{{#widget:Qwant}}
« Dormir » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
(Enregistré en utilisant le bouton « Enregistrer et continuer » du formulaire) |
Aucun résumé des modifications |
||
| (3 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées) | |||
| Ligne 29 : | Ligne 29 : | ||
|Images communes avec d'autres films=Oui | |Images communes avec d'autres films=Oui | ||
|Detail images communes avec d'autres films=Autoportrait d'un schizophrène | |Detail images communes avec d'autres films=Autoportrait d'un schizophrène | ||
|admNotice=Caroline Ruebrecht | |admNotice=Caroline Ruebrecht; Joël Danet | ||
|Sujet={{HTSujet | |Sujet={{HTSujet | ||
|Langue=fr | |Langue=fr | ||
| Ligne 92 : | Ligne 92 : | ||
Reproductions d'œuvres d'art sur le thème du sommeil dont ''Le cauchemar'' de Johann Heinrich Füssli, 1781. Commentaire sur fond de la même musique que lors du générique : « Le tiers de notre existence étant consacré à dormir, il est normal que cette manifestation ait depuis toujours stimulé l'intérêt, dans l'art notamment, où le thème du sommeil et du rêve tient une place importante." Apparition de sarcophages sur fond noir. "Pour les anciens philosophes, le sommeil était également lié à la mort. Et pendant longtemps, ces deux phénomènes ont été confondus." - Vues d'une lionne et d'une chauve-souris entrain de dormir. « Chez les animaux, la diversité des formes du sommeil est grande selon les espèces. Quoi qu'il en soit, le sommeil intrigue toujours l'homme qui met en œuvre pour en percer les secrets, les méthodes et les techniques les plus perfectionnées. »<br /> | Reproductions d'œuvres d'art sur le thème du sommeil dont ''Le cauchemar'' de Johann Heinrich Füssli, 1781. Commentaire sur fond de la même musique que lors du générique : « Le tiers de notre existence étant consacré à dormir, il est normal que cette manifestation ait depuis toujours stimulé l'intérêt, dans l'art notamment, où le thème du sommeil et du rêve tient une place importante." Apparition de sarcophages sur fond noir. "Pour les anciens philosophes, le sommeil était également lié à la mort. Et pendant longtemps, ces deux phénomènes ont été confondus." - Vues d'une lionne et d'une chauve-souris entrain de dormir. « Chez les animaux, la diversité des formes du sommeil est grande selon les espèces. Quoi qu'il en soit, le sommeil intrigue toujours l'homme qui met en œuvre pour en percer les secrets, les méthodes et les techniques les plus perfectionnées. »<br /> | ||
'''Expérimentations | '''Expérimentations pour étudier les cycles du sommeil''' | ||
Dans un laboratoire, un jeune homme étendu sur un lit est relié à des appareils électroniques par des capteurs disposés à l'endroit de son coeur et différents endroits de son crâne. " Depuis 1953, date de la découverte de la phase des mouvements oculaires, les neurophysiologistes ont considérablement fait avancer nos connaissances grâce aux techniques d'enregistrement polygraphique : électroencéphalogramme, électrocardiogramme." Sur fond d'une musique électronique un tantinet anxiogène, présentation des 4 stades de profondeur du sommeil sur fond de dessins successifs qui les illustrent avec une femme en train de dormir. En transparence, des courbes de diagrammes indiquent le tracé électroencéphalographique et les types d'ondes associées. Graphique qui explique les cycles auxquels correspondent les stades. Retour sur l'expérience : gros plan sur le jeune homme sur lequel elle est pratiquée, dézoom pour le montrer alité, prêt à dormir, puis la vitre qui le sépare de la régie d'observation : analyse de la respiration, du tracé électroencéphalographique (le tracé défile à l'écran : les lumières s'éteignent, un rideau couvre la vitre. Alternance de vues de l'homme en train de dormir, variant ses attitudes selon le stade de sommeil qu'il atteint, et de vues de tracés encéphalographiques qui traduisent ses mouvements oculaires. Explications des variations de la durée du sommeil selon l'âge du sujet ; un graphique en forme d'horloge-globe montre les segments de temps occupés à dormir sur 24h selon qu'on est nourrisson, adulte, ou vieillard : les nourrissons comme les personnes âgées connaissent un sommeil "polyphasique". | Dans un laboratoire, un jeune homme étendu sur un lit est relié à des appareils électroniques par des capteurs disposés à l'endroit de son coeur et différents endroits de son crâne. " Depuis 1953, date de la découverte de la phase des mouvements oculaires, les neurophysiologistes ont considérablement fait avancer nos connaissances grâce aux techniques d'enregistrement polygraphique : électroencéphalogramme, électrocardiogramme." Sur fond d'une musique électronique un tantinet anxiogène, présentation des 4 stades de profondeur du sommeil sur fond de dessins successifs qui les illustrent avec une femme en train de dormir. En transparence, des courbes de diagrammes indiquent le tracé électroencéphalographique et les types d'ondes associées. Graphique qui explique les cycles auxquels correspondent les stades. Retour sur l'expérience : gros plan sur le jeune homme sur lequel elle est pratiquée, dézoom pour le montrer alité, prêt à dormir, puis la vitre qui le sépare de la régie d'observation : analyse de la respiration, du tracé électroencéphalographique (le tracé défile à l'écran : les lumières s'éteignent, un rideau couvre la vitre. Alternance de vues de l'homme en train de dormir, variant ses attitudes selon le stade de sommeil qu'il atteint, et de vues de tracés encéphalographiques qui traduisent ses mouvements oculaires. Explications des variations de la durée du sommeil selon l'âge du sujet ; un graphique en forme d'horloge-globe montre les segments de temps occupés à dormir sur 24h selon qu'on est nourrisson, adulte, ou vieillard : les nourrissons comme les personnes âgées connaissent un sommeil "polyphasique". Graphique sur les variations de proportion du temps de sommeil rapide selon l'âge du sujet, avec le cas la femme enceinte.(07:10) | ||
'''Énigmes du rêve, interprétation psychanalytique''' | |||
"Dormir, c'est aussi rêver. Les fonctions du rêve sont encore loin d'être élucidées". Succession ultrarapide de photogrammes issus de ''Ballet sur un thème paraphrénique'' que Duvivier a réalisé pour Sandoz en 1962 (dont une séquence montrant une ouverture à l'infini d'une double porte rouge qu'Éric Duvivier va remployer dans sa réalisation pour Sandoz en 1978 : ''Autoportrait d'un schizophrène''). Développement du commentaire sur l'interprétation psychanalytique du rêve, "la voie royale qui mène à l'inconscient" : "C'est l'accomplissement d'un désir. Encore faut-il le déchiffrer. Il faut déceler à partir de son contenu manifeste son contenu latent, c'est-à-dire sa réelle signification." Le commentaire enchaîne sur les perturbations du "processus sommeil-rêve" par des "altérations de l'équilibre physiologique et psychologique du sujet". La séquence se conclut par une interrogation du commentaire qui introduit à la nouvelle partie du film qui va suivre : "Que nous disent les insomniaques?" (08:12) | |||
'''Témoignages sur les insomnies''' | |||
Filmés en plan serré, plusieurs patientes et patients racontent leur rapport au sommeil, le vécu de leurs insomnies. Une femme dans la quarantaine les lie à ses angoisses qui « viennent de l'enfance ». Un homme raconte ses difficultés à trouver le sommeil, et lie ses cauchemars à la perte d'un enfant qui avait huit ans. Un autre homme explique passer plusieurs nuits blanches et que sont apparus des maux de tête et une dépression. Unefemme parle de ses états dépressifs : elle s'angoisse de plus en plus en pensant qu'elle ne dormira pas ; ses problèmes sont en début de sommeil, elle parle de ses soucis quand les habitudes sont brisées ; des éléments de sa vie l'ont perturbé et ont amené la dépression et la perte de sommeil. Un adolescent raconte qu'il met très longtemps à s'endormir. Une femme dit prendre des médicaments pour s'endormir : « je pense que j'en ai pas vraiment besoin, mais psychologiquement, ça me sert ». Elle fait des cauchemars qui la réveillent. Commentaire : « Ainsi, les excès alcooliques, le surmenage, la tension émotionnelle, l'absence d'exercices physiques sont le plus souvent incriminés. Il est habituel que ces sujets abusent de somnifères qui conduisent à une escalade d'autant plus dangereuse qu'il s'agit d'automédication. Avant toute prescription, il faut penser aux contre-indications possibles, et notamment que l'abus d'alcool interdit les barbituriques. Il faut également être prudent chez les sujets ayant une appétence médicamenteuse excessive. » Une patiente explique que, dans son cas, l'alcool a permis de calmer ses angoisses, mais lui en a donné d'autres : son accoutumance à l'association des barbituriques et de l'alcool l'a amenée à changer de médicament. Gros plan sur les mains d'un homme qui parle à son tour (il se touche les mains). | |||
Le commentaire : « l'anxiété est le facteur déterminant chez la plupart des insomniaques... » À nouveau, l'image des boîtes de médicaments présentés en pré-générique : le commentaire précise que ceux qui apparaissent en double (en différents dosages) sont des anxiolytiques « … et que les anxiolytiques actuels sont bien plus maniables que les hypnotiques traditionnels (…). Les anxiolytiques, et particulièrement les benzodiazépines sont les médicaments les plus efficaces et les mieux tolérés. » Il insiste sur l'innovation de cette médication par rapport aux barbituriques traditionnellement utilisés dans les cas d'insomnie et les anxiolytiques.<br /> | |||
'''Épilogue ''' | |||
« Certes sommeil et anxiété ne nous ont pas encore révélé tous leurs secrets. Toutefois, les développements les plus récents, des méthodes d'exploration du sommeil dont les résultats sont analysés par ordinateur et leur confrontation avec l'approche psychologique du praticien, laissent présager une meilleure compréhension du sommeil et du rêve. » Derniers plans qui montrent des tracés encéphalographiques.<br /> | |||
Indications infographiques : "FIN" puis "Sciencefilm Wyeth-Byla". <br />Fonds Eric Duvivier code 442. | |||
}} | }} | ||
|Notes complémentaires={{HTNotes | |Notes complémentaires={{HTNotes | ||
Dernière version du 29 août 2024 à 16:43
Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage du film ou des sous-titres , veuillez essayer un autre navigateur.
Titre :
Dormir
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
24 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Médicament en fonction de leur action principale
- Troubles des fonctions et du métabolisme
- Séméiologie générale. Symptomatologie. Signes et symptômes. Examens. Diagnostic. Propédeutique
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Oui. Autoportrait d'un schizophrène
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Caroline Ruebrecht, Joël Danet

