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« Médecins des prisons - 2e partie » : différence entre les versions
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Autre plan d’ensemble. Une cellule | Autre plan d’ensemble. Une cellule comprenant un portant à vêtements, un lavabo, un petit bureau. Le journaliste est visible de trois quarts dos gauche, assis sur une chaise basse, alors que le détenu à qui il s’adresse est derrière une table, sur une chaise haute. Il confirme être en dépression. Les médecins l’aident surtout avec des médicaments, qu’ils aimeraient remplacer par des travaux manuels, ce qui est impossible en prison. Zoom avant et plan américain. Le détenu dit souffrir beaucoup de la solitude et ses camarades aussi. Il se confie volontiers au médecin. Gros plan sur son visage. Le journaliste, hors champ, lui demande s’il sera débarrassé de ce problème une fois revenu à la vie civile. Le prisonnier en semble persuadé du fait de son mariage et de son embauche prévue à sa sortie de détention, alors qu’il souffrait auparavant de blocages à ce sujet. | ||
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Plan général depuis une passerelle entre deux couloirs en mezzanine, au-dessus du couloir principal. Un homme en blouse blanche regarde dans une cellule par l’œilleton de la porte. Panoramique vers le haut et le plafond en verrière. La voix du journaliste présente un interne en médecine et lui demande quel est son statut dans la prison. Plan poitrine. Son interlocuteur est en costume à carreaux et confirme qu’il est interne en médecine de prison. Plan panoramique latéral. Les bâtiments de la prison et la pelouse de la cour. En voix | Plan général depuis une passerelle entre deux couloirs en mezzanine, au-dessus du couloir principal. Un homme en blouse blanche regarde dans une cellule par l’œilleton de la porte. Panoramique vers le haut et le plafond en verrière. La voix du journaliste présente un interne en médecine et lui demande quel est son statut dans la prison. Plan poitrine. Son interlocuteur est en costume à carreaux et confirme qu’il est interne en médecine de prison. Plan panoramique latéral. Les bâtiments de la prison et la pelouse de la cour. En voix off, le médecin explique qu’il y a en prison une énorme demande médicale. Alternance de plans poitrine sur l’interne, de zooms arrière et de plans panoramiques sur les fenêtres de la prison. Le docteur explique qu’en prison, les gens sont seuls et tous leurs problèmes sont amplifiés. Les médecins sont donc appelés pour des maux sans importance, dus à l’anxiété, ce qui était sévèrement jugés il y a encore quelques années. Il considère qu’il s’agit d’appels au secours mal définis mais en rapport avec la « vie globale » du sujet. | ||
Plan d’ensemble. Une cellule avec un lavabo, un lit et une petite table. Le journaliste est assis sur le lit, tourné vers un détenu lui aussi assis et de face. Celui-ci explique que le problème en prison est la solitude | Plan d’ensemble. Une cellule avec un lavabo, un lit et une petite table. Le journaliste est assis sur le lit, tourné vers un détenu lui aussi assis et de face. Celui-ci explique que le problème en prison est la solitude ; le contact avec d’autres détenus aiderait à la combattre. Il y a une fausse pudeur en prison car les valeurs d’amitié n’y existent pas vraiment. Il confirme à Étienne Lalou qu’il y a beaucoup de morts en prison, mais que parmi celles-ci, il y a beaucoup d’appels au secours sans réponse. Zoom avant lent. Le vide affectif des prisonniers ne peut être qu’incomplètement comblé par la présence du médecin. | ||
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Retour au plan poitrine sur le médecin interne en costume à carreaux. Le journaliste lui demande si les détenus racontent leur vie. L’interne répond que les médecins peuvent déclencher l’envie de raconter, et ce qui est raconté n’est pas toujours facile à entendre (événements difficiles, problèmes pour lesquels les médecins n’ont aucun pouvoir) et ils doivent parfois les empêcher de parler. | Retour au plan poitrine sur le médecin interne en costume à carreaux. Le journaliste lui demande si les détenus racontent leur vie. L’interne répond que les médecins peuvent déclencher l’envie de raconter, et ce qui est raconté n’est pas toujours facile à entendre (événements difficiles, problèmes pour lesquels les médecins n’ont aucun pouvoir), et ils doivent parfois les empêcher de parler. Il lui paraît nécessaire de prendre de la distance par rapport à ce qui est dit. Étienne Lalou lui demande alors quelle est sa motivation à « rester ». Après un temps de silence, il répond par l’intérêt d’une activité où il est possible d’agir sur les individus, malgré leur solitude. Il voit aussi l’aspect politique de la prison : on trouve en prison les mêmes problèmes que dans la société extérieure. Il est interrompu par une annonce dans un microphone, qui appelle les détenus pour le déjeuner. Il voit en prison une interdiction de la parole pour les moins éduqués et une reproduction des privilèges pour les mieux placés dans la société extérieure, et un système d’exploitation. Il pense que les médecins de prison conservent leur métier pour des raisons passionnelles, malgré les contraintes qui influent aussi sur la vie familiale. Il observe qu’au début il avait tendance à être du côté des détenus alors qu’aujourd’hui, il a un regard plus équilibré sur les choses. Les gardiens sont à ses yeux aussi exploités que les détenus. Il accorde à la prise en charge de ceux-ci la même importance qu’en psychiatrie, d’autant que la sortie de prison s’accompagne d’un arrêt du suivi. Plan d’ensemble en contre-plongée, plan fixe et zoom arrière à travers la fenêtre de la pièce. Des détenus marchent dans la cour. Le journaliste demande à l’interne quel est le pouvoir du médecin de prison. Celui-ci répond qu’il est considérable mais doit être bien utilisé. Le médecin endosse aussi le rôle de responsable des incidents et a le rôle de parapluie en échange du pouvoir qui lui est donné. Il note une démission des pouvoirs publics traditionnels. | ||
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Plan poitrine sur un détenu. Il a été traité durant sa détention pour une tuberculose et un problème de thyroïde. Libéré quelques jours plus tôt, il est revenu à la prison pour être soigné. Il voulait un sursis lui permettant de demander des médicaments à emporter dans son pays d’origine, mais il ne l’a pas obtenu. Plan moyen. Le détenu et, de dos, | Plan poitrine sur un détenu. Il a été traité durant sa détention pour une tuberculose et un problème de thyroïde. Libéré quelques jours plus tôt, il est revenu à la prison pour être soigné. Il voulait un sursis lui permettant de demander des médicaments à emporter dans son pays d’origine, mais il ne l’a pas obtenu. Plan moyen. Le détenu et, de dos, Étienne Lalou, sont tous deux assis. Un homme en costume est debout à côté d’eux. Zoom avant jusqu’à un gros plan sur son visage. Il explique que des détenus étrangers refusent de retourner dans leur pays, pour des raisons médicales, affectives ou politiques, et veulent un sursis, souvent refusé, à leur expulsion. Seul le juge d’application des peines peut retarder celle-ci. Un refus peut entraîner une grève de la faim ou un suicide de la part du détenu. Plans poitrine. Le médecin pense que le détenu a effectivement une maladie sérieuse à traiter en France. | ||
Retour au plan poitrine sur l’interne en costume à carreaux. Le journaliste lui demande s’il se sent manipulé. Le médecin pense que son rôle est d’empêcher des scandales avec des décès en prison, et non la réinsertion. Il n’a aucun pouvoir pour l’intérêt des détenus. | Retour au plan poitrine sur l’interne en costume à carreaux. Le journaliste lui demande s’il se sent manipulé. Le médecin pense que son rôle est d’empêcher des scandales avec des décès en prison, et non la réinsertion. Il n’a aucun pouvoir pour l’intérêt des détenus. | ||
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Plan américain. Le journaliste est assis à côté d’un détenu sur un lit d’hôpital. Zoom avant jusqu’à un gros plan sur le visage de celui-ci. Il est en grève de la faim depuis seize jours et a du mal à parler. Il persistera jusqu’à sa libération ou sa mort. Il est huissier de justice, s’estime en détention arbitraire pense que son arrestation est illégale. Accusé d’abus de confiance, il est incarcéré depuis trois mois et dit n’avoir subi qu’un seul interrogatoire, | Plan américain. Le journaliste est assis à côté d’un détenu sur un lit d’hôpital. Zoom avant jusqu’à un gros plan sur le visage de celui-ci. Il est en grève de la faim depuis seize jours et a du mal à parler. Il persistera jusqu’à sa libération ou sa mort. Il est huissier de justice, s’estime en détention arbitraire pense que son arrestation est illégale. Accusé d’abus de confiance, il est incarcéré depuis trois mois et dit n’avoir subi qu’un seul interrogatoire, au cours duquel son innocence aurait été démontrée. Maintenu en détention suite à un « blocage institutionnel », lui et ses avocats auraient usé tous les recours et il ne voit plus d’autre possibilité que la grève de la faim pour se faire entendre. Zoom arrière jusqu’à un plan rapproché taille. Il se dit très suivi par les médecins bien qu’il refuse tout soin et qu’il soit très affaibli. Questionné par Étienne Lalou sur une alimentation de force, il précise que seule une perte de conscience peut autoriser celle-ci, ce qui n’est pas son cas. Plan moyen. Le journaliste est toujours à côté de lui et lui demande si se priver de nourriture est la seule possibilité de se faire entendre. Gros plan sur le visage du prisonnier. Celui-ci ne voit pas d’autre moyen que de « jouer de sa vie » face à ce « blocage judiciaire ». | ||
Nouveau retour au plan poitrine sur l’interne en costume à carreaux. Il pense qu’il ne faut pas laisser un patient mourir lors d’une grève de la faim. Il a le choix entre l’accompagner dans sa grève de la faim, contre l’administration, ou il se place au côté de celle-ci contre le détenu et son action. En voix off, | Nouveau retour au plan poitrine sur l’interne en costume à carreaux. Il pense qu’il ne faut pas laisser un patient mourir lors d’une grève de la faim. Il a le choix entre l’accompagner dans sa grève de la faim, contre l’administration, ou il se place au côté de celle-ci contre le détenu et son action. En voix off, Étienne Lalou lui demande si, à l’extrémité, il envisage une alimentation forcée. Le médecin rappelle que cela se fait déjà et estime qu’il est inenvisageable de laisser quelqu’un mourir. Tout au plus peut-il l’aider à faire durer sa grève sans qu’il ne se mette en danger. | ||
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Travelling latéral en contre plongée sur le couloir en mezzanine du premier étage, puis la caméra revient en plan moyen au rez-de-chaussée. Des portes de cellule et des hommes en blouse blanche. En voix off, le journaliste demande si l’on peut guérir les gens en prison. Son interlocuteur répond que ce n’est pas le but de la prison. Plan poitrine. Le docteur Yvert dit qu’il y a dans la prison un désir de vengeance et de sanction qui est sa fonction et sa signification première. C’est dans l’après-guerre que l’on s’est soucié du devenir des détenus et on a cherché à introduire des méthodes rééducatives. Le rôle du psychiatre est d’apporter une connaissance sur la personnalité du délinquant. | Travelling latéral en contre plongée sur le couloir en mezzanine du premier étage, puis la caméra revient en plan moyen au rez-de-chaussée. Des portes de cellule et des hommes en blouse blanche. En voix off, le journaliste demande si l’on peut guérir les gens en prison. Son interlocuteur répond que ce n’est pas le but de la prison. Plan poitrine. Le docteur Yvert dit qu’il y a dans la prison un désir de vengeance et de sanction qui est sa fonction et sa signification première. C’est dans l’après-guerre que l’on s’est soucié du devenir des détenus et que l'on a cherché à introduire des méthodes rééducatives. Le rôle du psychiatre est d’apporter une connaissance sur la personnalité du délinquant. | ||
Plan fixe. Une armoire ouverte dans une cellule. La caméra se déplace ensuite sur un détenu déjà interviewé plus tôt, assis sur son lit de cellule avec | Plan fixe. Une armoire ouverte dans une cellule. La caméra se déplace ensuite sur un détenu déjà interviewé plus tôt, assis sur son lit de cellule avec Étienne Lalou. Agé de trente ans, il est en prison depuis trente mois. Il est allé voir le médecin car il avait tenté de se suicider. Zoom avant lent jusqu’à un gros plan sur son visage. Grâce au docteur, il a eu des médicaments puis a eu une prise de conscience. Il a alors redécouvert des valeurs : la joie, les émotions, en parlant avec le médecin. Plan général du hall de la prison depuis le premier étage. Depuis dix-huit mois, il peint pour aller mieux et note l’intérêt des psychiatres pour ses œuvres. Plan fixe sur l’une de celles-ci puis plan rapproché poitrine sur le détenu. Cette activité, dit-il, lui permet de dialoguer avec lui-même et avec les autres. | ||
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Nouveau plan panoramique en contre plongée sur le couloir en mezzanine du premier étage. Deux membres du personnel de la prison passent avec un chariot. Autre plan général du hall depuis cet étage où marche un homme en blouse blanche. | Nouveau plan panoramique en contre-plongée sur le couloir en mezzanine du premier étage. Deux membres du personnel de la prison passent avec un chariot. Autre plan général du hall depuis cet étage où marche un homme en blouse blanche. Étienne Lalou demande au docteur Yvert comment les médecins sont vus par les détenus. Plan poitrine sur son interlocuteur. Il dit que le psychiatre est regardé comme un expert envoyé par le juge pour consigner les paroles des détenus et décider de leur sort. A la fois allié potentiel et personnage redoutable, il est considéré avec réserve voire méfiance et tout ne lui est pas dit. Puis, malgré les difficultés, une relation se noue et le psychiatre devient un thérapeute. Il peut aussi être vu comme un médecin traitant, qui appartient au système mais qui vient de l’extérieur et qui peut aider. Sollicité au départ par l’administration pour faire baisser les conflits et les tensions, le psychiatre se trouve ensuite face à des demandes croissantes venant des détenus eux-mêmes. Le docteur Yvert estime que sa mission est réussie s’il a aidé le détenu à s’assumer lui-même. Zoom avant jusqu’à un gros plan sur son visage. Il parle aussi des surveillants, qui partagent des conditions difficiles avec les prisonniers et souffrent aussi dans leur travail. Si celui-ci était autrefois simple et traditionnel, consistant à faire appliquer un règlement, il est devenu plus complexe, puisqu’il leur est demandé de participer à la rééducation des détenus et d’entrer en dialogue avec eux alors qu’ils ne sont pas spécialement formés pour cela. Plan rapproché taille puis alternance de zoom arrière et de zoom avant. Un surveillant se tient derrière une grille. Il ouvre celle-ci pour laisser passer l’un de ses collègues, suivi de trois hommes portant un panneau de bois et une grille. Retour au plan rapproché poitrine du docteur Yvert. Il reconnaît que les surveillants ne réussissent pas tous à s’adapter. | ||
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Plan panoramique rapide et zoom avant. Un surveillant est assis au téléphone. Plan d’ensemble et autre zoom avant. Un détenu passe la grille vue précédemment | Plan panoramique rapide et zoom avant. Un surveillant est assis au téléphone. Plan d’ensemble et autre zoom avant. Un détenu passe la grille vue précédemment ; le gardien la referme derrière lui. Plan poitrine et zoom arrière lent jusqu’à un plan taille. À la demande d’Étienne Lalou, qui est hors champ, le directeur de la prison de la Santé et secrétaire général de la fédération « Justice » à Force Ouvrière, Mr Bonaldi, parle du rôle des surveillants dans la santé des détenus. Il dit que la prison est un lieu de surveillance mais aussi de vie. Zoom avant. Inquiété par la situation de certaines prisons où il n’y a que mur et portes, il estime important que gardiens et détenus se côtoient car ainsi ces derniers ne vivent pas seuls. Il pense qu’une fois le crime sanctionné, le secteur de la neutralisation du criminel s’ouvre mais doit aboutir à la réinsertion. Le rôle du surveillant peut ressembler à de l’assistance sociale, mais les institutions ne sont pas adaptées à cette réalité, il faut donc les rénover et modifier le rôle des surveillants. Zoom avant jusqu’à un gros plan sur le visage de Mr Bonaldi. Il trouve normal, comme le constate Étienne Lalou, que les détenus voient un ennemi chez les surveillants car ils représentent la justice répressive. Léger zoom arrière. « C’est une mission de service public ». Il ajoute cependant que, bien qu’il y ait une opposition entre ceux qui gardent et ceux qui sont gardés, le but commun reste celui de la sortie des condamnés. Plans généraux panoramiques verticaux. Quelques hommes en blouse blanche font leur ronde au rez-de-chaussée et au premier étage du hall intérieur du bâtiment. Le journaliste évoque une récente révolte du personnel. Retour au plan rapproché poitrine du directeur, qui la trouve justifiée car le rôle des surveillants est difficile. La prison est la dernière étape quand « tout le monde a échoué ». Les gardiens sont alors des « éboueurs qui épongent les produits de la consommation de cette société ». Vilipendés par la société en raison de leur sévérité ou de leur faiblesse supposée, ils recherchent un peu de considération et une place institutionnelle précise » aux côtés des gardiens de la paix et des magistrats. Travelling latéral sur des portes de cellule. | ||
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Nouveau retour au plan poitrine sur le docteur Yvert. Il aime être un soutien thérapeutique pour ceux qui ont besoin d’aide. Son métier n’est pas si différent du psychiatre à l’extérieur de la prison. Il croit | Nouveau retour au plan poitrine sur le docteur Yvert. Il aime être un soutien thérapeutique pour ceux qui ont besoin d’aide. Son métier n’est pas si différent du psychiatre à l’extérieur de la prison. Il croit en la possibilité d’évolution de la personnalité. | ||
Retour au plan poitrine sur le directeur de la prison. Selon lui, surveillant de prison est une vocation | Retour au plan poitrine sur le directeur de la prison. Selon lui, être surveillant de prison est une vocation. Travailler avec autrui est un beau métier même lorsqu’il s’exerce en prison. | ||
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Plan général de la maison d’arrêt d’Amiens et zoom avant sur les fenêtre des cellules. En voix | Plan général de la maison d’arrêt d’Amiens et zoom avant sur les fenêtre des cellules. En voix off, Étienne Lalou rappelle que des manifestations de prisonniers ont eu lieu quelques années plus tôt. Une voix d’homme demande aux détenus pourquoi ils se sont mutinés. Réponse difficilement intelligible de ceux-ci. Succession de zooms arrière. Plan panoramique. L’objectif de la caméra suit une fourgonnette de gendarmerie qui entre dans l’établissement dont les portes sont refermées. Étienne Lalou estime que, même injustifiée, cette révolte pourrait avoir rétabli le dialogue. | ||
Images en noir et blanc. Des femmes sont devant la porte de la prison. Un journaliste les informe d’une rébellion de prisonniers. L’une | Images en noir et blanc. Des femmes sont devant la porte de la prison. Un journaliste les informe d’une rébellion de prisonniers. L’une d’entre elles demande à voir le directeur. On leur répond que les visites sont impossibles. Elles s’en indignent et l’une d’elles, interviewée, s’en prend aux gardiens. | ||
Plan panoramique vertical sur la grande porte de prison et plans divers. Des gendarmes mobiles sortent de l’établissement. | Plan panoramique vertical sur la grande porte de prison et plans divers. Des gendarmes mobiles sortent de l’établissement. Étienne Lalou fait état d’une réforme et estime que bien traiter les détenus est dans l’intérêt de toute la société. Autres images d’archives : interview d’un représentant de l’administration pénitentiaire qui pense que la situation est rentrée dans l’ordre, et que certaines revendications, comme une heure de promenade par jour et des séances de sport, sont tout à fait recevables. Il concède toutefois que la question salaire des détenus en atelier ne peut être résolue « à l’échelon de la maison d’arrêt d’Amiens ». Il ne rapporte cependant aucune violence et peu de dégâts. Autre plans divers. Étienne Lalou conclut qu’une libéralisation est souhaitée par tous ceux qui sont familiers du monde carcéral. Il se fait l’écho des propos d’un détenu qui craint qu’un recul des pouvoirs publics « face à la partie la plus rétrograde de l’opinion publique », et l’interruption du processus d’humanisation de la prison risque d’aboutir « à une véritable explosion ». Arrêt sur image, musique et générique de fin. | ||
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Dernière version du 17 avril 2023 à 23:24
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Titre :
Médecins des prisons - 2ème partie
Série :
Année de production :
Pays de production :
Durée :
60 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Oui.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Juliette Reichenbach

