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« Magazine féminin : orthophonie » : différence entre les versions
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|intervenants= | |intervenants=Lucile Cooperman | ||
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|Texte= | |Texte=Nous assistons à l’émission « magazine féminin » nous présentant le métier d’orthophoniste et ses compétences. Dans cet extrait, nous verrons en particulier deux séances de rééducation orthophonique. | ||
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La même année, en réaction au refus de le SNO de prendre en compte certains diplômes pour l'attribution du titre d'orthophoniste par la "Commission de qualification" - notamment les formations de "rééducateurs de la dyslexie, dysorthographie et dyscalculie" assurées sous la responsabilité de Claude Chassagny à Lyon, Georges Fronsacq à Strasbourg et Roger Mucchielli à Nantes, ainsi que le diplôme de "technicien spécialisé en rééducation orthophonique" délivré par l'Institut de psychologie appliquée et d'hygiène mentale de l'université de Clermont-Ferrand (formation assurée par le docteur Doussinet, psychiatre), les praticiens formés à Clermont-Ferrand créent le Syndicat national indépendant des orthophonistes (SNIO). Ils obtiennent gain de cause : le diplôme de Clermont-Ferrand est reconnu. Les rééducateurs de dyslexie se constituent également en syndicat : le Syndicat national des rééducateurs de dyslexie (SNRD)<br> | La même année, en réaction au refus de le SNO de prendre en compte certains diplômes pour l'attribution du titre d'orthophoniste par la "Commission de qualification" - notamment les formations de "rééducateurs de la dyslexie, dysorthographie et dyscalculie" assurées sous la responsabilité de Claude Chassagny à Lyon, Georges Fronsacq à Strasbourg et Roger Mucchielli à Nantes, ainsi que le diplôme de "technicien spécialisé en rééducation orthophonique" délivré par l'Institut de psychologie appliquée et d'hygiène mentale de l'université de Clermont-Ferrand (formation assurée par le docteur Doussinet, psychiatre), les praticiens formés à Clermont-Ferrand créent le Syndicat national indépendant des orthophonistes (SNIO). Ils obtiennent gain de cause : le diplôme de Clermont-Ferrand est reconnu. Les rééducateurs de dyslexie se constituent également en syndicat : le Syndicat national des rééducateurs de dyslexie (SNRD)<br> | ||
'''1965 : Reconnaissance des formations de rééducateurs de dyslexie.''' Mise en place des premiers centres de formation d'orthophonie dans les facultés de médecine. (NB : À Strasbourg, la formation de rééducateurs en dyslexie puis d'orthophonistes à partir de 1973 a été assurée par l'ADOPSED jusqu'en 1985. La première promotion formée à l'école d'orthophonie de la faculté de médecine de l'université de Strasbourg est la promotion 1987-1991)<br> | '''1965 : Reconnaissance des formations de rééducateurs de dyslexie.''' Mise en place des premiers centres de formation d'orthophonie dans les facultés de médecine. (NB : À Strasbourg, la formation de rééducateurs en dyslexie puis d'orthophonistes à partir de 1973 a été assurée par l'ADOPSED jusqu'en 1985. La première promotion formée à l'école d'orthophonie de la faculté de médecine de l'université de Strasbourg est la promotion 1987-1991)<br> | ||
<br> | '''1966''' : 52% des ménages possèdent un téléviseur noir et blanc. 5000 heures d’émissions ont été produites. Dans la distribution des programmes, les actualités représentent près de 20 % des émissions, le sport 7 %, les variétés 13,5 %, les films 23 % et la jeunesse 6,5 %<br> | ||
Pour une chronologie plus complète (jusqu'en 2021) de la profession d'orthophoniste, des | |||
Pour une chronologie plus complète (jusqu'en 2021) de la profession d'orthophoniste, des extraits des textes réglementaires et quelques éléments démographiques, voir [[Crp:Corpus-2]] | |||
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|Direction regard spectateur={{HTDirige | |Direction regard spectateur={{HTDirige | ||
|Langue=fr | |Langue=fr | ||
|Texte=Ce | |Texte=Ce programme étant une émission de télévision, la présentatrice s’adresse directement à la caméra et capte donc facilement le regard des téléspectateurs. Pendant les séances orthophoniques, on observe vraiment un contraste entre le premier et le deuxième enfant. Le premier évite de regarder la caméra c’est plutôt le trajet du guide-langue qui oriente le regard du spectateur vers la bouche de l'enfant. Le deuxième, au contraire, fixe attentivement la caméra. Le téléspectateur a donc deux façons de suivre une séance, soit immergé directement grâce au regard de l’enfant, soit, au contraire en gardant une certaine distance, comme une personne extérieure. | ||
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|Présentation médecine={{HTPrés | |Présentation médecine={{HTPrés | ||
|Langue=fr | |Langue=fr | ||
|Texte=Cette vidéo a surtout une vertu préventive, l’orthophonie y est présentée comme une solution pour les enfants ayant été opéré de division palatine, ou ayant des troubles du langage. Le statut légal de la profession a été décrétée il y a seulement 2 ans, peu de gens connaissent encore cette médecine. | |||
Mme Cooperman encourage d'ailleurs les parents à ne pas hésiter à aller chez une orthophoniste, et surtout à suivre le parcours de leurs enfants. | |||
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|Lieu projection={{HTProj | |Lieu projection={{HTProj | ||
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|Texte=Introduction | |||
L’extrait commence sur un plateau télé, avec en fond un décor fait d’arbre et de végétation. On y trouve la présentatrice de l’émission qui, en regardant la caméra, nous invite à nous pencher sur la rubrique santé de ce magazine féminin. Elle présente ensuite Mme Lucile COOPERMAN, venue parler de la réadaptation du langage chez les enfants. La présentatrice continue en nous expliquant le déroulé de l’émission, c’est-à-dire tout abord une visite à Mme Rédélande, une orthophoniste de Châlons-Sur-Marne, puis dans un centre de réadaptation scolaire de la Marne à Reims pour assister à deux séances de rééducation. (23 sec) | |||
1ère séance de rééducation | |||
Le décor change, pour s’ouvrir sur l’orthophoniste, Mme Rédélande. Elle explique son travail, et plus globalement celui de toutes les orthophonistes de Chalons depuis 10 ans. Elle explique suivre minutieusement les méthodes de Mme Borel-Maisonny, créatrice de l’orthophonie dans son ampleur actuelle, et particulièrement pour la rééducation des opérés de division palatine, ou d’insuffisance vélaire. Elle nous présente ensuite un cas opéré il y a 1 an à Paris. Elle lui pose une série de questions auxquelles il répond : | |||
- « Dit nous ton nom. | |||
- Gérard | |||
- Quel âge as-tu ? | |||
- 11 ans et demi » | |||
Gérard a un petit cheveu sur la langue, et il semble avoir un excès de salive dans la bouche, qui le met en difficulté pour déglutir. Il reste néanmoins facile à comprendre, et il est certain que la rééducation orthophonique y est pour quelque chose. L’orthophoniste lui fait ensuite faire des exercices, ici elle le fait compter, en commençant à partir de 55 jusqu’à 60. Ensuite, la caméra change d’angle pour avoir un point de vue différent sur Gérard, et pour pouvoir zoomer sur ses expressions et son articulation. Une fois arrivé à 65, elle change d’exercice, en lui mettant un guide-langue dans la bouche. Elle lui fait répéter après elle des syllabes dites compliquées comme : « spé » « spa » « spi » (à ce moment, le guide langue glisse de la bouche de Gérard, il arrive tout de même à prononcer le « spi »). Mme Rédélande finit par enlever définitivement le guide-langue de la bouche de l’enfant et il répète après elle différentes syllabes ou différents mots. Elle place le guide-langue certains moments, lorsque Gérard a du mal à bien prononcer. Elle conclut en nous assurant que dans quelques mois il y arriverait très bien tout seul. (1 min 50) | |||
Schéma d’une division palatine | |||
L’ajout de ce schéma de division palatine, avant et après opération est assez étrangement introduit. Il n’y a pas d’explication, la légende est très petite, les dessins plutôt enfantins et la durée de vision du schéma est minime. Pour une orthophoniste, ou pour un médecin, ce schéma semble évident, mais pour un téléspectateur, installé devant sa télévision chez lui, cela ne l’est pas forcément. (2 min) | |||
2ème séance orthophonique | |||
Le décor change encore une fois pour s’ouvrir directement sur un enfant qui regarde très souvent la caméra. Il est en pleine séance avec une orthophoniste. Elle lui demande de regarder sa bouche pour reproduire le même chose qu’elle et faire le son « fff », pour cela, elle replace souvent la bouche de l’enfant à l’aide de ses deux mains, en lui demandant de bien placer « sa petite lèvre » sous ses dents. Elle est très encourageante, en lui signalent à chaque fois qu’il réussit un exercice, elle rigole avec lui et fait des remarques comme « oui c’est dur » quand il montre un peu de difficulté. Elle lui fait ensuite répéter des syllabes comme « fa » il n’y arrive pas vraiment et répète « tsa ». La caméra change d’angle pour nous montrer l’orthophoniste cette fois ci, elle demande au garçon ce qu’il voit et il lui répond « tchocolat », avec le son « t » devant le « ch ». Elle lui demande donc de regarder sa bouche et « d’avancer les lèvres loin loin loin ». En formant un rond avec sa bouche elle prononce le « ch ». La caméra revient sur le petit garçon, qui fixe d’ailleurs celle-ci, et prononce différentes syllabes comportant le son « ch », l’orthophoniste place encore ses mains sur ses joues pour bien faire le son voulu. A la fin de l’exercice, il arrive à lentement prononcer « chocolat ». (3 min 04) | |||
La caméra change encore une fois d’angle, cette fois-ci, on voit les deux personnes, l’orthophoniste et le petit garçon, elle lui demande de prononcer le mot « vélo » en utilisant les signes de Mme Borel-Maisonny. Pour le son « v » elle lui demande faire le vent, l’enfant a du mal et prononce « délo ». Elle essaie une autre méthode en lui faisant réciter les syllabes contenant le son « v » comme « va » « vo » « vi » « vu » « vou », ou pour celle-ci, il prononce « dou », elle le corrige immédiatement en lui faisant remarquer « qu’il n’a pas soufflé », et finalement après s’être rattrapé, « qu’il fait bien le vent ». Tous ces exercices sont basés sur un effet miroir, l’enfant observe attentivement l’orthophoniste, qui exagère ses expressions, et il s’efforce de les reproduire. (3min 54) | |||
Conclusion de Mme COOPERMAN | |||
Le décor s’ouvre cette fois-ci sur Mme COOPERMAN, nous sommes de retour sur le plateau télé. Elle remercie les orthophonistes qui ont présentés leur travail. Elle parle ensuite d’un groupe de parents, qui a accomplis un effort important dans la région, en ayant pris à cœur leurs responsabilités, et se sont associés pour offrir aux parents dont les enfants présentent des difficultés du langage l’aide compétente d’orthophoniste qualifiées. Elle somme les parents avec un enfant ayant des troubles du langage de ne pas attendre qu’il soit trop tard, et de le conduire sans tarder à un médecin. Elle insiste en expliquant qu’un trouble non rééduqué ou rééduqué trop tardivement peut considérablement gêner un enfant scolairement parlant, ou professionnellement parlant plus tard. Le médecin prescrira des séances orthophoniques seulement si nécessaire, et adressera la famille à l’orthophoniste la plus proche. Elle conseille également aux parents d’activement participer à la rééducation de leurs enfants pour aider la spécialiste, et pour accélérer la guérison de l’enfant. (5min 02) | |||
En effet, le statut légal de la profession n’a été reconnu que très récemment, beaucoup de parents ignorent ce qu’est une orthophoniste, ainsi, cette émission a un but explicatif, pour faire découvrir toutes les facettes de cette profession au grand public, et préventive pour les parents dont les enfants ont des troubles du langages. | |||
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Dernière version du 19 avril 2024 à 06:27
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Titre :
Magazine féminin : orthophonie
Année de production :
Pays de production :
Intervenants :
Durée :
5 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc -
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Oui.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Oui.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Anna Hopp

