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« La Maternelle » : différence entre les versions
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|Texte=« Carl Laemmle Universal Film présente, une production Photosonor ; Madeleine Renaud dans | |Texte=« Carl Laemmle Universal Film présente, une production Photosonor ; Madeleine Renaud dans ''La Maternelle'' de Léon Frapié ; | ||
Adaptation et réalisation de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein ;<br /> | |||
Distribution :<br /> | |||
- Madeleine Renaud : Rose<br /> | |||
avec<br /> | |||
- Alice Tissot : la Directrice,<br /> | |||
- Henri Debain : le Dr Libois, <br /> | |||
- Sylvette Fillacier : M’âme Cœuret <br /> | |||
- et Mady Berry : Mme Paulin ;<br /> | |||
- Paulette Elambert : Marie Cœuret, <br /> | |||
- Jany Delille : la chanteuse, <br /> | |||
- Maryane : l’adjointe, <br /> | |||
- Van Daele : le Père Pantin,<br /> | |||
- Alex Bernard : le Recteur,<br /> | |||
- Ampan Maistre : Antoine <br /> | |||
et des gosses<br /> | |||
Prises de vues : Georges Asselin, <br /> | |||
Ingénieur du son : Jean Dubuis, <br /> | |||
Musique : Edouard Flament, <br /> | |||
Couplets : Alice Verlay, <br /> | |||
Régisseur général : Tony Brouquière, | |||
Décors : Robert Bassi. <br /> | |||
Le mobilier de La Maternelle est de la Librairie Dalagrave ; <br /> | |||
Enregistrement et Studios Photosonor à Courbevoie<br /> | |||
La Maternelle… c'est le premier labourage et la première semaille… Léon Frapié » | |||
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|Texte=Après la mort de son père et son abandon par son fiancé, une jeune femme, Rose, s’embauche comme femme de service dans une école maternelle. Travaillant sous les ordres d’une directrice bienveillante mais très sourcilleuse des règlements, elle se lie d’amitié avec sa collègue Mme Paulin et s’attache rapidement aux enfants, envers lesquels elle montre amour et dévouement. Elle recueille chez elle la petite Marie Cœuret, abandonnée par une mère volage partie avec un homme rencontré dans un bistrot. De même, elle se laisse embrasser par le père Paulin, en échange de la promesse de ne pas battre ses enfants. Impressionné par les qualités humaines de Rose, le Dr | |Texte=Après la mort de son père et son abandon par son fiancé, une jeune femme, Rose, s’embauche comme femme de service dans une école maternelle. Travaillant sous les ordres d’une directrice bienveillante mais très sourcilleuse des règlements, elle se lie d’amitié avec sa collègue Mme Paulin et s’attache rapidement aux enfants, envers lesquels elle montre amour et dévouement. Elle recueille chez elle la petite Marie Cœuret, abandonnée par une mère volage partie avec un homme rencontré dans un bistrot. De même, elle se laisse embrasser par le père Paulin, en échange de la promesse de ne pas battre ses enfants. Impressionné par les qualités humaines de Rose, le Dr Libois, délégué cantonal en charge de l’hygiène et de la bonne santé des enfants, s’éprend progressivement d’elle. Lorsque la directrice décide de la renvoyer parce qu’elle a dissimulé son Brevet Supérieur, il insiste pour qu’elle soit maintenue à son poste. Il finit par se déclarer et propose à Rose de fonder un foyer. Marie, qui vivait une amitié exclusive avec elle, se sent à nouveau abandonnée et tente de se suicider. Comprenant la situation, ils se décident à l’adopter et Rose reste à la maternelle. | ||
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|Texte=Le film a pour objectif de démontrer que la maternelle constitue un endroit très important aussi bien pour les enfants que pour les parents et le personnel de l'école. Les enfants qui sont en manque d'affection maternelle | |Texte=Le film a pour objectif de démontrer que la maternelle constitue un endroit très important aussi bien pour les enfants que pour les parents et le personnel de l'école. Les enfants qui sont en manque d'affection maternelle cherchent à être aimés dans leur « deuxième maison ». De plus, nous pouvons voir qu'un enfant peut être beaucoup plus aimé par une femme quelconque que sa mère biologique. | ||
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|Direction regard spectateur={{HTDirige | |Direction regard spectateur={{HTDirige | ||
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|Texte=C’est à travers le regard de Rose que le spectateur voit la maternelle et ses enfants, et cette constante constitue un fil rouge durant la première partie du film. Mais progressivement, la perception du spectateur passe de Rose aux enfants. Alors qu’au départ elle les voyait, ce sont eux qui la regardent à la fin du film.Selon Valérie Vignaux: « Le récit valorise toujours les structures sociales destinées aux classes populaires et incite les jeunes femmes diplômées ou d'origine | |Texte=C’est à travers le regard de Rose que le spectateur voit la maternelle et ses enfants, et cette constante constitue un fil rouge durant la première partie du film. Mais progressivement, la perception du spectateur passe de Rose aux enfants. Alors qu’au départ elle les voyait, ce sont eux qui la regardent à la fin du film. Selon Valérie Vignaux : « Le récit valorise toujours les structures sociales destinées aux classes populaires et incite les jeunes femmes diplômées ou d'origine aisée à embrasser des activités salariées au détriment d'une condition d'épouse modèle. Il affirme aussi des opinions malthusiennes qui nuancent les propos natalistes des précédents films. » (''Valérie VIGNAUX, "Jean Benoit-Lévy ou le corps comme utopie", Association Française de Recherche sur l’Histoire du Cinéma, Paris, 2007, p.110'') | ||
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|Texte=Ce film met surtout l’accent sur l’hygiène corporelle et la propreté, d’autant que ces enfants sont issus de familles pauvres et vivent dans de véritables taudis ouvriers où la promiscuité se conjugue toujours à la malpropreté, ce dont témoigne leur état général. Le travail de Mme Paulin, de Rose et du Dr | |Texte=Ce film met surtout l’accent sur l’hygiène corporelle et la propreté, d’autant que ces enfants sont issus de familles pauvres et vivent dans de véritables taudis ouvriers où la promiscuité se conjugue toujours à la malpropreté, ce dont témoigne leur état général. Le travail de Mme Paulin, de Rose et du Dr Libois est donc d’autant plus nécessaire et mis en valeur. | ||
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|Notes complémentaires={{HTNotes | |Notes complémentaires={{HTNotes | ||
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|Texte=Le roman ''La Maternelle'', dont le film est inspiré, a été écrit en 1904 par Léon Frapié et a obtenu le prix Goncourt la même année. Il en existe deux autres adaptations : un film muet réalisé en 1925 par Gaston Roudès pour Les Grandes Productions Cinématographiques, et un film parlant réalisé en 1948 par Henri Diamant-Berger pour la SPIC (Société Parisienne de l’Industrie Cinématographique).<br />Le film a été distribué aux États-Unis sous le titre ''Children of Montmartre'', en Allemagne sous le titre ''Mutterhände'' et au Danemark sous le titre ''Moderhander''. Il est sorti en 1933 en France et en Allemagne, en 1934 en Autriche et en Finlande et en 1935 aux États-Unis.<br />Le film ''Zéro de conduite'' de Jean Vigo, a été réalisé la même année mais « [...] il est interdit par la commission de censure moins, semble-t-il, pour des raisons de politique générale (sédition, appel à la révolte) que pour l'injure faite au personnel enseignant, passé il est vrai à la moulinette d'un humour rageur. Le film ne pourra donc pas sortir, comme prévu, en complément de programme de ''La Maternelle'' de Jean Benoit-Lévy. Il sortira, enfin autorisé, en 1945, complément de l'''Espoir'' [...] » d'André Malraux. (Pierre BILLARD, ''L'âge classique du cinéma français: des débuts du parlant à la Nouvelle Vague'', Flammarion, coll. Histoire du cinéma, Paris, 1995, p.109) <br />Madeleine Renaud (Rose) a aussi joué le rôle d’Hélène Wilfur dans le film ''Hélène'' (1936), de Jean | |Texte=Le roman ''La Maternelle'', dont le film est inspiré, a été écrit en 1904 par Léon Frapié et a obtenu le prix Goncourt la même année. Il en existe deux autres adaptations : un film muet réalisé en 1925 par Gaston Roudès pour Les Grandes Productions Cinématographiques, et un film parlant réalisé en 1948 par Henri Diamant-Berger pour la SPIC (Société Parisienne de l’Industrie Cinématographique).<br />Le film a été distribué aux États-Unis sous le titre ''Children of Montmartre'', en Allemagne sous le titre ''Mutterhände'' et au Danemark sous le titre ''Moderhander''. Il est sorti en 1933 en France et en Allemagne, en 1934 en Autriche et en Finlande et en 1935 aux États-Unis.<br />Le film ''Zéro de conduite'' de Jean Vigo, a été réalisé la même année mais « [...] il est interdit par la commission de censure moins, semble-t-il, pour des raisons de politique générale (sédition, appel à la révolte) que pour l'injure faite au personnel enseignant, passé il est vrai à la moulinette d'un humour rageur. Le film ne pourra donc pas sortir, comme prévu, en complément de programme de ''La Maternelle'' de Jean Benoit-Lévy. Il sortira, enfin autorisé, en 1945, complément de l'''Espoir'' [...] » d'André Malraux. (Pierre BILLARD, ''L'âge classique du cinéma français: des débuts du parlant à la Nouvelle Vague'', Flammarion, coll. Histoire du cinéma, Paris, 1995, p.109) <br />Madeleine Renaud (Rose) a aussi joué le rôle d’Hélène Wilfur dans le film ''Hélène'' (1936), de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein, et dans lequel elle a rencontré son futur mari Jean-Louis Barrault, avec lequel elle a fondé la Compagnie Renaud-Barrault.<br />Mady Berry (Mme Paulin) a aussi joué dans le film ''La Mort du Cygne'' (1937) de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein.<br />Sylvette Fillacier (M’âme Cœuret, la mère de Marie) et Henri Debain (le Dr Libois) ont respectivement joué les rôles de la « blédarde » et du sergent dans le film ''Itto'' (1934) de Jan Benoit-Lévy et Marie Epstein.<br />Alex Bernard (le recteur) a respectivement joué les rôles du père de famille et de Pierre dans les films ''Le Nid'' (1928) et "Maternité" (1930) de Jean Benoit-Lévy.<br />Paulette Elambert (Marie Cœuret), née en 1922, avait 10 ans lors du tournage de ''La Maternelle'' et était donc plus âgée que ses camarades. Sa prestation impressionna la critique, dont Robert Brasillach qui estima qu'elle avait du « génie ». Elle fut ensuite engagée à la Comédie Française pour jouer des rôles d'enfant. Elle y retrouva Madeleine Renaud dans ''La Berceuse au Browning'', sketch en deux parties de Boussac de Saint Marc. Par la suite, elle joua dans plusieurs films jusqu'en 1950, dont ''Crainquebille'' (1933) et ''Chansons de Paris'' (1934) de Jacques de Baroncelli, ''Jeunes filles en détresse'' (1939) de Georg-Wilhelm Pabst avec Micheline Presle, ''Les Roquevillard'' (1943) de Jean Dréville avec Charles Vanel et ''Vire-vent'' (1949) où elle retrouva Mady Berry.<br />Les enfants, tous issus de familles d’ouvriers, ont été recrutés au hasard dans la rue ou dans les écoles maternelles d’Asnières et de Courbevoie pour les besoins de ce film « néoréaliste » (souvenirs de Madeleine Renaud dans ''Tête d’affiche : une femme, trois carrières'', ORTF, 29 septembre 1966, disponible sur le site de l’INA [10'15" à 12'55"] ; Valérie VIGNAUX, "Jean Benoit-Lévy ou le corps comme utopie", Association Française de Recherche sur l’Histoire du Cinéma, Paris, 2007, p.105). | ||
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|Nom_document=Cinémonde n°226 p.123 (16/02/1933) | |Nom_document=Cinémonde n°226 p.123 (16/02/1933) | ||
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|Description=Une semaine après la sortie en salles du film ''La Maternelle'' de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein, Lucien Wahl, journaliste de la revue « Pour Vous », lui consacre un article dans la rubrique « Les films nouveaux ». Il relève que le film, adaptation réussie de la « célèbre » œuvre de Léon Frapié, aurait pu sans danger être allégé de l’idylle entre Rose et le docteur Libois ainsi que de la dimension dramatique de la tentative de suicide de Marie. Cela écrit, le film lui semble mériter « plus que des compliments » par sa tenue de l’ensemble et la sincérité du sujet et surtout par la mise en avant de la détresse de l’enfance, symbolisée par la figure de Marie Cœuret, que Paulette Elambert | |Description=Une semaine après la sortie en salles du film ''La Maternelle'' de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein, Lucien Wahl, journaliste de la revue « Pour Vous », lui consacre un article dans la rubrique « Les films nouveaux ». Il relève que le film, adaptation réussie de la « célèbre » œuvre de Léon Frapié, aurait pu sans danger être allégé de l’idylle entre Rose et le docteur Libois ainsi que de la dimension dramatique de la tentative de suicide de Marie. Cela écrit, le film lui semble mériter « plus que des compliments » par sa tenue de l’ensemble et la sincérité du sujet et surtout par la mise en avant de la détresse de l’enfance, symbolisée par la figure de Marie Cœuret, que Paulette Elambert paraît être « en personne ». Les acteurs adultes lui apparaissent tout aussi excellents et contribuent selon lui à l’éclat de ce film et félicite les deux réalisateurs pour « leur habileté et… leur cœur ». L’article est illustré d’une photo de Madeleine Renaud / Rose entourée des enfants de la Maternelle. | ||
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|Nom_document=Pour Vous n°251 p.11 (07/09/1933) | |Nom_document=Pour Vous n°251 p.11 (07/09/1933) | ||
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|Description=Première partie d’un article de Lucienne Escoube, journaliste de la revue « Pour Vous », relatif à Madeleine Renaud qui interprète le rôle principal de Rose dans le film ''La Maternelle'' de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein. Elle débute par l’évocation des souvenirs d’une inspection à l’école maternelle, puis elle | |Description=Première partie d’un article de Lucienne Escoube, journaliste de la revue « Pour Vous », relatif à Madeleine Renaud qui interprète le rôle principal de Rose dans le film ''La Maternelle'' de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein. Elle débute par l’évocation des souvenirs d’une inspection à l’école maternelle, puis elle enchaîne sur l’actrice principale, devenue « Rose-aux-gosses » dans ce rôle si éloigné des personnages du théâtre classique. Elle écrit toute son émotion de voir une Madeleine Renaud connue s’abaisser à rôle brut et se dévouer entièrement et sans calcul aux enfants. C’est ainsi que la comédienne parvient à faire sourire « Fondant », en lui donnant simplement son propre sourire. La journaliste s’arrête sur cette scène, où seule subsiste la compassion maternelle face à la souffrance enfantine. Une photo de Madeleine Renaud assise dans un fauteuil de son appartement, son chat sur les genoux, complète l’article. | ||
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|Nom_document=Pour Vous n°251 p.14 (07/09/1933) | |Nom_document=Pour Vous n°251 p.14 (07/09/1933) | ||
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|Nom_document=Cinémonde n°260 p.844 (12/10/1933) | |Nom_document=Cinémonde n°260 p.844 (12/10/1933) | ||
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|Description=Cet article du Journaliste | |Description=Cet article du Journaliste Francis Avril de la revue « Cinémonde » est une novellisation, dans ses grandes lignes, du film ''La Maternelle'' de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein. Il en reprend surtout les moments forts : la prise de service de Rose dans le bureau de la directrice, l’apprentissage du métier sous la houlette de Mme Paulin, les premiers contacts avec les enfants pauvres issus des quartiers ouvriers, l’affection qu’elle leur témoigne, l’admiration jalouse que lui voue Marie Cœuret, La visite du recteur, le scandale du brevet supérieur, la tentative de suicide de Marie et les retrouvailles finales. | ||
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|Nom_document=Pour Vous n°256 p.12 (12/10/1933) | |Nom_document=Pour Vous n°256 p.12 (12/10/1933) | ||
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|Description=Janine Auscher, journaliste de la revue « Pour Vous », a réalisé une interview du réalisateur du film ''La Maternelle'' : Jean Benoit-Lévy. Celui-ci retrace la préparation du tournage avec le choix des enfants devant participer au film, dont Paulette Elambert / Marie Cœuret. Il raconte ensuite le déroulement même du tournage, avec son obsession de « faire vrai », et ses projets d’avenir. L’article se termine sur une petite anecdote, en lien avec le réalisateur, qui illustre les prémices de l’antisémitisme | |Description=Janine Auscher, journaliste de la revue « Pour Vous », a réalisé une interview du réalisateur du film ''La Maternelle'' : Jean Benoit-Lévy. Celui-ci retrace la préparation du tournage avec le choix des enfants devant participer au film, dont Paulette Elambert / Marie Cœuret. Il raconte ensuite le déroulement même du tournage, avec son obsession de « faire vrai », et ses projets d’avenir. L’article se termine sur une petite anecdote, en lien avec le réalisateur, qui illustre les prémices de l’antisémitisme d’État en Allemagne. | ||
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|Nom_document=Pour Vous n°344 p.21 (14/12/1933) | |Nom_document=Pour Vous n°344 p.21 (14/12/1933) | ||
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|Description=Deux ans après la sortie du film ''La Maternelle'' de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein », « une vieille fille » réagit dans la rubrique « La parole est aux spectateurs » de la revue « Pour Vous ». Elle a | |Description=Deux ans après la sortie du film ''La Maternelle'' de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein », « une vieille fille » réagit dans la rubrique « La parole est aux spectateurs » de la revue « Pour Vous ». Elle a beaucoup apprécié ce film, qui l’a beaucoup émue. | ||
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Dernière version du 27 janvier 2025 à 18:43
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Titre :
La Maternelle
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
95 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
- Cinémonde n°226 p.123 (16/02/1933)
Sous le titre « Chez les gosses avec Madeleine Renaud », la journaliste Georgette Murell de la revue « Cinémonde » décrit une journée de tournage du film La Maternelle de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein. Après une allusion biblique (« Laissez venir à moi les petits enfants »), elle fait part de la satisfaction de Léon Frapié de voir son œuvre adaptée au cinéma et met en avant le caractère moderne et propre de l’école maternelle « du Studio »et l’authenticité préservée de l’action, malgré sa transposition à l’époque moderne. Elle restitue ensuite les impressions de l’actrice interprétant le rôle principal de Rose : Madeleine Renaud. Celle-ci se déclare passionnée par ce rôle si différent de ceux qu’elle a l’habitude de jouer au théâtre et, malgré la rudesse du travail, heureuse de se dévouer à ces enfants marqués par la vie. Poursuivant son article, Georgette Murell se penche sur la figure de Marie Cœuret, qui voue un amour exclusif à Rose. Elle conclut sur quelques scènes du quotidien dans le préau : une fillette qui a reçu un coup de pied au derrière, une autre qui récite à Rose les jours de la semaine et le passage du délégué cantonal, le docteur Libois, que la jeune auxiliaire de service ne laisse pas indifférent. Deux photographies de Paulette Elambert (Marie Cœuret) au milieu de ses camarades à la cantine et de Madeleine Renaud (Rose) entourée des enfants de la maternelle illustrent cet article. - Cinémonde n°226 p.124 (16/02/1933)
Dans le même numéro de « Cinémonde », la journaliste S. Chantal s’attarde surtout sur les enfants issus de plusieurs banlieues ouvrières autour de Paris et rassemblés sur le plateau du film « La Maternelle de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein. Pendant son reportage, le réalisateur tourne la séquence de l’expérience du petit lapin blanc. Son attention est retenue par « Patachou », « Claudinette », « Josyanne » et surtout par ceux qu’elle considère comme étant les plus malheureux : « la laide qui louche derrière ses lunettes », deux jumeaux, Roger/Fondant qui peut enfin manger à sa faim et une petite fille dont la mère se prostitue. Elle note aussi avec émotion la présence des mères des enfants, attendant patiemment la fin de la journée de tournage. « Bouleversée », elle conclut en se demandant ce que deviendront ces enfants une fois le tournage terminé. Deux photographies du tournage et un troisième cliché de Paulette Elambert (Marie Cœuret) complètent l’article. - Pour Vous n°231 p.5 (20/04/1933)
Une brève fait part de la présentation du film La Maternelle de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein. Elle mentionne l’humanité profonde de ce film et le « naturel captivant » des enfants avant de citer les noms des principaux acteurs. - Le Figaro n°113 p.7 (23/04/1933)
Sous la rubrique « Eclectisme », la rédaction du Figaro fait brièvement part de l’avant-première de plusieurs films dont La Maternelle de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein. Elle mentionne la « révélation » de Paulette Elambert et indique que la projection a été interrompue par un trop-plein d’applaudissements. - Cinémagazine n°5 p.51 (05/1933)
Dans son bref article, le journaliste « M.C. » de la revue « Ciné-Magazine » se montre enthousiaste à l’égard du film La Maternelle de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein, estimant qu’il est un parfait exemple de l’adaptation d’un sujet simple mais qui a passionné le réalisateur. - Pour Vous n°248 p.3 (17/08/1933)
Quelques jours avant la sortie en salles du film La Maternelle de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein, le journaliste « Deringe » de la revue « Pour Vous » consacre un long article à ce film, en donnant successivement la parole à Léon Frapié, Jean Benoit-Lévy et Madeleine Renaud. Léon Frapié exprime sa satisfaction qu’après dix ans son œuvre ait pu être adaptée au cinéma. Il souligne l’extrême vérité du film par rapport au roman et à la réalité, notamment par le naturel des enfants. Jean Benoit-Lévy le confirme et souligne son amour des enfants et son insistance à reconstituer leur environnement habituel afin que leur comportement et leurs réactions soient les plus naturels possible. Il indique aussi que la plupart des adultes présents sur le plateau ont parrainé l’un d’eux. Madeleine Renaud va dans le même sens et témoigne au journaliste du bonheur et de plaisir que lui a procuré le rôle de Rose, la femme de service vraie et sans fard, si éloigné des personnages de théâtre qu’elle joue habituellement et nécessitant une grande exigence pour se mettre « au niveau des enfants ». - Pour Vous n°251 p.4 (07/09/1933)
Une semaine après la sortie en salles du film La Maternelle de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein, Lucien Wahl, journaliste de la revue « Pour Vous », lui consacre un article dans la rubrique « Les films nouveaux ». Il relève que le film, adaptation réussie de la « célèbre » œuvre de Léon Frapié, aurait pu sans danger être allégé de l’idylle entre Rose et le docteur Libois ainsi que de la dimension dramatique de la tentative de suicide de Marie. Cela écrit, le film lui semble mériter « plus que des compliments » par sa tenue de l’ensemble et la sincérité du sujet et surtout par la mise en avant de la détresse de l’enfance, symbolisée par la figure de Marie Cœuret, que Paulette Elambert paraît être « en personne ». Les acteurs adultes lui apparaissent tout aussi excellents et contribuent selon lui à l’éclat de ce film et félicite les deux réalisateurs pour « leur habileté et… leur cœur ». L’article est illustré d’une photo de Madeleine Renaud / Rose entourée des enfants de la Maternelle. - Pour Vous n°251 p.11 (07/09/1933)
Première partie d’un article de Lucienne Escoube, journaliste de la revue « Pour Vous », relatif à Madeleine Renaud qui interprète le rôle principal de Rose dans le film La Maternelle de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein. Elle débute par l’évocation des souvenirs d’une inspection à l’école maternelle, puis elle enchaîne sur l’actrice principale, devenue « Rose-aux-gosses » dans ce rôle si éloigné des personnages du théâtre classique. Elle écrit toute son émotion de voir une Madeleine Renaud connue s’abaisser à rôle brut et se dévouer entièrement et sans calcul aux enfants. C’est ainsi que la comédienne parvient à faire sourire « Fondant », en lui donnant simplement son propre sourire. La journaliste s’arrête sur cette scène, où seule subsiste la compassion maternelle face à la souffrance enfantine. Une photo de Madeleine Renaud assise dans un fauteuil de son appartement, son chat sur les genoux, complète l’article. - Pour Vous n°251 p.14 (07/09/1933)
Seconde partie d’un article de Lucienne Escoube, journaliste de la revue « Pour Vous », relatif à Madeleine Renaud qui interprète le rôle principal de Rose dans le film La Maternelle de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein. La journaliste s’attache plus particulièrement au dévouement, à l’opposé de ses précédents rôles, de Madeleine Renaud/Rose envers Marie Cœuret, Jules et tous les autres enfants. L’actrice, confondue avec son personnage, est à ses yeux un symbole de la spiritualité, de la sensibilité, de la sincérité, de l’humanité et finalement de la maternité. - L'Humanité n°12687 p.4 (08/09/1933)
La rédaction du journal communiste « L’Humanité » publie une critique, faite par un ouvrier membre du P.C.F., du film La Maternelle de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein. Ce spectateur émet un avis positif sur le film et ses acteurs, mais il regrette que les réalisateurs en soient restés à un « spectacle émouvant » et aient éludé ce qui est selon lui la principale cause de cette misère : le « capitalisme qui détruit la famille prolétarienne » en obligeant les deux parents à travailler. - Pour Vous n°255 p.14 (05/10/1933)
Jeanine Auster, journaliste de la revue « Pour Vous », évoque dans un article très bref les thèmes musicaux successifs utilisés par « Edouard Flamant » (sic) pour illustrer le film La Maternelle de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein et qui, selon elle, s’accordent parfaitement avec celui-ci. Elle conclut qu’on « ne peut lui adresser de plus bel éloge ». - Cinémonde n°260 p.844 (12/10/1933)
Cet article du Journaliste Francis Avril de la revue « Cinémonde » est une novellisation, dans ses grandes lignes, du film La Maternelle de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein. Il en reprend surtout les moments forts : la prise de service de Rose dans le bureau de la directrice, l’apprentissage du métier sous la houlette de Mme Paulin, les premiers contacts avec les enfants pauvres issus des quartiers ouvriers, l’affection qu’elle leur témoigne, l’admiration jalouse que lui voue Marie Cœuret, La visite du recteur, le scandale du brevet supérieur, la tentative de suicide de Marie et les retrouvailles finales. - Pour Vous n°256 p.12 (12/10/1933)
Cet article du journaliste Pierre Bret de la revue « Pour Vous » est une novellisation du film La Maternelle de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein. Il retrace l’histoire du point de vue de Rose, d’après ce qu’elle a retranscrit dans son journal, que « le hasard a mis entre les mains » du journaliste. Celui-ci en a « relevé hâtivement » des extraits : la déchéance sociale de Rose et son recrutement dans une école maternelle, la première journée avec Mme Paulin et les enfants, la rencontre du docteur Libois, l’affection naissante pour Marie Cœuret, l’abandon de celle-ci par sa mère, la visite du recteur et le scandale du brevet supérieur, la demande en mariage du docteur Libois et le suicide de Marie. Sur ce dernier point, cette novellisation diffère radicalement du scénario original. Quatre photos illustrent l’article. - Pour Vous n°264 p.11 (07/12/1933)
Janine Auscher, journaliste de la revue « Pour Vous », a réalisé une interview du réalisateur du film La Maternelle : Jean Benoit-Lévy. Celui-ci retrace la préparation du tournage avec le choix des enfants devant participer au film, dont Paulette Elambert / Marie Cœuret. Il raconte ensuite le déroulement même du tournage, avec son obsession de « faire vrai », et ses projets d’avenir. L’article se termine sur une petite anecdote, en lien avec le réalisateur, qui illustre les prémices de l’antisémitisme d’État en Allemagne. - Pour Vous n°344 p.21 (14/12/1933)
Dans un article intitulé « Les gosses du cinéma découvrent la vie », le journaliste Lucien Wahl de la revue « Pour Vous » se penche sur plusieurs enfants dont les apparitions au cinéma ont été un succès. Parmi elles, Paulette Elambert / Marie Cœuret du film La Maternelle de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein, dont il évalue très positivement l’interprétation. - PourVous n360 10oct1935 p12.pdf
Deux ans après la sortie du film La Maternelle de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein », « une vieille fille » réagit dans la rubrique « La parole est aux spectateurs » de la revue « Pour Vous ». Elle a beaucoup apprécié ce film, qui l’a beaucoup émue.
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Christian Bonah, Emmanuel Nuss, Hamurcu Zeynep

