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|Titre=The | |Titre=The People at No.19 | ||
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|Texte=Tout de suite après la guerre et jusqu'au début des années 50, certains des films du ''Central Office of Information'' sont diffusés au cinéma (pré-programme). Cependant, la plupart d'entre eux sont diffusés par des unités cinématographiques mobiles équipées de projecteurs et d'écrans qui se rendent jusque dans les endroits les plus reculés de Grande-Bretagne et organisent des séances de projection dans des cantines d'usines, des écoles, des salles des fêtes, des églises, etc.<br /> | |Texte=Tout de suite après la guerre et jusqu'au début des années 50, certains des films du ''Central Office of Information'' sont diffusés au cinéma (pré-programme). Cependant, la plupart d'entre eux sont diffusés par des unités cinématographiques mobiles équipées de projecteurs et d'écrans qui se rendent jusque dans les endroits les plus reculés de Grande-Bretagne et organisent des séances de projection dans des cantines d'usines, des écoles, des salles des fêtes, des églises, etc.<br /> | ||
À ce sujet, voir [[Shown by request]]. | À ce sujet, voir [[Shown by request]]. | ||
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C'est au tour de Ken de saisir le couteau à pain distraitement. Il rappelle à Joan qu'elle avait l'habitude d'aller en vacances au bord de la mer avec Doris. Joan ne comprend pas pourquoi il met ce sujet sur le tapis. Il s'avance vers elle mais elle recule de nouveau en lui demandant de ne pas la toucher. Cette fois-ci, il proteste et affirme qu'elle a permis à d'autres hommes de la toucher. Joan est choquée par cette déclaration. Elle est persuadée que c'est lui qui lui a transmis la syphilis ; elle ne peut pas envisager d'autre explication parce qu'il était à l'armée à cette époque-là ("C'est forcément toi", ''It must be you''). Il lui fait remarquer qu'elle tire des conclusions hâtives (''You jump to conclusions''), ce qui est un message direct à l'intention des spectateurs de l'époque. Le fait d'avoir été soldat ne signifie pas forcément qu'on a eu de multiples aventures et qu'on a contracté la syphilis. Ken est certain que ce n'est pas lui qui a contaminé Joan. En effet, il a consulté un médecin avant leur mariage (à l'insu de sa fiancée) et le médecin lui a affirmé qu'il était en parfaite santé. Cela ne peut donc pas être lui. On notera que cette conclusion repose sur la certitude implicite qu'il a été fidèle à sa femme depuis leur mariage. L'hypothèse inverse n'est absolument pas évoquée. Ken est un époux irréprochable, c'est uniquement du comportement des femmes qu'il est question ici.<br /> | C'est au tour de Ken de saisir le couteau à pain distraitement. Il rappelle à Joan qu'elle avait l'habitude d'aller en vacances au bord de la mer avec Doris. Joan ne comprend pas pourquoi il met ce sujet sur le tapis. Il s'avance vers elle mais elle recule de nouveau en lui demandant de ne pas la toucher. Cette fois-ci, il proteste et affirme qu'elle a permis à d'autres hommes de la toucher. Joan est choquée par cette déclaration. Elle est persuadée que c'est lui qui lui a transmis la syphilis ; elle ne peut pas envisager d'autre explication parce qu'il était à l'armée à cette époque-là ("C'est forcément toi", ''It must be you''). Il lui fait remarquer qu'elle tire des conclusions hâtives (''You jump to conclusions''), ce qui est un message direct à l'intention des spectateurs de l'époque. Le fait d'avoir été soldat ne signifie pas forcément qu'on a eu de multiples aventures et qu'on a contracté la syphilis. Ken est certain que ce n'est pas lui qui a contaminé Joan. En effet, il a consulté un médecin avant leur mariage (à l'insu de sa fiancée) et le médecin lui a affirmé qu'il était en parfaite santé. Cela ne peut donc pas être lui. On notera que cette conclusion repose sur la certitude implicite qu'il a été fidèle à sa femme depuis leur mariage. L'hypothèse inverse n'est absolument pas évoquée. Ken est un époux irréprochable, c'est uniquement du comportement des femmes qu'il est question ici.<br /> | ||
Joan n'arrive toujours pas à se rendre à l'évidence. Elle dit avoir oublié ce qui s'est passé et surtout, elle ne comprend pas comment une chose pareille a pu lui arriver. Exclamation de colère de Ken qui lui demande pour qui elle se prend. Ce passage est un nouveau message direct à l'intention des spectateurs et spectatrices ː le microbe de la syphilis ne connaît pas les classes sociales, personne n'est à l'abri, n'importe qui peut l'attraper. Il contient également un appel à l'intelligence des femmes à qui il est demandé de cesser de "jouer à la sotte". Cependant, la supériorité masculine reste manifeste dans la posture physique des deux protagonistes. Ken se penche vers Joan d'un air menaçant en exigeant de savoir ce qui s'est passé tandis que Joan détourne la tête et a l'air très fragile. <br /> | Joan n'arrive toujours pas à se rendre à l'évidence. Elle dit avoir oublié ce qui s'est passé et surtout, elle ne comprend pas comment une chose pareille a pu lui arriver. Exclamation de colère de Ken qui lui demande pour qui elle se prend. Ce passage est un nouveau message direct à l'intention des spectateurs et spectatrices ː le microbe de la syphilis ne connaît pas les classes sociales, personne n'est à l'abri, n'importe qui peut l'attraper. Il contient également un appel à l'intelligence des femmes à qui il est demandé de cesser de "jouer à la sotte". Cependant, la supériorité masculine reste manifeste dans la posture physique des deux protagonistes. Ken se penche vers Joan d'un air menaçant en exigeant de savoir ce qui s'est passé tandis que Joan détourne la tête et a l'air très fragile. <br /> | ||
Intermède très bref ː Joan chasse le chat qui était monté sur la table. Ce passage qui n'apporte strictement rien à l'histoire est-il un clin d’œil à un autre film traitant de l'infidélité de l'épouse, ''La Femme du boulanger'', avec sa célèbre scène de la Pomponette (1938) ? Cependant, bien que ce film est été projeté dans le monde entier (cf. [https://www.imdb.com/title/tt0030127/releaseinfo?ref_=tt_dt_dt#akas IMDB̞- La Femme du boulanger], notamment aux États-Unis sous le titre ''The Baker's Wife'' (1940), il semble qu'il n'ait pas été diffusé en Grande-Bretagne. [[J._B._Holmes]], le réalisateur de ''The People at No.19'' a-t-il pu le voir à l'étranger ou plus simplement, en a-t-il entendu parler ?<br /> | Intermède très bref ː Joan chasse le chat qui était monté sur la table. Ce passage qui n'apporte strictement rien à l'histoire est-il un clin d’œil à un autre film traitant de l'infidélité de l'épouse, ''La Femme du boulanger'', avec sa célèbre scène de la Pomponette (1938) ? Cependant, bien que ce film est été projeté dans le monde entier (cf. [https://www.imdb.com/title/tt0030127/releaseinfo?ref_=tt_dt_dt#akas IMDB̞- La Femme du boulanger], notamment aux États-Unis sous le titre ''The Baker's Wife'' (1940), il semble qu'il n'ait pas été diffusé en Grande-Bretagne. [[Pers:J._B._Holmes|J. B. Holmes]], le réalisateur de ''The People at No.19'' a-t-il pu le voir à l'étranger ou plus simplement, en a-t-il entendu parler ?<br /> | ||
Enfin, Joan admet la situation. Elle s'assied et raconte avec force soupirs, pauses et hésitations dramatiques qu'elle a eu une aventure d'un soir avec un ami de Doris alors qu'elles étaient ensemble en vacances au bord de la mer. Sans le dire explicitement, Joan admet qu'elle avait bu (alors qu'en épouse convenable, elle ne va jamais dans les bars, même avec son mari, ce que Ken lui rappelle à ce moment-là). Par ailleurs, Ken était parti depuis si longtemps à l'armée (à la guerre ?) qu'elle s'est égarée (''It sounds silly''/"ça paraît stupide"/''I thought I was in love with him/"J'ai cru que je l'aimais").<br /> | Enfin, Joan admet la situation. Elle s'assied et raconte avec force soupirs, pauses et hésitations dramatiques qu'elle a eu une aventure d'un soir avec un ami de Doris alors qu'elles étaient ensemble en vacances au bord de la mer. Sans le dire explicitement, Joan admet qu'elle avait bu (alors qu'en épouse convenable, elle ne va jamais dans les bars, même avec son mari, ce que Ken lui rappelle à ce moment-là). Par ailleurs, Ken était parti depuis si longtemps à l'armée (à la guerre ?) qu'elle s'est égarée (''It sounds silly''/"ça paraît stupide"/''I thought I was in love with him/"J'ai cru que je l'aimais").<br /> | ||
Le visage douloureux de Ken montre que cet aveu le fait beaucoup souffrir. Il demande à Joan comment il pourra lui faire confiance désormais. <br /> | Le visage douloureux de Ken montre que cet aveu le fait beaucoup souffrir. Il demande à Joan comment il pourra lui faire confiance désormais. <br /> | ||
Dernière version du 27 août 2025 à 13:30
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Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Prévention et contrôle des maladies infectieuses et contagieuses. Prévention des épidémies
- Pathologie du système uro-génital. Affections urinaires et génitales
- Maladies infectieuses et contagieuses, fièvres
Sujet
Public information film warning of the potentially tragic effects of venereal disease on family life (British Film Institute).
Genre dominant
Résumé
Contexte
The prevention of venereal disease through film in Great Britain
Reported cases of sexually transmitted disease took a sharp rise during and after World War II, but as this film testifies, sexual license amongst soldiers on the frontline wasn't the sole cause. Back on the home front, for many women, like Joan from No. 19, loneliness or newfound independence acted as an incentive to extramarital promiscuity. In what is presumably intended as a more direct appeal to young women in postwar Britain, director J.B. Holmes, under the patriarchal control of the Central Office of Information (COI), dispenses with the detached medical explanations deployed in similar films (for example the Ministry of Information's Subject For Discussion, 1943), favouring instead the high-voltage stylistics of melodrama. "It couldn't happen to me," Joan repeats in stunned disbelief on learning from her doctor that she has contracted syphilis. All the quintessential ingredients of 'women's films' are called upon to drive home the message that marriage and motherhood is the right path to follow. The expressive lighting and exaggerated performances - and the raging marital accusations and bread-knife brandishing that goes on behind closed doors at No. 19 - are closer to contemporary Gainsborough melodramas than to other, more sober, state-sponsored health warnings of the time.The 1940s saw an increased integration of nonfiction and fictional approaches, and professional actors, studio-sets and written dialogue became commonplace in nonfiction films. Similarly, documentary techniques informed the development of cinematic realism in feature filmmaking, notably in the 'social problem films' of the 1950s and the 1960s 'new wave'. Holmes was instrumental in the development of the story-documentary, and his subsequent COI commission, Probation Officer (1949), again successfully drew on fictional narrative for propagandist ends. - Katy McGahan (British Film Institute)
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Élisabeth Fuchs
- Transcription Anglais : Élisabeth Fuchs
- Sous-titres Français : Élisabeth Fuchs

