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« Les oesophagites peptiques » : différence entre les versions
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|Texte='''Introduction'''<br />[00'45"]<br /> Le film s'ouvre sur les images d'un œsophage, prises à l'intérieur de cet organe grâce à une sonde, avec un reflux acide gastro-œsophagien, qui est la cause principale des œsophagites peptiques, trois diapositives successives montre les complications pouvant aggraver cette maladie : la sténose, l'hémorragie et certaines formes anatomiques de cancer.<br />[01'10"]<br />'''Observation anatomique'''<br />[01'10"]<br /> D'autres images prises à l'aide d'une sonde montrent un œsophage normal, où le reflux est empêché par la déglutition et une continence cardiale garantie de deux façons. Un dessin représente la première, qui est l'intégrité anatomique de la région. Une animation explique que celle-ci est est assurée par la membrane phréno-œsophagienne, partant du diaphragme et engainant l'œsophage de part et d'autre de l'orifice hiatal. Différentes coupes de l'estomac découvrent le ligament gastro-phrénique, le | |Texte='''Introduction'''<br />[00'45"]<br /> Le film s'ouvre sur les images d'un œsophage, prises à l'intérieur de cet organe grâce à une sonde, avec un reflux acide gastro-œsophagien, qui est la cause principale des œsophagites peptiques, trois diapositives successives montre les complications pouvant aggraver cette maladie : la sténose, l'hémorragie et certaines formes anatomiques de cancer.<br />[01'10"]<br />'''Observation anatomique'''<br />[01'10"]<br /> D'autres images prises à l'aide d'une sonde montrent un œsophage normal, où le reflux est empêché par la déglutition et une continence cardiale garantie de deux façons. Un dessin représente la première, qui est l'intégrité anatomique de la région. Une animation explique que celle-ci est est assurée par la membrane phréno-œsophagienne, partant du diaphragme et engainant l'œsophage de part et d'autre de l'orifice hiatal. Différentes coupes de l'estomac découvrent le ligament gastro-phrénique, le tissu conjonctif et le mésoœsophage abdominal qui ont comme fonction commune d'accoler l’estomac au diaphragme. Divers dessins, animations, et images en rétrovision montrent d'autres éléments empêchant le reflux : le pilier droit du diaphragme qui se contracte à chaque inspiration, l'angle de His avec la valvule de Gubaroff, et surtout le sphincter œsophagien inférieur, situé sur l’œsophage abdominal. Apparaît une fenêtre avec un graphique indiquant, par rapport à la pression atmosphérique, une pression légèrement supérieure dans l'estomac, une haute pression au niveau du sphincter et une pression négative dans l'œsophage. Des animations et radiographies décrivent le fonctionnement du sphincter, avec un relâchement puis une contraction suite à la déglutition et les conséquences d'une hernie hiatale ou d'une malposition cardio-tubérositaire, à savoir une contraction inefficace. La corrélation entre le positionnement du sphincter et son fonctionnement est encore sujette à débat entre auteurs. La pression sphinctérienne peut être augmentée ou diminuée par plusieurs hormones et médicaments.<br />[05'02"]<br />'''Deux cas de dysfonctionnements'''<br />[05'02"]<br /> Un patient en consultation chez son médecin indique souffrir de régurgitations. Ces symptômes, à part le hoquet, n'apparaissent pas après les repas mais lorsqu'il se baisse. Il dort assez bien la nuit, mais il lui arrive d'avoir des quintes de toux et de ressentir des brûlures au fond de la gorge. Il ne souffre pas de l'estomac et ne vomit pas. Le commentaire introduit le second témoignage en indiquant qu'une dysphagie survient à la sténose peptique. Ce patient déclare avoir mal à la poitrine lorsqu'il avale un aliment, la douleur s'irradiant dans le dos. Le commentaire précise que cela peut conduire au diagnostic erroné d'une pathologie coronarienne ou rhumatismale, dont un graphique et une radio nous sont montrés. Le patient indique qu'il a beaucoup maigri, mangeant peu par peur de souffrir. Le commentaire précise que le pyrosis peut entraîner une irritation pharyngique chronique dont la cause doit être trouvée. À la question du médecin sur des antécédents pathologiques importants, le patient répond par la négative, sauf pour un mal de gorge resté inexpliqué. Pendant que médecin procède à un examen clinique du premier patient, les modalités de celui-ci, en général normal, sont données : observation du degré d'amaigrissement (le médecin palpe l'abdomen du patient), recherche d'une tare associée ou d'une affection favorisante comme la sclérodermie (le médecin examine la main droite du patient). Cet examen est suivi d'une radio-endoscopie, l'examen fibroscopique étant cependant superflu pour une petite hernie hiatale.<br />[07'27"]<br />'''Outils et méthodes de l'examen clinique'''<br />[07'27"]<br /> Un schéma restitue un œsophage abdominal et un estomac normaux, avec l'angle de His et la jonction entre les deux muqueuses sous le diaphragme. Cela est confirmé par une radio de l’œsophage, une diapositive montrant cette jonction, située à 45 cm des arcades dentaires, et une image endoscopique du cardia et de la muqueuse œsophagienne. Suivent des images d'un reflux gastro-œsophagien puissant et massif, prises au radio-cinéma (meilleure méthode pour les mettre en évidence) et en endoscopie, bien que des artifices comme la compression épigastrique ou la « position de Trendelenburg » soient parfois nécessaires et que les circonstances soient artificielles dans le second cas. Les antécédents chirurgicaux peuvent évidemment causer un reflux, comme le montrent plusieurs schémas animés, radiographies, endoscopies et dessins : résection du bas de l’œsophage ou du haut de l'estomac qui place la jonction œso-gastrique dans le thorax, gastrectomie totale avec montée d'une anse grêle qui rend le reflux biliaire plus agressif pour la muqueuse œsophagienne que le reflux gastrique, intervention de Heller pour cardiospasme avec la myotomie extramuqueuse qui coupe le sphincter et expose à un reflux que l'on prévient par la pose d'une valve, et surtout la gastrectomie partielle de Péant qui rompt la membrane, attire l'estomac vers la droite et provoque l'ouverture de l'angle de His. Cependant, comme le montre un autre schéma, le reflux est primitif dans la majorité des cas et est causé par une hernie hiatale par glissement, avec un œsophage flexueux. Une radiographie montre une hernie très volumineuse. Deux diapositives et une image endoscopique permettent de voir la hernie hiatale responsable de reflux et de l'érosion du bas de l’œsophage et pouvant entraîner un ulcère ou une gastrite hémorragique, visibles sur deux autres diapositives. Les schémas, radios et diapositives suivantes présentent deux complications particulières : la sclérose périœsophagienne ou brachyœsophage qui empêche la réintégration de la hernie et se caractérise par une malformation cardio-tubérositaire, l'endobrachyœsophage où la jonction des deux muqueuses est intrathoracique. D'autres causes d’œsophagite peuvent être la pose d'une sonde gastrique, le reflux se faisant par capillarité, et la sténose pylorique.<br />[12'50"]<br />'''Manifestations cliniques'''<br />[12'50"]<br /> Des lésions provoquées par les œsophagites sont visibles sur les deux radiographies suivantes. Le diagnostic ainsi évoqué est confirmé par une image endoscopique qui montre une lésion d'aspect congestif et fragile avec de petits saignements. Les diapositives révèlent successivement un épaississement muqueux d'aspect leucoplasique, des lésions saignant facilement, souvent longitudinales, parfois recouvertes de fausse membrane, d'autres plus sévères prédominant sur le bas de l’œsophage, de véritables ulcères et des œsophagites mycosiques et aiguës nécrosantes. Une endoscopie montre un prélèvement biopsique. Une série d'images en coupe permet d'étudier plus avant les caractéristiques des œsophagites. Apparaissent d'abord plusieurs vues générales et détaillées d'une jonction gastro-œsophagienne normale avec les épithéliums œsophagiens (malpighien et non kératinisé) et gastriques (de type muqueux). Elles sont suivies d'autres vues montrant une augmentation de la profondeur des papilles du chorion, une hyperplasie de l'épithélium qui peut border une ulcération, des pertes de substance importantes, une tentative de réparation épithéliale et une muqueuse glandulaire, signe d'un endobrachyœsophage.<br />[15'30"]<br />'''Étude manométrique'''<br />[15'30"]<br /> Le principe de l'étude manométrique, qui permet de préciser la valeur fonctionnelle du sphincter, est présenté en images réelles. Une sonde est visible sur une table de chirurgie. Une vue rapprochée montre un des trois cathéters analysant les pressions abdominales, sphinctériennes et œsophagiennes. Un zoom arrière montre le retrait progressif de la sonde. Les trois pressions sont visibles sur l'oscilloscope puis sur deux tracés restituant les pressions normales et celles enregistrées dans un cas d’œsophagite. Une nouvelle série de radiographies présente la sténose, principale évolution de la maladie qui peut être très haut située, parfois cervicale, dans le cas d'un endobrachyœsophage. Les caractéristiques importantes sont mises en évidence au doigt ou au crayon : rétrécissement au-dessus des plis gastriques et ulcère. Des diapositives montrent bien le rétrécissement serré caractérisant la sténose et les ulcères, parfois de nature cicatricielle ou avec une œsophagite sous-jacente, mais le plus souvent cachée dans la sténose. D'autres radiographies et diapositives montrent des sténoses caustiques, radiques, extrinsèques et un cancer infiltrant. La courte séquence d'une endoscopie en urgence et deux diapositives d'un saignement dans l’œsophage sont révélatrices d'une des deux autres complications pouvant survenir : l'hémorragie. La deuxième est la greffe d'un cancer, fréquentes dans les endobrachyœsophages, et dont deux radiographies et une diapositive montrent respectivement l'évolution et la tumeur se trouvant à la jonction des deux muqueuses.<br />[19'15"]<br />'''Traitements : prévention, médication, chirurgie'''<br />[19'15"]<br /> Une série de schémas animés présente les traitements médicaux de l’œsophagite, qui suffisent dans la majorité des cas. Sont à éviter l'antéflexion et le décubitus strict qui favorisent le reflux acide, les ceintures trop serrées qui augmentent la pression intragastrique, ainsi que le tabac, les chocolats et les graisses qui diminuent la pression. Les anti-acides, qui pansent la muqueuse œsophagienne et freinent l'acidité gastrique, et certains gels, qui protègent la muqueuse en cas de reflux sont recommandés. Il en va de même pour des médicaments comme le métoclopramide ou la cimétidine qui maintiennent voire augmentent la pression sphinctérienne. L'acétine est par contre déconseillée car elle fait diminuer cette pression. Des dessins montrent ensuite les opérations chirurgicales à mettre en œuvre en cas d'échec des traitements médicaux : l'opération de Lortat-Jacob qui rétablit par suture les conditions anatomiques normales, l'opération de Nissen où une valve est constituée par la grosse tubérosité entourant l’œsophage abdominal, et l'intervention de Toupet qui se limite à une hémivalve postérieure évitant toute gêne fonctionnelle. Une radiographie montre que dans le cas d'une sténose, on procède à une dilatation du conduit par l'introduction d'un fil métallique. La pointe d'un crayon montre le manchon introduit sur ce fil et les olives de calibre croissant qui y sont vissées et qui dilatent le conduit.<br />[22'10"]<br />'''Conclusion'''<br />[22'10"]<br /> Le film se termine par l'image d’une endoscopie tandis que le commentaire conclut qu'une meilleure connaissance des œsophagites peptiques, grâce à l'endoscopie et aux acquisitions physiologiques modernes, permet un traitement médical ou chirurgical adapté.<br />[22'36"]<br />Fonds Éric Duvivier code 468. | ||
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Dernière version du 9 novembre 2023 à 13:49
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Titre :
Les œsophagites peptiques
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
22 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Oui.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Emmanuel Nuss

