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« Maternity » : différence entre les versions
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''La maternité de l'hôpital Queen Charlotte''<br> | ''La maternité de l'hôpital Queen Charlotte''<br> | ||
La fondation de l'hôpital remonte à 1739, lorsque Sir Richard Manningham a créé une maternité avec des lits de repos dans une maison de 17 pièces sur Jermyn Street, appelée General Lying-in Hospital, la première du genre en Grande-Bretagne. En 1752, l'hôpital déménagea de Jermyn Street à Marylebone Road et devint l'un des premiers établissements d'enseignement. Le 10 janvier 1782, les juges du comté de Middlesex accordent une licence à l'association caritative de l'hôpital (à l'époque, il s'agissait d'une obligation légale pour toutes les maternités). | La fondation de l'hôpital remonte à 1739, lorsque Sir Richard Manningham a créé une maternité avec des lits de repos dans une maison de 17 pièces sur Jermyn Street, appelée ''General Lying-in Hospital'', la première du genre en Grande-Bretagne. En 1752, l'hôpital déménagea de Jermyn Street à Marylebone Road et devint l'un des premiers établissements d'enseignement. Le 10 janvier 1782, les juges du comté de Middlesex accordent une licence à l'association caritative de l'hôpital (à l'époque, il s'agissait d'une obligation légale pour toutes les maternités). | ||
En 1809, le duc de Sussex persuade sa mère, la reine Charlotte, de devenir la marraine de l'hôpital, qui devient alors le Queen's Lying-in Hospital. La reine organise un bal annuel afin de récolter des fonds pour l'hôpital. En 1813, le centre médical déménage dans l'Old Manor House à Lisson Green à Marylebone où il est entièrement reconstruit selon un projet de Charles Hawkins en 1856. La reine Victoria accorde une charte royale à l'hôpital en 1885. Il est rebaptisé Queen Charlotte's Lying-in Hospital. Il est rebaptisé Queen Charlotte's Maternity Hospital and Midwifery Training School en 1923.<br> | En 1809, le duc de Sussex persuade sa mère, la reine Charlotte, de devenir la marraine de l'hôpital, qui devient alors le ''Queen's Lying-in Hospital''. La reine organise un bal annuel afin de récolter des fonds pour l'hôpital. En 1813, le centre médical déménage dans l'Old Manor House à Lisson Green à Marylebone où il est entièrement reconstruit selon un projet de Charles Hawkins en 1856. La reine Victoria accorde une charte royale à l'hôpital en 1885. Il est rebaptisé ''Queen Charlotte's Lying-in Hospital''. Il est rebaptisé ''Queen Charlotte's Maternity Hospital and Midwifery Training School'' en 1923.<br> | ||
Les décès maternels ont été fréquents à Londres tout au long des XIXe et XXe siècles, en particulier chez les jeunes femmes en bonne santé avant leur grossesse. Pendant plus d'un siècle, le taux de mortalité maternelle a été utilisé pour mesurer l'efficacité des services de maternité et des traitements. Une cause spécifique de décès maternel, l'infection post-partum (connue à l'époque sous le nom de fièvre du lit de l'enfant et aujourd'hui également sous le nom de septicémie puerpérale), a été appelée "la peste du médecin", car elle était plus fréquente dans les hôpitaux que lors des accouchements à domicile. Une fois la méthode de transmission comprise en 1931, un bloc d'isolement a été créé à Goldhawk Road Le reste de la maternité a déménagé à Goldhawk Road pour partager les locaux avec le bloc d'isolement en 1940.<br> | Les décès maternels ont été fréquents à Londres tout au long des XIXe et XXe siècles, en particulier chez les jeunes femmes en bonne santé avant leur grossesse. Pendant plus d'un siècle, le taux de mortalité maternelle a été utilisé pour mesurer l'efficacité des services de maternité et des traitements. Une cause spécifique de décès maternel, l'infection post-partum (connue à l'époque sous le nom de fièvre du lit de l'enfant et aujourd'hui également sous le nom de septicémie puerpérale), a été appelée "la peste du médecin", car elle était plus fréquente dans les hôpitaux que lors des accouchements à domicile. Une fois la méthode de transmission comprise en 1931, un bloc d'isolement a été créé à Goldhawk Road Le reste de la maternité a déménagé à Goldhawk Road pour partager les locaux avec le bloc d'isolement en 1940.<br> | ||
Le site de la Wellcome Collection met en ligne le | Le site de la Wellcome Collection met en ligne le rapport annuel du service de maternité de l'hôpital Queen Charlotte pour l'année 1931 (le film est de 1932). Il précise le nombre de patientes prises en charge et de naissances, détaille les services et le personnel et décrit le fonctionnement des associations caritatives dédiées à l'hôpital [https://wellcomecollection.org/works/rz96222j/items?canvas=20 Annual Report: 1931 / Queen Charlotte's Maternity Hospital] (Consulté le 30 juillet 2025). Les diverses formes d'assistance fournie aux patientes qui quittent l'hôpital comprennent notamment des dons de pain, lait, œufs et vêtements, ainsi que la prise en charge de frais de trasport et de frais de séjour dans une maison de convalescence.<br> | ||
<br> | Dans le rapport annuel de 1931, on trouve également les informations suivantes :<br> | ||
- S'il est vrai que les femmes non mariées sont admises à la maternité, comme l'indique le film, ce n'est le cas que pour un premier enfant (''(...), single women with their first child only, (...) are eligible for admission.'') En revanche, les femmes pouvant prétendre à un accouchement à domicile avec l'assistance d'une sage-femme du ''Queen Charlotte Hospital'' sont les femmes mariées et les veuves donnant naissance à un enfant "posthume". Il n'est plus question des femmes non mariées dans ce cas.<br> | |||
- Toutes les jeunes mères, quand elles en sont capables, doivent allaiter leur bébé (mais comment est définie cette "capacité à allaiter" ?)<br> | |||
- Tous les enfants nés à l'hôpital doivent être vaccinés avant de sortir, sauf objection parentale.<br> | |||
- Le jour de visite est le mercredi. Une seule personne est autorisée à rendre visite à la jeune mère (à partir du cinquième jour après la naissance et si son état le permet), entre 15h et 16h. La visite ne peut pas durer plus d'une demie-heure. Les maris ont droit à une visite supplémentaire le dimanche, d'une demie-heure maximum, entre 15h et 16h.<br> | |||
''La profession de sage-femme en Grande-Bretagne''<br> | ''La profession de sage-femme en Grande-Bretagne''<br> | ||
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'''Les trois manières de lutter contre la fièvre puerpérale''' | '''Les trois manières de lutter contre la fièvre puerpérale''' | ||
Carton : "Certains ne sont pas aussi chanceux". Montage parallèle qui alterne des vues de pierres tombales dans un cimetière avec celle d'un cadran et d'un balancier de pendule. L'heure indiquée par le cadran dans sa seconde apparition, comparée à l'heure qu'il indiquait dans sa première, suggère l'idée que deux heures se sont écoulées. Carton : "En Grande-Bretagne, une femme meurt en couches toutes les deux heures." Nouveau carton : "En voici l'unique cause :" Carton : "Les streptocoques hémolytiques : les microbes de la fièvre puerpérale." Les cartons suivants indiquent le nombre croissant de femmes qui en sont victimes en Grande-Bretagne : 1109 en 1926 ; 1184 en 1928 ; 1243 en 1930. Un nouveau carton introduit les trois manières de changer "cette situation intolérable". Un autre les dénombre : " des soins prénatals appropriés / un enseignement approfondi des sage-femmes et des étudiants / la recherche". Un autre carton énonce la première manière qui va être explicitée, les soins prénatals tels qu'ils sont appliqués à la maternité du district de Queen Charlotte. Gros plan sur un panneau dans une rue indiquant : "Protection de l'enfance - Raymede". Dans une grande salle, des femmes sont rassemblées en grand nombre. Panoramique sur leurs visages souriants. L'une d'elle ajuste son chapeau cloche. Un carton indique qu'elles vont voir successivement un aumônier et une | Carton : "Certains ne sont pas aussi chanceux". Montage parallèle qui alterne des vues de pierres tombales dans un cimetière avec celle d'un cadran et d'un balancier de pendule. L'heure indiquée par le cadran dans sa seconde apparition, comparée à l'heure qu'il indiquait dans sa première, suggère l'idée que deux heures se sont écoulées. Carton : "En Grande-Bretagne, une femme meurt en couches toutes les deux heures." Nouveau carton : "En voici l'unique cause :" Carton : "Les streptocoques hémolytiques : les microbes de la fièvre puerpérale." Les cartons suivants indiquent le nombre croissant de femmes qui en sont victimes en Grande-Bretagne : 1109 en 1926 ; 1184 en 1928 ; 1243 en 1930. Un nouveau carton introduit les trois manières de changer "cette situation intolérable". Un autre les dénombre : " des soins prénatals appropriés / un enseignement approfondi des sage-femmes et des étudiants / la recherche". Un autre carton énonce la première manière qui va être explicitée, les soins prénatals tels qu'ils sont appliqués à la maternité du district de Queen Charlotte. Gros plan sur un panneau dans une rue indiquant : "Protection de l'enfance - Raymede". Dans une grande salle, des femmes sont rassemblées en grand nombre. Panoramique sur leurs visages souriants. L'une d'elle ajuste son chapeau cloche. Un carton indique qu'elles vont voir successivement un aumônier et une infirmière. Illustration par quelques plans, les visages sont toujours souriants, les futures mères sont à l'aise d'être bien accueillies. Prise de sang et examen au stéthoscope par une femme médecin. <br> | ||
La séquence suivante concerne le personnel soignant. Nous voyons un médecin s'adresser à une assemblée de personnes vêtues de blouses et qui portent une coiffe. Vue en plongée, une démonstration d'examen de nourrisson. Toujours en plongée, démonstration par une sage-femme sur la façon de manier le nourrisson, cette fois représenté par un mannequin. On notera que deux des personnes qui apparaissent dans cette séquence se retrouvent en photo dans le rapport annuel de l'hôpital Queen Charlotte de 1931, à la page 18 ([https://wellcomecollection.org/works/rz96222j/items?canvas=20 Annual Report: 1931 / Queen Charlotte's Maternity Hospital], consulté le 30 juillet 2025.) La sage-femme confie le mannequin à une étudiante qui s'en empare et exécute les gestes qu'elle vient d'apprendre. Une maladresse, le mannequin est lâché. Vue en plongée sur le mannequin gisant sur le sol en mosaïque, dont la posture dans le champ laisse imaginer qu'il s'agit d'un vrai bébé. Le film s'interrompt ici. | |||
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Dernière version du 30 juillet 2025 à 13:44
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Titre :
Maternity
Année de production :
Pays de production :
Durée :
14 minutes
Format :
Muet - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet, Élisabeth Fuchs
- Sous-titres Français : Élisabeth Fuchs

