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« Autoportrait d'un schizophrène » : différence entre les versions
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|Texte=Le film propose une série de situations limites ou d’état intérieurs hallucinatoires, de manière souvent répétitive et apparemment sans progression. Tout est vu à travers son regard : chaque plan est en caméra subjective (jusqu’au dernier qui représente la chute dans le vide). D'où la mention liminaire : "La caméra est ici son regard". Selon Eric Duvivier, lui-même et Didier-Jacques Duché ont cherché à impliquer un patient dans l'écriture du script de manière à être le plus fidèle possible à la réalité de la maladie. | |Texte=Le film propose une série de situations limites ou d’état intérieurs hallucinatoires, de manière souvent répétitive et apparemment sans progression. Tout est vu à travers son regard : chaque plan est en caméra subjective (jusqu’au dernier qui représente la chute dans le vide). D'où la mention liminaire : "La caméra est ici son regard". Selon Eric Duvivier, lui-même et Didier-Jacques Duché ont cherché à impliquer un patient dans l'écriture du script de manière à être le plus fidèle possible à la réalité de la maladie. | ||
À ce propos, il affirme en 2012 : "À l'issue d'une projection du film ''Le monde du schizophrène'' (1961, NDR), un doyen de faculté dans la ville où se tenait la séance (peut-être Limoges) a projeté une chaise sur l'écran! Le film, pourtant, ne cherchait en aucun cas la provocation. C'est pour ça que j'en ai fait un autre, avec Clémenti. Je me suis dit : avec ''Le monde...'', on a un petit peu créé des images. On n'était pas schizophrène. Donc on a demandé à un schizophrène de nous écrire au fur et à mesure un texte. C'est le film qui s'appelle Autoportrait d'un schizophrène, où la caméra remplace la tête du sujet. On ne voit jamais la tête de Clémenti, sauf dans certains miroirs.Et effectivement, chaque jour, le schizophrène nous a envoyé son texte. Dit par Clémenti, ça valait la peine de le faire comme ça (rires)." (Entretien avec le réalisateur Eric Duvivier, présenté et animé par Thierry Lefebvre et Christian Bonah. MEDFILM - Journée d’étude n°2 - 21 septembre 2012 à l'Université Paris Diderot Grands Moulins).<br> | |||
''Didier-Jacques Duché à propos de son implication dans l'écriture de films sur la psychiatrie''<br> | |||
" L'enseignement de la psychiatrie bénéficie des enregistrements filmiques des malades s'exprimant devant la caméra. Ceci permet à l'étudiant d'assister à ces examens en dehors de la présence physique du patient. (cf. La série de films de 'Séméiologie psychiatrique' et de 'séméiologie pédopsychiatrique'). Tout autre est le projet de montrer par l'image ce qu'est le malade ou mieux encore ce qu'il ressent. Dans le premier cas il sera demandé à l'acteur de jouer tel personnage dont le comportement exprimera les troubles dont il souffre. Tel le mythomane, le dépressif, le maniaque, le pervers, l'obsessionnel ; de montrer le phobique en proie à ses angoisses d'impulsion (cf. les films 'Auto stop','les autopathes', 'phobie d'impulsion'). Dans le second cas, il s'agit de projeter le vécu du patient, d'illustrer son délire, ses pulsions, de montrer son onirisme, de projeter ses hallucinations (cf. les films 'Le monde du schizophrène', 'Ballet sur un thème paraphrénique', 'auto-portrait d'un schizophrène'). <br> | |||
Lorsqu' Oreste poursuivi par les Erinyes, hurle en sa démence 'pourquoi sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes', c'est au spectateur d'imaginer ce qu' Oreste voit. Par l'image filmique l'on se propose de représenter ces sensations de déréalisation, de dédoublement de soi, de dépersonnalisation, d'illusions de toutes sortes. Procédé certes discutable puisque parfaitement artificiel, puisqu'aussi bien on n'hallucine pas le spectateur, mais qui a le mérite de faire pressentir - dans une certaine mesure - ce que vit le patient". "Image et psychiatrie" par Didier-Jacques Duché dans ''L'image médicale'', n°1, juin 1990, p. 28. (Tous les termes de la citation sont restitués selon le texte original). | |||
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|Texte=Salles d'art et essai, congrès médicaux | |Texte=Salles d'art et essai, congrès médicaux<br> | ||
Diffusion télévisuelle : en extrait, sur FR3 dans TVM (télévision médicale), n°5, 1989. | |||
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|Communications et événements associés au film={{HTCom | |Communications et événements associés au film={{HTCom | ||
|Langue=fr | |Langue=fr | ||
|Texte= | |Texte=Communication par la revue « Médecine/Cinéma », programme sous forme de plaquette de présentation richement illustré et au graphisme élaboré, séances de prestige dans des salles spécifiques.<br> | ||
Dans le n°1 de la revue ''L'image médicale'', paru en juin 1990, dont Eric Duvivier est le directeur de publication, une double page (30 et 31) est dédiée à la promotion de la diffusion sur FR3, dans le cadre de l'émission "télévision médicale", des fictions que celui-ci a tournées à l'usage de la formation médicale. Citant les films ''Auto-stop'', ''Les autopathes'','' Sur les traces de Balint'','' Renée ou le rendez-vous avec le temps'', avec des photogrammes de chaque film, la publicité comporte un visuel, l'horaire de la prochaine édition (n°14), et un texte : "l'image des grands comédiens au service de la formation psychologique du médecin... et de l'image de marque des firmes pharmaceutiques." Sans doute un oubli explique qu'''Autoportrait d'un schizophrène'' ne figure pas sur la liste, puisqu'un photogramme du film et le nom de Pierre Clémenti sont présents sur cette double page. (''L'image médicale'', n°1, juin 1990, p. 31 et 31). | |||
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Titre :
Autoportrait d'un schizophrène
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Interprétation :
Durée :
22 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Oui. La scène de la tête en cire qui fond (08'05-08'24) est tirée de la dernière séquence du film Le Monde du schizophrène (mais l'image est inversée)
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
- Subtitling Self-Portrait of a Schizophrenic
PowerPoint of an ERC Day presentation by Élisabeth Fuchs (September 2020). - Self-Portrait Transcription-Translation
Self-Portrait ranscription and translation in parallel (Élisabeth Fuchs, September 2020). - Subtitling Self-Portrait of a Schizophrenic - ERC Day Presentation script by Élisabeth Fuchs
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet
- Transcription Français : Élisabeth Fuchs
- Sous-titres Anglais : Élisabeth Fuchs

