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« Accouchement sans douleur 16873 » : différence entre les versions
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|Texte=L'accouchement sans douleur, ASD | |Texte=''L'accouchement sans douleur, ASD'' | ||
La méthode d'accouchement sans douleur, introduite dans les années 50 en France par le Dr. Lamaze, "consistait, par un enseignement approprié donné aux femmes enceintes, à analgésier leurs couches par une action essentiellement psychologique." (Marianne Caron-Leulliez et Jocelyne George, " L'accouchement sans douleur, histoire d'une révolution oubliée" ; éd. de L'Atelier, 2004, p.11). Venu de l'Union soviétique, l'ASD a d'abord été pratiquée dans une clinique appartenant à la CGT, il a également été promu par les cercles chrétiens, protestants aussi bien que catholiques : un discours du pape en 1956 a favorisé sa généralisation en France. Mais cette méthode s'est mal adaptée aux exigences des pouvoirs publics d'être systématiquement pratiquée en établissement hospitalier. "L'Accouchement Sans Douleur, qui repose avant tout sur une relation de confiance entre l'accoucheur et l'accouchée tout au long de la grossesse, est une pratique artisanale qui résiste mal à la division du travail liée à la concentration. La généralisation actuelle de la péridurale s'explique autant par cette évolution que par son indéniable efficacité anesthésiante." (Marianne Caron-Leulliez et Jocelyne George, p. 12). | La méthode d'accouchement sans douleur, introduite dans les années 50 en France par le Dr. Lamaze, "consistait, par un enseignement approprié donné aux femmes enceintes, à analgésier leurs couches par une action essentiellement psychologique." (Marianne Caron-Leulliez et Jocelyne George, " L'accouchement sans douleur, histoire d'une révolution oubliée" ; éd. de L'Atelier, 2004, p.11). Venu de l'Union soviétique, l'ASD a d'abord été pratiquée dans une clinique appartenant à la CGT, il a également été promu par les cercles chrétiens, protestants aussi bien que catholiques : un discours du pape en 1956 a favorisé sa généralisation en France. Mais cette méthode s'est mal adaptée aux exigences des pouvoirs publics d'être systématiquement pratiquée en établissement hospitalier. "L'Accouchement Sans Douleur, qui repose avant tout sur une relation de confiance entre l'accoucheur et l'accouchée tout au long de la grossesse, est une pratique artisanale qui résiste mal à la division du travail liée à la concentration. La généralisation actuelle de la péridurale s'explique autant par cette évolution que par son indéniable efficacité anesthésiante." (Marianne Caron-Leulliez et Jocelyne George, p. 12). | ||
L'action de Max Ploquin | ''L'action de Max Ploquin'' | ||
Le film se déroule à Saint-Denis- de Jouhet où Max Ploquin, médecin gynécologue accoucheur, avait débuté sa carrière comme médecin généraliste de 1959 à 1964. Avec l'aide de sa première épouse Nicole, alors sage-femme, il avait incité les femmes enceintes du Boischaut à suivre une préparation théorique et pratique destinée à leur rendre la maîtrise de l'accouchement. Dans les six premiers mois, le couple réalisera une soixantaine d'accouchements, le plus souvent à domicile mais aussi dans la clinique Pasteur, à La Châtre. Le Dr. Max Ploquin a ensuite exercé à la clinique Montaigne de Châteauroux. Sa devise était : « Accoucher ici comme à la maison ». La liberté de la mère était respectée, comme ses désirs : liberté de mouvement, de choix, de présence et d’accompagnement d’amis et familiers, de mode d’accouchement, d’alimentation, etc. La préparation vise à permettre à la future mère de faire naître en respectant le plus possible la physiologie durant toutes les phases de l’accouchement. Laisser le bébé suivre son propre chemin dont il a une connaissance instinctuelle, une « pré-conscience », en le protégeant de toute intrusion dans son trajet, de toute manipulation, de toutes prises médicamenteuses maternelles intempestives susceptibles de troubler, de perturber son mouvement naturel. | Le film se déroule à Saint-Denis- de Jouhet où Max Ploquin, médecin gynécologue accoucheur, avait débuté sa carrière comme médecin généraliste de 1959 à 1964. Avec l'aide de sa première épouse Nicole, alors sage-femme, il avait incité les femmes enceintes du Boischaut à suivre une préparation théorique et pratique destinée à leur rendre la maîtrise de l'accouchement. Dans les six premiers mois, le couple réalisera une soixantaine d'accouchements, le plus souvent à domicile mais aussi dans la clinique Pasteur, à La Châtre. Le Dr. Max Ploquin a ensuite exercé à la clinique Montaigne de Châteauroux. Sa devise était : « Accoucher ici comme à la maison ». La liberté de la mère était respectée, comme ses désirs : liberté de mouvement, de choix, de présence et d’accompagnement d’amis et familiers, de mode d’accouchement, d’alimentation, etc. La préparation vise à permettre à la future mère de faire naître en respectant le plus possible la physiologie durant toutes les phases de l’accouchement. Laisser le bébé suivre son propre chemin dont il a une connaissance instinctuelle, une « pré-conscience », en le protégeant de toute intrusion dans son trajet, de toute manipulation, de toutes prises médicamenteuses maternelles intempestives susceptibles de troubler, de perturber son mouvement naturel. | ||
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|Lieu projection={{HTProj | |Lieu projection={{HTProj | ||
|Langue=fr | |Langue=fr | ||
|Texte=Espaces de formation pour cinés-débats. | |||
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|Communications et événements associés au film={{HTCom | |Communications et événements associés au film={{HTCom | ||
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|Public={{HTPub | |Public={{HTPub | ||
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|Texte=Professionnels de santé, milieux associatifs | |||
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|Descriptif libre={{HTDesc | |Descriptif libre={{HTDesc | ||
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|Texte='''Accouchement 1''' | |||
Entrée de la parturiente dans la salle d'accouchement, suivie par l'équipe médicale et le mari qui revêt une blouse blanche. Un enfant est aussi là, il doit avoir quatre ans, c'est le futur grand frère. Sa tête est visible en amorce de champ alors que l'expulsion du bébé commence. L'expulsion est ensuite est montrée en plan général avec des plans de coupe sur le mari qui observe son évolution et encourage sa femme. GP sur le bassin de la femme, un coton placé sous le col qui enfle. Après la naissance, GP sur le grand frère et le mari qui se pressent autour de la jeune maman qui tient le bébé dans ses bras. (05:33) | |||
'''Accouchement 2''' | |||
Filmée de face, une femme les jambes écartées, le col s'écarte et le sommet de la tête apparaît. Recadrage en plongée et vue générale pour montrer la tête qui continue de frayer son passage. Montage alterné qui articule l'expulsion complète de l'enfant et les expressions de la jeune maman. Intervention post-natal avec une sonde sur le bébé allongé sur le ventre de la maman. Le cordon est coupé. | |||
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|Notes complémentaires={{HTNotes | |Notes complémentaires={{HTNotes | ||
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|Références={{HTRéf | |Références={{HTRéf | ||
|Langue=fr | |Langue=fr | ||
|Texte=L'étude par Marianne Caron-Leulliez et Jocelyne George, "L'accouchement sans douleur, histoire d'une révolution oubliée" (éd. de L'Atelier, 2004) fait mention de différents documents audiovisuels réalisés sur le même thème entre 1953 et 1962 : - des films pédagogiques que le Pr. Lamaze a fait réaliser et qu'il a présentés en conférence de presse (1953) ; - un reportage sonore réalisé par Louis Dalmas sur un accouchement dans la clinique des Bleuets (1954) ; - un documentaire réalisé par Louis Crémieux et Henri Fabiani dans les ''Médicales'' d'Igor Barrère et Etienne Lalou ; - ''Le cas du Docteur Laurent'' réal. Jean-Paul Le Chanois (1956) ; - ''Naissance'', réal. Pierre Vellay ; - ''Tu n'enfanteras plus dans la douleur'' de Max Ploquin (1961). | |||
Il faut ajouter : ''Tu enfanteras sans douleur'' de Henri Fabiani et Louis Dalmas (1956), Les Films d'Aujourd'hui, com. La Sécurité sociale, images : Sacha Vierny, mus. : Georges Delerue. | |||
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Dernière version du 4 octobre 2024 à 10:40
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Titre :
Accouchement sans douleur
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
11 minutes
Format :
Muet - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

