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« Peut-on jouer au docteur » : différence entre les versions
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|Texte=L'émission fait la promotion de trois livres : 'Comment ça va la santé ?'' de la collection de la nouvelle encyclopédie de la jeunesse, écrit par le docteur Catherine Dolto | |Texte=L'émission fait la promotion de trois livres : 'Comment ça va la santé ?'' de la collection de la nouvelle encyclopédie de la jeunesse, écrit par le docteur Catherine Dolto ; le ''Dictionnaire des médicaments vendus sans ordonnance : quand et comment se soigner sans danger avec 1 000 médicaments en vente libre ?'' par le professeur Jean-Paul Giroud et le docteur Charles G. Hagège ; et ''Les secrets d'une herboriste, 250 plantes médicinales'' de Marie-Antoinette Mulot. | ||
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|Texte=Générique : deux livres sont montrés, ''Comment ça va la santé ?'' de la collection de la nouvelle encyclopédie de la jeunesse, écrit par le docteur Catherine Dolto, et ''Dictionnaire des médicaments vendus sans ordonnance : quand et comment se soigner sans danger avec 1000 médicaments en vente libre ?'' par le professeur Jean-Paul Giroud et le docteur Charles G. Hagège. Il est tout à fait possible de lire les titres exacts des livres entre les différents éléments du générique. De plus, le fait que l'image de fond de générique soit fixe permet de bien visualiser les couvertures. On peut se rendre compte en faisant de rapides recherches que ces livres existent réellement et qu'ils ont été publiés en 1984, c'est à dire environ moins d'un an avant l'émission. Ce sont donc des livres très récents lors du déroulement de l'émission et qui touchent un sujet d'actualité. On se rendra compte plus tard | |Texte=Générique : deux livres sont montrés, ''Comment ça va la santé ?'' de la collection de la nouvelle encyclopédie de la jeunesse, écrit par le docteur Catherine Dolto, et ''Dictionnaire des médicaments vendus sans ordonnance : quand et comment se soigner sans danger avec 1000 médicaments en vente libre ?'' par le professeur Jean-Paul Giroud et le docteur Charles G. Hagège. Il est tout à fait possible de lire les titres exacts des livres entre les différents éléments du générique. De plus, le fait que l'image de fond de générique soit fixe permet de bien visualiser les couvertures. On peut se rendre compte en faisant de rapides recherches que ces livres existent réellement et qu'ils ont été publiés en 1984, c'est à dire environ moins d'un an avant l'émission. Ce sont donc des livres très récents lors du déroulement de l'émission et qui touchent un sujet d'actualité. On se rendra compte plus tard que ces livres seront non seulement présentés dans la deuxième partie de l'émission par la présentatrice mais également que leurs auteurs sont les invités professionnels de l'émission. Il y a donc aussi une part de stratégie marketing de la part de la chaîne.<br />Dès le commencement de l'émission, la présentatrice Pernette Chaboureau évoque les problématiques liées au sujet en faisant immédiatement passer le message voulu : il faut prendre garde aux médicaments que l'on achète en libre-service à la pharmacie car nous n'avons pas eu d'avis médical. L'expression « jouer au docteur » est très éloquente sur ce qui est sous-entendu : l'auto-médication pourrait s'apparenter à un jeu comme lorsque l'on est enfant alors que ce sont véritables médicaments qui peuvent avoir des effets très néfastes sur la santé. Il paraît beaucoup plus sûr de consulter un médecin car on ne peut pas réellement savoir ce qui est bénin ou non. <br />L'émission se découpe en deux parties : tout d'abord, cinq téléspectatrices viennent expliquer sur le plateau comment elles se comportent par rapport à l'auto-médication. Elles ont visiblement été sélectionnées par des lettres qu'elles ont écrites sur le sujet, certainement en répondant à une question posée préalablement. On remarque que ce ne sont que des femmes qui viennent s'exprimer. On peut alors se demander s’il n'y a que des femmes qui ont répondu ou s’il a été décidé de sélectionner que des femmes. Mais selon des sondages réalisés dans les années 1990, il est établi que c'était les femmes qui achetaient le plus de médicaments sans ordonnance, donc c'était certainement également le cas en 1985, au moment de l'émission. De plus, il y a encore beaucoup de femmes au foyer à cette époque, c'est donc elles qui sont en charge de la famille et qui s'occupent notamment des enfants malades. Dans la deuxième partie, des spécialistes de la santé qui ont écouté tous les témoignages, donnent leurs avis personnels sur la « vulgarisation » de la santé et l'auto-médication. Ils apportent notamment des conseils pour mieux s'informer et mieux agir. C'est à ce moment que les livres vus durant le générique sont présentés. Au niveau du mouvement de la caméra, les personnes qui ont la parole sur plateau sont presque toujours en gros plan. De plus, lorsque l'on introduit une nouvelle personne, le plan se rapproche progressivement pour passer d'un plan d'ensemble à un plan rapproché.<br />Madame Chirat ;St-Laurent-la-Conche (Loire) : <br />Cette première téléspectatrice est mère de quatre enfants et est assistante maternelle, elle a donc beaucoup d'expérience avec les enfants, ce qui lui permet d'avoir un certain instinct sur la gravité de la situation médicale. Elle fait attention à limiter l'achat de médicaments. De plus, elle cherche constamment à en apprendre davantage sur le domaine de la santé, d'abord en lisant des livres et revues médicales spécialisées. Ensuite, elle pose beaucoup de questions aux personnes ayant une formation médicale comme les médecins ou les pharmaciens. Si elle consulte un médecin, elle va l'interroger pour comprendre son diagnostic et ses prescriptions. Elle réalise alors des fiches en fonction des différents cas qu'elle a déjà rencontrés. Mais lorsqu'une situation semble se répéter, elle ne suit pas bêtement sa fiche sans se poser de questions. Elle est toujours en réflexion et n'hésite pas à demander l'avis de son pharmacien. Enfin, elle se limite tout de même dans son intervention et ne prend pas beaucoup de risques. Par exemple, en cas de fièvre, elle préfère consulter. En somme, elle ne soigne que de petites choses, à première vue bénignes. <br />Madame L'Amoulen ; Clohars-Carnoët (Finistère) :<br />Responsable d'un village de vacances, elle possède environ 76 livres en rapport avec la santé dans son logement de fonction et une vingtaine à son propre domicile. Elle a également reçu une formation sur la santé grâce à la sécurité agricole. Mais elle pense que c'est en étant femme au foyer que l'on acquiert le plus d'expérience. Cette téléspectatrice ne supporte pas être malade car elle considère que les conditions de vie de son époque sont assez élevées pour avoir une bonne hygiène de vie, et donc ne pas être malade. Ainsi, elle ne fait pas réellement de l'auto-médication, mais plutôt de la prévention pour empêcher la maladie, par exemple avec des petites doses de compléments d'alimentation. Madame L'Amoulen a perdu une grande partie de sa confiance envers les médecins quand ceux-ci n'ont pas trouvé de solution à son problème de santé alors qu'elle oui, en testant plusieurs choses d'après ses recherches. Elle a également peur des effets secondaires des médicaments, et notamment de tous les nouveaux qui sortent. Cependant, lorsqu'elle et sa famille sont malades, ils se rendent tout de même chez un docteur. Sa pratique est donc davantage préventive. <br />Madame Chrétien ; Clamart (Hauts de Seine) :<br />Madame Chrétien est éducatrice pour jeunes enfants, elle a donc eu une formation pour les maladies bénignes chez les enfants en bas âge. Cependant, elle ne pratique pas l'auto-médication pour sa famille et se rend immédiatement chez un spécialiste au moindre problème. Elle est d'ailleurs suivie par deux pédiatres différents afin de pouvoir confronter les avis. Cette téléspectatrice considère qu'elle est prioritaire de son corps et elle fait donc très attention à ce qu'on souhaite lui donner. C'est pour cette raison qu'elle discute toujours longuement avec le médecin pour bien comprendre son diagnostic et ses prescriptions. Si les explications ne lui conviennent pas, elle ne se risque pas à prendre le traitement. Elle a donc plutôt tendance à chercher un médecin qui veut bien la soigner avec les produits qu'elle préfère. Elle pratique finalement très peu d'auto-médication puisqu'elle n'utilise que des tisanes et des baumes. Sinon, elle se rend tout de même automatiquement chez le médecin car elle est consciente des conséquences d'une maladie mal soignée.<br />Madame Vuillaume ; St-Bon-Courchevel (Savoie) :<br />Vivant à la montagne, il peut être très difficile de voir un médecin lorsqu'on est malade. Elle est généralement en excellente santé et ne tombe jamais malade. D'après elle, cela est aussi en grande partie grâce à une nourriture très saine. Madame Vuillaume se soigne exclusivement à base de plantes. Grâce à un dictionnaire qu'elle possède et un apprentissage auprès de ses aïeux, elle connaît les remèdes et le dosage à appliquer. Elle recommande généralement la diète, le repos au chaud et des tisanes lorsque quelqu'un de son entourage est souffrant. <br />Madame Montfajon ; Taverny (Val d'Oise) :<br />La dernière téléspectatrice à s'exprimer est pharmacienne. Le fait qu'elle soit le dernier témoignage est peut-être une stratégie afin de faire une sorte de médiation entre les invités téléspectatrices et les invités spécialistes de la santé puisqu'elle appartient un peu aux deux côtés. Elle considère que faire de l'auto-médication sans aucun avis est vraiment dangereux, d'autant plus que le pharmacien est souvent très accessible . Cependant, elle rappelle bien que le pharmacien ne peut pas se substituer au médecin. Elle tâche de réguler l'auto-médication sans l'encourager. Pour elle, il est essentiel de poser des questions afin de bien comprendre.<br />Le premier invité du domaine de la santé est le professeur Jean-Pierre Piroud, pharmacologue à l'hôpital Cochin de Paris. Il est co-auteur du livre « Dictionnaire des médicaments vendus sans ordonnance : quand et comment se soigner sans danger avec 1000 médicaments en vente libre ? » que nous avons déjà vu dans le générique. Pour lui, le pharmacien a un rôle essentiel car il est le seul à pouvoir avertir une personne qui décide de prendre un médicament sans l'avis du médecin. Il doit donc donner des informations au consommateur (les contre-indications notamment). Mais malheureusement, si les médicaments sont chez une personne depuis longtemps, il est largement probable que celle-ci ait oublié les informations qui lui ont été données préalablement. Cela est donc dangereux puisque ça conduit à prendre des médicaments qui ne sont pas forcément nécessaires de prendre. Il faut se souvenir que tous les médicaments peuvent apporter des incidents ou des accidents si on en fait un mauvais usage. Ainsi, avec l'ouvrage qu'il a co-écrit, chacun peut trouver facilement des informations utiles et sécuritaires. Donner un livre de médecine à tous n'est pas le meilleur moyen de faire avancer les connaissances des gens car la compréhension est difficile. C'est pour cela qu'il est important de vulgariser, comme c'est le cas de l'ouvrage ici. Il doit être simple à utiliser et à déchiffrer. <br />Catherine Dolto est médecin généraliste et est l'auteur du second livre du générique : « Comment ça va la santé ? ». Il s'agit d'un livre plus général à propos de la santé, il ne traite pas uniquement de l'auto-médication. Il est question de l'état de santé en général, la maladie étant une étape sur le parcours de santé. Pour cette médecin, il est essentiel de connaître son corps et son fonctionnement dès l'enfance pour pouvoir le comprendre et donc bien le traiter. C'est pour cette raison qu'elle a choisi d'adresser son livre à tous les publics, enfants compris. On peut alors découvrir des illustrations un peu amusantes au fil des pages. Pour vérifier la compréhension de ce livre auprès des enfants, la rédaction a réalisé un reportage ( réalisation : Anne Amado) à propos d'une petite fille de 7 ans et demi qui fait ses commentaires après la lecture du livre. Ce reportage ( de 37:50 à 39:52) montre les illustrations du livre de façon dynamique pendant que la voix off de l'enfant fait ses commentaires et répond aux questions de la présentatrice. La petite fille relève alors que c'est un docteur qui a écrit l'ouvrage, ce qui, pour elle, valide donc automatiquement le discours. De plus, elle souligne que l'auto-médication peut être dangereuse si les doses sont inutiles ou trop exagérées : « pas forcément prendre du sirop de suite ». Il vaut tout de même mieux aller voir un médecin pour ne pas faire d'erreurs. <br />Pour cette généraliste, il y a un important problème d'éducation médicale. Souvent, de simples règles d'hygiène de vie sont suffisantes mais les gens voient les médicaments essentiels à la guérison et en demandent à la pharmacie. Elle déplore que le médecin soit généralement associé à médicaments. C'est pour cela qu'elle pense que les spécialistes de la santé doivent être des meilleurs appuis afin d'aider, expliquer et orienter les patients. D'autant plus que la vente libre de médicaments ne veut pas dire qu'ils ne sont pas dangereux même si ils sont mal employés. Même de la vitamine à trop haute dose peut être néfaste. Il faut donc montrer que les règles d'hygiène de vie sont prioritaires dans le domaine de la santé et que les médicaments viennent ensuite au deuxième plan. Mais ils ne doivent pas être automatiques et le plus souvent, la prise est réduite à trois jours. <br />Un débat s'ouvre alors sur les méthodes actuelles de publicité et de marketing autour des médicaments. Une téléspectatrice trouve cette banalisation regrettable car ils sont présentés comme quelque chose d'aussi consommable qu'un simple produit alimentaire. Le pharmacologue Jean-Pierre Piroud dénonce également l'auto-prescription, c'est-à-dire le fait de reprendre des médicaments qui restant (dans notre boîte à pharmacie par exemple). Ces restes révèlent d'ailleurs que les ordonnances ne sont pas forcément bien respectées car le plus souvent, le médecin essaie de donner les doses justes pour qu'il n'en reste pas. On évalue à près de 60 à 70 % de personnes qui ne prennent pas la prescription correctement, en arrêtant trop tôt par exemple. Il y a donc certainement un manque de dialogue entre le médecin et son patient. Tout cela est évoqué dans le dictionnaire présenté, afin de faire comprendre tout l'enjeu du médicament et ne pas oublier qu'il peut être dangereux. <br />L'émission se termine sur la présentation très rapide d'un dernier livre : ''Les secrets d'une herboriste, 250 plantes médicinales'' de Marie-Antoinette Mulot, dernière herboriste diplômée d'état en exercice à cette époque. | ||
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Dernière version du 4 février 2025 à 11:02
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Titre :
Peut-on jouer au docteur
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
60 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Oui.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Oui.
- Cartons : Non.
- Animateur : Oui.
- Voix off : Non.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Marie Janot

