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« Information sexuelle » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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|Titre=Information sexuelle | |Titre=Information sexuelle | ||
|serie=Entrer dans la vie | |serie=Entrer dans la vie | ||
|anneeProd=1970 | |anneeProd=1970 | ||
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|Texte= | |Texte=''L'éducation sexuelle dans les années 70'' | ||
Les cours d’éducation sexuelle relèvent officiellement de l’Education nationale depuis une circulaire du 23 juillet 1973. La “circulaire Fontanet”, du nom du ministre de l’Education de l’époque, abordait alors la question ainsi : “Il a longtemps été admis que les éducateurs devaient tenir les enfants à l’écart des problèmes de l’âge adulte, et plus spécialement à l’égard de ceux qui concernent la sexualité. Mais les fables racontées aux plus petits et le silence opposé aux plus grands paraissent aujourd’hui chargées d’inconvénients très lourds, du double point de vue de l’évolution psychologique et de la relation de l’adolescent à l’adulte. Ils sont devenus inacceptables du fait de la civilisation ambiante, de l’évolution des modes de vie, du recrutement mixte des établissements.” | |||
Ces cours d’éducation sexuelle demeurent toutefois facultatifs, même si 1973 marque une accélération sans équivalent de la prise en compte d’une question apparue en France … 55 ans plus tôt. C’est en effet en 1918 que le terme “éducation sexuelle” surgit en France, d’après l’historienne Yvonne Knibielher. Entre l’immédiat après-guerre et 1973, son histoire sera jalonnée par différentes initiatives locales, mais un large silence plus général. Ces initiatives éclosent grâce à des pionniers, qui œuvrent en parallèle du monde médical. La sexologie, qui arrive un peu plus tard en France que dans les pays voisins, émerge en effet aux alentours des années 1910. Les initiatives les plus progressistes viendront souvent de personnalités liées à la santé, qu’il s’agisse du mouvement pour la planification des naissances, ou de la pionnière féministe Berty Albrecht, une infirmière née à Marseille en 1893 et initiée au féminisme auprès de militantes britanniques. | |||
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|Direction regard spectateur={{HTDirige | |Direction regard spectateur={{HTDirige | ||
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'''Menstruation et masturbation masculine''' | '''Menstruation et masturbation masculine''' | ||
Retour au plateau. Le groupe aborde les questions suivantes : une fille qui n’est plus vierge peut-elle porter des tampax (pour tampon hygiénique), qu’est-ce que les menstruations, d’où proviennent-elles (reformulation par l’intervenante des questions des garçons), quel est l'équivalent des règles chez les garçons ? Cette question amène le sujet de la masturbation. Muriel pense qu’elle correspond à une sorte de cycle menstruel masculin. L’intervenante demande au garçon d’expliquer la masturbation. Ceux-ci ne parviennent pas à détailler la pratique et s’interrogent sur l’existence d’une masturbation féminine. La question n’est pas reprise par l’intervenante, qui recentre Muriel sur la question des règles. Mais | Retour au plateau. Le groupe aborde les questions suivantes : une fille qui n’est plus vierge peut-elle porter des tampax (pour tampon hygiénique), qu’est-ce que les menstruations, d’où proviennent-elles (reformulation par l’intervenante des questions des garçons), quel est l'équivalent des règles chez les garçons ? Cette question amène le sujet de la masturbation. Muriel pense qu’elle correspond à une sorte de cycle menstruel masculin. L’intervenante demande au garçon d’expliquer la masturbation. Ceux-ci ne parviennent pas à détailler la pratique et s’interrogent sur l’existence d’une masturbation féminine. La question n’est pas reprise par l’intervenante, qui recentre Muriel sur la question des règles. Mais l'échange revient rapidement sur la masturbation masculine, sa fréquence ? Ses conséquences sont comparées à celles qu'entraînent les règles sur la vie quotidienne (sport, crampe…). (11.04). | ||
'''Deuxième interlude : Le couple adolescent, la tendresse sans sexualité''' | '''Deuxième interlude : Le couple adolescent, la tendresse sans sexualité''' | ||
Alternance d’images de couples hétérosexuels enlacés, marchant bras dessus, bras dessous, s’embrassant sur le nez ou le front, dans les cheveux. | Alternance d’images de couples hétérosexuels enlacés, marchant bras dessus, bras dessous, s’embrassant sur le nez ou le front, dans les cheveux. Beaucoup de visages en gros plan pour insister sur le partage des sentiments plutôt que sur la sexualisation des corps qui faisait l’objet du premier spot. (12.04). | ||
'''Le flirt''' | '''Le flirt''' | ||
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'''La virginité masculine et féminine''' | '''La virginité masculine et féminine''' | ||
Après une petite coupure, l’un des garçons demande à quoi reconnaît-on la virginité d’une fille. L’intervenante lui demande si cette question | Après une petite coupure, l’un des garçons demande à quoi reconnaît-on la virginité d’une fille. L’intervenante lui demande si cette question de la virginité est aussi importante chez les filles que chez les garçons. Pour la majorité des participants (mais on peut relever que certaines personnes demeurent silencieuses), la virginité des femmes est importante, il revient aux garçons jouer le rôle d'"initiateur". Une seule fille soutient que l’expérience sexuelle chez les femmes est préférable, ce qui peut être l'opinion d'un garçon d'après ce qu'elle a entendu dire. (21.47) | ||
'''Quatrième interlude : le couple en peinture''' | '''Quatrième interlude : le couple en peinture''' | ||
Enchaînement de peintures de la Renaissance représentant des femmes et des chérubins, ou Adam et Eve au jardin d’Éden, curieusement associé à une musique psychédélique. La caméra zoome sur les signes d’affection ou les marqueurs du couple. Baisers, doigts se rejoignant, regards échangés. Les thèmes des interludes précédents sont repris : la nudité, le couple amoureux et une évocation de la sexualité (22.34) | |||
'''Le rapport sexuel, la contraception et la procréation''' | '''Le rapport sexuel, la contraception et la procréation''' | ||
La | La caméra surprend Muriel en conversation avec des garçons : "Une fois que c'est fini, vous la laissez bien tomber !" dit-elle avec une moue. De manière générale, la discussion semble plus libre. Les esprits sont plus échauffés par les débats précédents, les participants s'expriment plus spontanément. L’intervenante oriente la conversation sur les moyens de contraceptions : la pilule et les « chambres à air », « les préservatifs », reprécise-t-elle en ajoutant qu’ils sont masculins et féminins. (24.43) | ||
'''Cinquième interlude : grossesse et accouchement''' | '''Cinquième interlude : grossesse et accouchement''' | ||
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|Références={{HTRéf | |Références={{HTRéf | ||
|Langue=fr | |Langue=fr | ||
|Texte=GIAMI Alain, « Une histoire de l’éducation sexuelle en France : une médicalisation progressive de la sexualité (1945- | |Texte=GIAMI Alain, « Une histoire de l’éducation sexuelle en France : une médicalisation progressive de la sexualité (1945-1980) », Sexologie, 2007, n°16 (3), p. 219-229. | ||
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Dernière version du 10 mars 2025 à 10:35
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Titre :
Information sexuelle
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
28 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Oui.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Oui.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Hypolite Spitz, Joël Danet

