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« Accouchement sans douleur 16863 » : différence entre les versions
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Le film se déroule à Saint-Denis- de Jouhet où Max Ploquin, médecin gynécologue accoucheur, avait débuté sa carrière comme médecin généraliste de 1959 à 1964. Avec l'aide de sa première épouse Nicole, alors sage-femme, il avait incité les femmes enceintes du Boischaut à suivre une préparation théorique et pratique destinée à leur rendre la maîtrise de l'accouchement. Dans les six premiers mois, le couple réalisera une soixantaine d'accouchements, le plus souvent à domicile mais aussi dans la clinique Pasteur, à La Châtre. Le Dr. Max Ploquin a ensuite exercé à la clinique Montaigne de Châteauroux. Sa devise était : « Accoucher ici comme à la maison ». La liberté de la mère était respectée, comme ses désirs : liberté de mouvement, de choix, de présence et d’accompagnement d’amis et familiers, de mode d’accouchement, d’alimentation, etc. La préparation vise à permettre à la future mère de faire naître en respectant le plus possible la physiologie durant toutes les phases de l’accouchement. Laisser le bébé suivre son propre chemin dont il a une connaissance instinctuelle, une « pré-conscience », en le protégeant de toute intrusion dans son trajet, de toute manipulation, de toutes prises médicamenteuses maternelles intempestives susceptibles de troubler, de perturber son mouvement naturel. | Le film se déroule à Saint-Denis- de Jouhet où Max Ploquin, médecin gynécologue accoucheur, avait débuté sa carrière comme médecin généraliste de 1959 à 1964. Avec l'aide de sa première épouse Nicole, alors sage-femme, il avait incité les femmes enceintes du Boischaut à suivre une préparation théorique et pratique destinée à leur rendre la maîtrise de l'accouchement. Dans les six premiers mois, le couple réalisera une soixantaine d'accouchements, le plus souvent à domicile mais aussi dans la clinique Pasteur, à La Châtre. Le Dr. Max Ploquin a ensuite exercé à la clinique Montaigne de Châteauroux. Sa devise était : « Accoucher ici comme à la maison ». La liberté de la mère était respectée, comme ses désirs : liberté de mouvement, de choix, de présence et d’accompagnement d’amis et familiers, de mode d’accouchement, d’alimentation, etc. La préparation vise à permettre à la future mère de faire naître en respectant le plus possible la physiologie durant toutes les phases de l’accouchement. Laisser le bébé suivre son propre chemin dont il a une connaissance instinctuelle, une « pré-conscience », en le protégeant de toute intrusion dans son trajet, de toute manipulation, de toutes prises médicamenteuses maternelles intempestives susceptibles de troubler, de perturber son mouvement naturel. | ||
La référence à Pavlov | ''La référence à Pavlov'' | ||
Le film Accouchement sans douleur comprend un dessin qui fait référence au conditionnement de Pavlov. Cette image fait allusion à l'influence des théories de Pavlov dans l'approche de l'accouchement sans crainte en France après la Seconde Guerre Mondiale. Les premières mentions d’une méthode soviétique d’accouchement sans douleur apparaissent en France sous la plume du Dr Henri Zaidman, communiste et russophone. Ce médecin rédige dans des revues médicales, soit généralistes soit spécialisées en obstétrique, des synthèses d’articles parus en russe, comme ses confrères le font pour d’autres langues. Avant l’hégémonie de l’anglais en tant que langue scientifique, ces résumés de polyglottes assuraient la circulation des connaissances médicales. À partir du début de l’année 1950, Zaidman consacre plusieurs de ses synthèses à des techniques d’accouchement sans douleur faisant intervenir, à côté de substances analgésiques variées, une préparation psychique des femmes enceintes [21]. La première occurrence de l’expression « méthode psychoprophylactique » que j’ai rencontrée dans la littérature médicale francophone apparaît en 1951 dans une de ses courtes présentations. On y lit que cette « nouvelle méthode d’accouchement » mise au point par les accoucheurs russes en « se basant sur les théories de Pavlov sur le rôle primordial du système nerveux central sur toutes les réactions de l’organisme […] s’appelle psychoprophylactique parce qu’elle libère la femme des douleurs en empêchant leur genèse ». (VUILLE Marilène. | |||
"L’obstétrique sous influence : émergence de l’accouchement sans douleur en France et en Suisse dans les années 1950". ''Revue d’histoire moderne & contemporaine'', 2017/1 n° 64-1, p.116-149.) | |||
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Dernière version du 4 octobre 2024 à 10:34
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Titre :
Accouchement sans douleur
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
02 minutes
Format :
Muet - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Oui.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

