus voulu servir la société, et avait le choix entre être à la rue ou cambrioler. Il a choisi la seconde option, comme un « suicide moral ». Plan moyen avec le journaliste de trois-quarts dos gauche. Il est à l’infirmerie de la prison de Fleury-Mérogis car il fait de l’hypertension. Il dit être bien soigné. Son actuelle détention dure depuis « 22 mois » en attendant qu’une cour d’assises décide de sa peine pour vol qualifié. Le régime central semble plus dur mais est plus naturel selon lui car les détenus peuvent y travailler. Zoom avant lent sur son visage. D’après lui, l’enfermement en cellule toute la journée a été trouvé au Moyen-Age par Ignace de Loyola et Saint Bernard et a perduré. Il pense que l’administration pénitentiaire divise les détenus pour mieux les contrôler. Plans moyens, d’ensemble et panoramiques. Un gardien passe une porte grillagée, la referme et monte un escalier en fer. Un autre commande le déverrouillage des portes depuis un pupitre de commande. Un troisième ouvre une autre porte grillagée pour laisser passer un homme tirant un chariot où est empilé du linge. Retour au gros plan sur le détenu. Il dit qu’un trouble psychologique apparaît quand les détenus arrivent en prison, surtout chez les jeunes. Plan d’ensemble et zoom arrière. L’entrée de la prison. Retour sur le détenu et autre zoom arrière. Selon ce prisonnier, il n’y a pas de « belle prison ». Plan moyen et nouveau zoom arrière. Un chemin en bitume où marchent deux hommes est filmé à travers la fenêtre de la cellule. D’autres hommes se tiennent devant un bâtiment puis s’engagent sur le même chemin. Le journaliste, hors champ, demande au prévenu comment il voit la prison. Celui-ci répond qu’elle est absurde car elle ne règle ni le problème de la société, ni celui de l’homme emprisonné. Plan divers de la prison. Retour en plan rapproché poitrine sur le prisonnier et zoom avant. Il souhaiterait connaître les statistiques sur les classes sociales de prévenus : les fils d’ouvriers, les jeunes de la bourgeoisie. Cela aiderait à comprendre que « c’est le peuple qui est en prison. » | Plan moyen. Un gardien sort d’une cellule et en referme la porte à clef. Gros plan de face sur le visage d’un détenu de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. En voix off, Étienne Lalou lui demande combien de temps il a passé en prison. « Vingt-cinq ans » répond-il. « Déserteur à l’étranger », il a été condamné à 18 mois et n’a plus voulu servir la société, et avait le choix entre être à la rue ou cambrioler. Il a choisi la seconde option, comme un « suicide moral ». Plan moyen avec le journaliste de trois-quarts dos gauche. Il est à l’infirmerie de la prison de Fleury-Mérogis car il fait de l’hypertension. Il dit être bien soigné. Son actuelle détention dure depuis « 22 mois » en attendant qu’une cour d’assises décide de sa peine pour vol qualifié. Le régime central semble plus dur mais est plus naturel selon lui car les détenus peuvent y travailler. Zoom avant lent sur son visage. D’après lui, l’enfermement en cellule toute la journée a été trouvé au Moyen-Age par Ignace de Loyola et Saint Bernard, et a perduré. Il pense que l’administration pénitentiaire divise les détenus pour mieux les contrôler. Plans moyens, d’ensemble et panoramiques. Un gardien passe une porte grillagée, la referme et monte un escalier en fer. Un autre commande le déverrouillage des portes depuis un pupitre de commande. Un troisième ouvre une autre porte grillagée pour laisser passer un homme tirant un chariot où est empilé du linge. Retour au gros plan sur le détenu. Il dit qu’un trouble psychologique apparaît quand les détenus arrivent en prison, surtout chez les jeunes. Plan d’ensemble et zoom arrière. L’entrée de la prison. Retour sur le détenu et autre zoom arrière. Selon ce prisonnier, il n’y a pas de « belle prison ». Plan moyen et nouveau zoom arrière. Un chemin en bitume où marchent deux hommes est filmé à travers la fenêtre de la cellule. D’autres hommes se tiennent devant un bâtiment puis s’engagent sur le même chemin. Le journaliste, hors champ, demande au prévenu comment il voit la prison. Celui-ci répond qu’elle est absurde car elle ne règle ni le problème de la société, ni celui de l’homme emprisonné. Plan divers de la prison. Retour en plan rapproché poitrine sur le prisonnier et zoom avant. Il souhaiterait connaître les statistiques sur les classes sociales de prévenus : les fils d’ouvriers, les jeunes de la bourgeoisie. Cela aiderait à comprendre que « c’est le peuple qui est en prison. » | ||
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Dernière version du 17 avril 2023 à 23:24
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Titre :
Médecins des prisons - 1ère partie
Série :
Année de production :
Pays de production :
Durée :
55 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Oui.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Juliette Reichenbach

