{{#widget:Qwant}}
« Le Sida, vivre avec » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
(Enregistré en utilisant le bouton « Enregistrer et continuer » du formulaire) |
Aucun résumé des modifications |
||
| (Une version intermédiaire par un autre utilisateur non affichée) | |||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{ficheFilm | {{ficheFilm | ||
|corpus=Crp:Corpus-13 | |||
|Titre=Le Sida, vivre avec | |Titre=Le Sida, vivre avec | ||
|serie=Sida, un syndrome à connaître | |serie=Sida, un syndrome à connaître | ||
| Ligne 105 : | Ligne 106 : | ||
''Vivre la maladie : les différents stades psychologiques traversés'' | ''Vivre la maladie : les différents stades psychologiques traversés'' | ||
Dans un parc, assis sur un banc, un Christian Gouley-Gelly parle. Plan fixe, un seul plan de coupe sur près de 5 minutes d’interview. Celui-ci, éloigné, isole l’intervenant et son interlocuteur, créant un espace d’écoute pour le jeune homme. | Dans un parc, assis sur un banc, un Christian Gouley-Gelly parle. Plan fixe, un seul plan de coupe sur près de 5 minutes d’interview. Celui-ci, éloigné, isole l’intervenant et son interlocuteur, créant un espace d’écoute pour le jeune homme. Son regard est grave, son visage marqué. Le propos, clair et nettement formulé, est entrecoupé de silences : le jeune homme montre ainsi qu'il a longuement réfléchi sur son expérience. Il a été hospitalisé en 1985 pour dépression. Des sérologies ont été réalisées, sans qu'il ait été au préalable prévenu. Il lui a été annoncé une sérologie positive pour le sida et d’autres maladies vénériennes. « On m'a balancé ça, sans ménagement ». La brutalité de l’annonce est allée jusqu’à empirer ses problèmes psychologiques. | ||
Le jeune homme explique que sa réaction a connu plusieurs phases : révolte, colère, envie de contaminer à son tour, puis acceptation de la maladie. Ces propos ne sont pas sans rappeler le « le modèle en cinq étapes de l'attitude face à la mort décrit par Elisabeth Kübler-Ross : heurt, refus, colère, marchandage, acceptation » et décrit par Michael Pollak dans son ouvrage Les homosexuels et le sida. L’acceptation de la maladie implique d’en parler à son entourage. Mais Christian a été blessé par l’intolérance de certains, plus que par la maladie elle-même. Il ne fait pas de projets à long terme, il vit au jour le jour, en se réjouissant des petites joies du quotidien. Il n’attend pas immédiatement quelque chose de la science. « Il faut laisser travailler les scientifiques, ils trouveront bien quelque chose. » | Le jeune homme explique que sa réaction a connu plusieurs phases : révolte, colère, envie de contaminer à son tour, puis acceptation de la maladie. Ces propos ne sont pas sans rappeler le « le modèle en cinq étapes de l'attitude face à la mort décrit par Elisabeth Kübler-Ross : heurt, refus, colère, marchandage, acceptation » et décrit par Michael Pollak dans son ouvrage Les homosexuels et le sida. L’acceptation de la maladie implique d’en parler à son entourage. Mais Christian a été blessé par l’intolérance de certains, plus que par la maladie elle-même. Il ne fait pas de projets à long terme, il vit au jour le jour, en se réjouissant des petites joies du quotidien. Il n’attend pas immédiatement quelque chose de la science. « Il faut laisser travailler les scientifiques, ils trouveront bien quelque chose. » | ||
}} | }} | ||
|Notes complémentaires={{HTNotes | |Notes complémentaires={{HTNotes | ||
|Langue=fr | |Langue=fr | ||
|Texte=Le témoignage de Lorenzo Thinès sur l’expérience de l’aide aux malades ainsi que l’intervention de Christian Gouley-Gelly à la journée mondiale de la lutte contre le sida 1989 sont disponibles dans l’ouvrage ''AIDES : solidaires'' de Emmanuel Hirsch (1991) | |Texte=Le témoignage de Lorenzo Thinès sur l’expérience de l’aide aux malades ainsi que l’intervention de Christian Gouley-Gelly à la journée mondiale de la lutte contre le sida 1989 sont disponibles dans l’ouvrage ''AIDES : solidaires'' de Emmanuel Hirsch (1991). | ||
Le vécu des malades à l’époque du tournage des films est documenté dans l’ouvrage de Michael Pollak, ''Les homosexuels et le sida'' (1988). Le sociologue est lui-même membre du Comité national d’AIDES jusqu’en 1989. L’équipe du film prévoyant à l’origine d’interroger « des sociologues ou des psychologues », il est envisageable que ses travaux aient pu servir de guide pour la réalisation du film. | Le vécu des malades à l’époque du tournage des films est documenté dans l’ouvrage de Michael Pollak, ''Les homosexuels et le sida'' (1988). Le sociologue est lui-même membre du Comité national d’AIDES jusqu’en 1989. L’équipe du film prévoyant à l’origine d’interroger « des sociologues ou des psychologues », il est envisageable que ses travaux aient pu servir de guide pour la réalisation du film. | ||
Dernière version du 21 février 2024 à 15:12
Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage du film ou des sous-titres , veuillez essayer un autre navigateur.
Titre :
Le Sida, vivre avec
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
17 minutes
Format :
Parlant - Couleur - video
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Pathologie du système uro-génital. Affections urinaires et génitales
- Maladies infectieuses et contagieuses, fièvres
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet, Maryse Contal, Nathan Kraemer

