{{#widget:Qwant}}
« L'infirmière » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
| (13 versions intermédiaires par 3 utilisateurs non affichées) | |||
| Ligne 2 : | Ligne 2 : | ||
|Titre=L'infirmière | |Titre=L'infirmière | ||
|serie=Informations pour l'orientation | |serie=Informations pour l'orientation | ||
| | |anneeProd=1976 | ||
|anneeDiff=1976 | |||
|formatFilm=16 mm | |||
|formatCouleur=Noir et blanc | |formatCouleur=Noir et blanc | ||
|formatSon=Parlant | |formatSon=Parlant | ||
| Ligne 8 : | Ligne 10 : | ||
|paysProd=France | |paysProd=France | ||
|languesOrigine=fr | |languesOrigine=fr | ||
|archives=Réseau Canopé | |||
|genre=Documentaire | |genre=Documentaire | ||
|duree=27 | |duree=27 | ||
|Clé de tri=infirmière | |||
|Audience=Nationale | |Audience=Nationale | ||
|etatFiche= | |etatFiche=Validée | ||
|Orthographe=Non | |Orthographe=Non | ||
|avertissements=Standard | |avertissements=Standard | ||
| Ligne 24 : | Ligne 28 : | ||
|Musique et bruitages=Non | |Musique et bruitages=Non | ||
|Images communes avec d'autres films=Non | |Images communes avec d'autres films=Non | ||
|admNotice=Emmanuel Nuss | |||
|Sujet={{HTSujet | |Sujet={{HTSujet | ||
|Langue=fr | |Langue=fr | ||
| Ligne 43 : | Ligne 48 : | ||
|Contexte={{HTCont | |Contexte={{HTCont | ||
|Langue=fr | |Langue=fr | ||
|Texte=Exercée depuis le Moyen-Age par des religieuses, notamment les Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul, la profession d’infirmière se laïcise après la Révolution Française. A partir du milieu du XIXe siècle, Florence Nightingale organise la formation des infirmières à Londres. Son modèle inspire le docteur Bourneville, médecin militaire, qui crée les premières écoles publiques et laïques d’infirmières. Le métier se professionnalise durant la première moitié du XXe siècle, période où coexistent les trois filières d’infirmière Croix-Rouge, religieuses et infirmières diplômées d’écoles. La profession se libéralise dans la foulée de Mai | |Texte=Exercée depuis le Moyen-Age par des religieuses, notamment les Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul, la profession d’infirmière se laïcise après la Révolution Française. A partir du milieu du XIXe siècle, Florence Nightingale organise la formation des infirmières à Londres. Son modèle inspire le docteur Bourneville, médecin militaire, qui crée les premières écoles publiques et laïques d’infirmières. Le métier se professionnalise durant la première moitié du XXe siècle, période où coexistent les trois filières d’infirmière Croix-Rouge, religieuses et infirmières diplômées d’écoles. La profession se libéralise dans la foulée de Mai 68 et les anciennes tenues sont abandonnées pour de simples blouses de travail. | ||
Au cours de l'émission ''L'infirmière'', l’ensemble des missions liées à cette profession et les difficultés parfois rencontrées, notamment en termes de reconnaissance de leur statut, sont mis en évidence. En effet, l’évolution du système hospitalier pendant le XXe siècle a engendré une redéfinition du rôle de l’infirmière et les événements sociaux de 1968 ont contribué à faire avancer les réflexions à ce sujet. C’est ainsi que la loi du 31 mai 1978 reconnaît officiellement son « rôle propre », et que les soins infirmiers deviennent une discipline à part entière, et peuvent par conséquent s’enrichir d’une pratique et d’un savoir spécifiques. (notice Canopé) | |||
}} | }} | ||
|Direction regard spectateur={{HTDirige | |Direction regard spectateur={{HTDirige | ||
| Ligne 81 : | Ligne 88 : | ||
Plan d’ensemble. L’infirmière marche dans le couloir du service, les bras chargés de boîtes. | Plan d’ensemble. L’infirmière marche dans le couloir du service, les bras chargés de boîtes. | ||
Retour au plan moyen. | Retour au plan moyen. L’intervieweur demande si une jeune infirmière passe obligatoirement par le service de nuit. La collègue de l’infirmière répond qu’elle est d’abord stagiaire durant deux semaines de jour afin se familiariser avec la vie du service, puis qu’elle effectue soit un an de nuit ou de ans de garde selon ce que décide le directeur. Elle-même a maintenant terminé sa garde de nuit et prendra la suivante le soir même à 21h. | ||
Autre plan moyen. La jeune infirmière entre dans une pièce où l’une de ses collègues vide le contenu d’une seringue dans un flacon posé sur le plateau supérieur d’un chariot. Elle-même y dépose un sachet, pose une question à sa collègue puis sort brièvement du champ de la caméra ? Elle repart ensuite avec un autre sachet après avoir échangé quelques mots avec sa collègue, laquelle continue son travail. | Autre plan moyen. La jeune infirmière entre dans une pièce où l’une de ses collègues vide le contenu d’une seringue dans un flacon posé sur le plateau supérieur d’un chariot. Elle-même y dépose un sachet, pose une question à sa collègue puis sort brièvement du champ de la caméra ? Elle repart ensuite avec un autre sachet après avoir échangé quelques mots avec sa collègue, laquelle continue son travail. | ||
| Ligne 106 : | Ligne 113 : | ||
Zoom avant et plan rapproché poitrine. Un infirmière forme à la préparation de médicaments des élèves infirmières. Tenant un flacon dans les mains, elle leur pose plusieurs questions sur ce qu’elle doit faire. D’abord réaliser le « vide » donc l’absence d’air potentiellement pollué par des poussières ou des germes, puis inscrire les nom et prénom du malade, le numéro du lit, l’heure et le contenu du flacon. | Zoom avant et plan rapproché poitrine. Un infirmière forme à la préparation de médicaments des élèves infirmières. Tenant un flacon dans les mains, elle leur pose plusieurs questions sur ce qu’elle doit faire. D’abord réaliser le « vide » donc l’absence d’air potentiellement pollué par des poussières ou des germes, puis inscrire les nom et prénom du malade, le numéro du lit, l’heure et le contenu du flacon. | ||
Plan d’ensemble. Cinq élèves infirmières sont questionnées sur leur formation. | Plan d’ensemble. Cinq élèves infirmières sont questionnées sur leur formation. L’intervieweur, hors-champ, leur demande l’origine de leur surnom de « petites bleues ». L’un d’elles répond qu’elles sont en « première année » et qu’elles portent un insigne bleu. Il s’enquiert de savoir comment on devient élève. Zoom avant sur le visage d’une autre élève qui indique que le recrutement se fait sur titre après l’obtention du baccalauréat ou sur concours. La caméra se déplace ensuite sur sa voisine de droite qui répond à une question sur la durée et le contenu de la formation : 28 mois de cours théoriques en école avec des monitrices et des médecins, et pratiques « en stage à l’hôpital de Bondy » au sein d’une équipe soignante. Zoom arrière puis avant sur une troisième infirmière. L’interviewer demande si elles paient leurs études. Celle-ci répond qu’un contrat est signé, lequel les engage à travailler pendant cinq ans pour Assistance Publique – Hôpitaux de Paris avec remboursement d’études ou rachat de contrat dans le cas contraire. | ||
[14’24] | [14’24] | ||
| Ligne 120 : | Ligne 127 : | ||
Plan général. La première infirmière passe d’une chambre à l’autre en traversant le couloir principal du service. | Plan général. La première infirmière passe d’une chambre à l’autre en traversant le couloir principal du service. | ||
Autre plan rapproché poitrine et zoom avant. Face à la caméra, le médecin du service, un stéthoscope autour du cou, dit qu’il attend « beaucoup de choses » d’une infirmière. Il insiste sur le rôle traditionnel de l’infirmière comme lien entre les soins prescrits et ceux reçus par le patient, ce que complique l’évolution des techniques et de « l’abord psychologique ». Son rôle reste important dans un hôpital moderne. A une question sur les qualités qu’il attend d’une infirmière, il répond qu’elles doivent avoir des aptitudes humaines et techniques et | Autre plan rapproché poitrine et zoom avant. Face à la caméra, le médecin du service, un stéthoscope autour du cou, dit qu’il attend « beaucoup de choses » d’une infirmière. Il insiste sur le rôle traditionnel de l’infirmière comme lien entre les soins prescrits et ceux reçus par le patient, ce que complique l’évolution des techniques et de « l’abord psychologique ». Son rôle reste important dans un hôpital moderne. A une question sur les qualités qu’il attend d’une infirmière, il répond qu’elles doivent avoir des aptitudes humaines et techniques auxquelles aucun appareil ne peut se substituer. Il ajoute que la collaboration médecin-infirmière peut atténuer les effets de l'hospitalisation sur le malade et accélérer la guérison de celui-ci. | ||
[17’45] | |||
'''Réflexions des infirmières sur leur métier''' | |||
[17’45] | |||
Plan général, zoom avant, plans rapprochés poitrine puis à nouveau plan général. Les infirmières du service sont regroupées dans la salle de pause pour y boire le café. La première infirmière précise qu’elle essaient de se retrouver ainsi le matin, mais qu’elles ne sont jamais toutes là. A l'intervieweur qui leur pose la question des conditions de travail, elle-même et l’une de ses collègues répondent que le personnel manque aussi mais que « ce n’est pas trop la bousculade », malgré les prises de sang, le petit-déjeuner et les comprimés à donner. Il lui demande si les journées sont similaires ou les imprévus nombreux. Elle explique que cela dépend des malades et que les entrants, « trois fois par semaine », sont prioritaires dans l’attribution des soins à leur arrivée par rapport aux autres malades. | |||
Zoom avant et plan rapproché poitrine. A la question de la satisfaction du travail posée par l'intervieweur, le seul infirmier de l’équipe que c’est ce qu’ils recherchent dans la profession. Il ajoute qu’ils peuvent s’illusionner dans la relation avec le malade et « l’apport psychologique » qui devrait en être le corollaire, mais que les contraintes de temps les ramènent à la réalité de l’insuffisance de ces contacts. Un zoom arrière révèle le visage de profil de l'intervieweur. L’objectif de la caméra circule ensuite sur les visages des infirmières et s’arrête sur la première qui précise qu’elles doivent souvent réorienter les membres de la famille vers le médecin. | |||
Autre plan rapproché poitrine. L'intervieweur en hors champ fait part à l’infirmier de son étonnement de le rencontrer dans ce métier. Celui-ci reconnaît que l’image du métier est féminine, mais il estime que ce n’est pas nécessairement le cas et considère qu’un homme peut aussi assumer les qualités demandées. Il revient sur les préjugés du métier, les infirmières supposées plus « maternelles » alors qu’il considère que le but n’est pas d’infantiliser les malades mais de leur rendre leur autonomie. | |||
[21’20] | |||
Plan fixe, plan rapproché taille et plan moyen. Les deux voyants d’un panneau fixé à un mur s’allument alternativement. La première infirmière entre dans la chambre du patient ayant eu auparavant le souffle court et qui lui demande pourquoi elle ne lui a « pas souri tout à l’heure ». Celle-ci prend la main qui lui tend et lui répond qu’elle n’a « pas eu le temps », avant de repartir. | |||
Plan général. Les infirmières s’affairent dans les couloirs du service. | |||
Plan rapproché taille, plan arrière et plan moyen. La première infirmière est assise à un bureau. A l’une de ses collègues qui entre dans la pièce, elle indique qu’elle « n’a encore pas son cahier aujourd’hui » du fait de la longueur des visites et lui signale qu’une nouvelle patiente, apparemment âgée, est entrée dans le service. Elle sort d’une enveloppe le dossier correspondant et y recherche le motif de son hospitalisation, sans toutefois le trouver. Zoom avant et à nouveau plan rapproché taille puis gros plan de face sur son visage. Elle signale aussi à sa collègue le malaise d’une « petite diabétique » se trouvant « chambre 5 ». Elle lui rapporte les dispositions prises et consistant en l’injection d’insuline « toute les quatre heures ». | |||
[22’57] | |||
Plan fixe. L’horloge accrochée dans le couloir du service indique 3 heures. Plan panoramique, zoom avant et plan moyen. Depuis l’une des fenêtres d’une aile voisine, l’objectif de la caméra se déplace sur la façade du bâtiment dans lequel se trouve le service et s’arrête à une fenêtre où l'intervieweur, vu de dos, demande à la première infirmière qui est face à lui si la modernité de l’hôpital change le travail. Elle estime ce confort bénéfique pour les malades et les infirmières. Zoom avant. A la question sur la similitude du travail avec celui d’un autre établissement, elle répond que les horaires et les soins sont identiques qu’ailleurs, mais que la modernité les facilite. Le journaliste lui demande ensuite de décrire son travail. Elle indique travailler dans un service de médecine, de jour entre 6 et 15h, ce qui « permet une vie familiale » que la coopération de son mari rend « vivable », à l’exception des week-ends. L’entretien se poursuit sur le contact avec les malades et l’esprit d’équipe, qui sont ce qui lui plait le plus dans son métier. Elle ne se voit pas travailler comme infirmière libérale, bien que son diplôme le lui permette, et l’hôpital lui « convient très bien ». Elle reconnait cependant que le travail est difficile, familialement par l’absence de week-ends et éreintant en lui-même, et elle avoue que la fatigue est souvent présente. | |||
Plan général. Une activité continue règne dans le couloir du service. | |||
Plan panoramique. Le film se termine sur la sortie de la première infirmière de la garderie où elle a récupéré ses enfants après la fin de son service. L’objectif de la caméra la suit alors qu’elle se dirige vers la cité HLM où elle habite. | |||
[27’23] | |||
}} | }} | ||
}} | }} | ||
Dernière version du 25 mars 2025 à 10:37
Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage du film ou des sous-titres , veuillez essayer un autre navigateur.
Titre :
L'infirmière
Série :
Année de production :
Pays de production :
Année de diffusion :
1976
Réalisation :
Durée :
27 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Emmanuel Nuss

