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« Auto-stop » : différence entre les versions
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|Texte=Le film reprend le registre du burlesque qui a triomphé à l'époque du muet : scènes épurées (la route est déserte), jeu qui repose sur les mimiques et les gestuelles, pas de dialogue, musique jouée au piano de bastringue. La réalisation vise à fuir tout réalisme, à part celui du décor et des objets (la route, la voiture, etc.). D'une part, la femme qui conduit affiche une constante indifférence au comportement histrionique et parfois agressif de ses différents passagers. D'autre part, ceux-ci sont incarnés par le même acteur, bien qu'ils apparaissent de loin en loin sur la même route. Cette invraissemblance des situations conjuguée à l'exagération du jeu (de la part des deux personnages) favorise leur interprétation symbolique. La caricature comportementale est une forme de schéma, elle grossit et simplifie pour mieux faire voir. | |Texte=Le film reprend le registre du burlesque qui a triomphé à l'époque du muet : scènes épurées (la route est déserte), jeu qui repose sur les mimiques et les gestuelles, pas de dialogue, musique jouée au piano de bastringue. La réalisation vise à fuir tout réalisme, à part celui du décor et des objets (la route, la voiture, etc.). D'une part, la femme qui conduit affiche une constante indifférence au comportement histrionique et parfois agressif de ses différents passagers. D'autre part, ceux-ci sont incarnés par le même acteur, bien qu'ils apparaissent de loin en loin sur la même route. Cette invraissemblance des situations conjuguée à l'exagération du jeu (de la part des deux personnages) favorise leur interprétation symbolique. La caricature comportementale est une forme de schéma, elle grossit et simplifie pour mieux faire voir. | ||
''Didier-Jacques Duché à propos de son implication dans l'écriture de films sur la psychiatrie''<br> | |||
" L'enseignement de la psychiatrie bénéficie des enregistrements filmiques des malades s'exprimant devant la caméra. Ceci permet à l'étudiant d'assister à ces examens en dehors de la présence physique du patient. (cf. La série de films de 'Séméiologie psychiatrique' et de 'séméiologie pédopsychiatrique'). Tout autre est le projet de montrer par l'image ce qu'est le malade ou mieux encore ce qu'il ressent. Dans le premier cas il sera demandé à l'acteur de jouer tel personnage dont le comportement exprimera les troubles dont il souffre. Tel le mythomane, le dépressif, le maniaque, le pervers, l'obsessionnel ; de montrer le phobique en proie à ses angoisses d'impulsion (cf. les films 'Auto stop','les autopathes', 'phobie d'impulsion'). Dans le second cas, il s'agit de projeter le vécu du patient, d'illustrer son délire, ses pulsions, de montrer son onirisme, de projeter ses hallucinations (cf. les films 'Le monde du schizophrène', 'Ballet sur un thème paraphrénique', 'auto-portrait d'un schizophrène'). <br> | |||
Lorsqu' Oreste poursuivi par les Erinyes, hurle en sa démence 'pourquoi sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes', c'est au spectateur d'imaginer ce qu' Oreste voit. Par l'image filmique l'on se propose de représenter ces sensations de déréalisation, de dédoublement de soi, de dépersonnalisation, d'illusions de toutes sortes. Procédé certes discutable puisque parfaitement artificiel, puisqu'aussi bien on n'hallucine pas le spectateur, mais qui a le mérite de faire pressentir - dans une certaine mesure - ce que vit le patient". "Image et psychiatrie" par Didier-Jacques Duché dans ''L'image médicale'', n°1, juin 1990, p. 28. (Tous les termes de la citation sont restitués selon le texte original). | |||
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|Texte=Circuit médical puis salles d'Art et Essai dans le long métrage Fou (1980) | |Texte=Circuit médical puis salles d'Art et Essai dans le long métrage ''Fou'' (1980)<br> | ||
Diffusion télévisuelle : sur FR3 dans TVM (télévision médicale), n°14 : le jeudi 28.06 1990 entre 7h15 et 8h. | |||
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|Communications et événements associés au film={{HTCom | |Communications et événements associés au film={{HTCom | ||
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|Texte=Dans le n°1 de la revue ''L'image médicale'', paru en juin 1990, dont Eric Duvivier est le directeur de publication, une double page (30 et 31) est dédiée à la promotion de la diffusion sur FR3, dans le cadre de l'émission "télévision médicale", des fictions que celui-ci a tournées à l'usage de la formation médicale. Citant les films ''Auto-stop'', ''Les autopathes'','' Sur les traces de Balint'','' Renée ou le rendez-vous avec le temps'', avec des photogrammes de chaque film, la publicité comporte un visuel, l'horaire de la prochaine édition (n°14), et un texte : "l'image des grands comédiens au service de la formation psychologique du médecin... et de l'image de marque des firmes pharmaceutiques." (''L'image médicale'', n°1, juin 1990, p. 31 et 31). | |||
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|Public={{HTPub | |Public={{HTPub | ||
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Titre :
Auto-stop – Les cinq grandes constitutions psychopathiques
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Interprétation :
Durée :
18 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Caroline Ruebrecht
- Transcription Français : Julie Manuel
- Sous-titres Anglais : Julie Manuel
- Sous-titres Français : Julie Manuel

