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« Nos soldats au front » : différence entre les versions

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|Texte=Ce documentaire présente la vie quotidienne des soldats français au front pendant la Première Guerre Mondiale. On peut y voir les loisirs qu'ils s'offrent ou qui leur sont proposés, leurs différents déplacements, leurs difficiles conditions de vie dans les tranchées, l'intendance qui est à leur service, l'action de l'artillerie qui les soutient, le danger constitué par les gaz et leurs conséquences, l'action du service de santé.
|Texte=Ce documentaire présente la vie quotidienne des soldats français au front pendant la Première Guerre mondiale. On peut y voir les loisirs qu'ils s'offrent ou qui leur sont proposés, leurs différents déplacements, leurs difficiles conditions de vie dans les tranchées, l'intendance qui est à leur service, l'action de l'artillerie qui les soutient, le danger constitué par les gaz et leurs conséquences, l'action du service de santé.
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|Texte=A l’époque de la Première Guerre Mondiale, le cinéma est encore un art très jeune, et le gouvernement commence à l’utiliser très rapidement en tant qu’outil de propagande, allant même jusqu’à créer le Service Cinématographique des Armées en 1915, développant ainsi un cinéma des armées. Cette Grande Guerre est la première à être filmée, toutefois, la contrainte de la censure est omniprésente pendant cette période. En effet, la plupart des films diffusés servent à la propagande, et ne montrent que des mises en scène de combats, les seules images réelles autorisées à la diffusion étant les remises de médailles ou encore la guérison de soldats. Cette représentation du front à travers des films censurés a pour but de glorifier l’acte de guerre, mais également de rassurer les familles et remonter le moral de l’arrière, afin de le stimuler pour la mobilisation. (cf. Laurent Véray, ''La Grande Guerre au cinéma, de la gloire à la mémoire'', Paris, 2009.)
|Texte=A l’époque de la Première Guerre mondiale, le cinéma est encore un art très jeune, et le gouvernement commence à l’utiliser très rapidement en tant qu’outil de propagande, allant même jusqu’à créer le Service Cinématographique des Armées en 1915, développant ainsi un cinéma des armées. Cette Grande Guerre est la première à être filmée ; toutefois, la contrainte de la censure est omniprésente pendant cette période. En effet, la plupart des films diffusés servent à la propagande, et ne montrent que des mises en scène de combats, les seules images réelles autorisées à la diffusion étant les remises de médailles ou encore la guérison de soldats. Cette représentation du front à travers des films censurés a pour but de glorifier l’acte de guerre, mais également de rassurer les familles et remonter le moral de l’arrière, afin de le stimuler pour la mobilisation. (cf. Laurent Véray, ''La Grande Guerre au cinéma, de la gloire à la mémoire'', Paris, 2009.)
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Plan d’ensemble. Des soldats arrivent à leur bivouac, le fusil sur l’épaule, et se mettent en rang. Plan panoramique lent. A l’intérieur d’une grange, des soldats installent leurs paillasses. D’autres boivent du café à une table en compagnie d’une petite fille (l’un d’eux lui propose une tasse), lisent leur courrier, jouent aux cartes ou rangent leur barda. Plan rapproché du plan précédent. Des soldats sont installés sur leurs paillasses et écrivent à leurs familles. On revoit les mêmes soldats jouant aux cartes.
Plan d’ensemble. Des soldats arrivent à leur bivouac, le fusil sur l’épaule, et se mettent en rang. Plan panoramique lent. À l’intérieur d’une grange, des soldats installent leurs paillasses. D’autres boivent du café à une table en compagnie d’une petite fille (l’un d’eux lui propose une tasse), lisent leur courrier, jouent aux cartes ou rangent leur barda. Plan rapproché du plan précédent. Des soldats sont installés sur leurs paillasses et écrivent à leurs familles. On revoit les mêmes soldats jouant aux cartes.


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Plans généraux. Deux acteurs jouent sur une scène en extérieur. Le public, composé de militaires et de civils - femmes et enfants - rit. Retour sur la scène. Les dixacteurs composant la troupe s’avancent et saluent. Retour au public, les soldats applaudissent et se lèvent.  
Plans généraux. Deux acteurs jouent sur une scène en extérieur. Le public, composé de militaires et de civils - femmes et enfants - rit. Retour sur la scène. Les dix acteurs composant la troupe s’avancent et saluent. Retour au public, les soldats applaudissent et se lèvent.  


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« Avec une rapidité et un ordre parfait il est procédé au transport d’une division »
« Avec une rapidité et un ordre parfait, il est procédé au transport d’une division »


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Nouveaux plan général et plan d’ensemble. Des voitures et des charrettes sont garées sur une zone de ravitaillement. Des soldats poussent des bottes de foin dans des charrettes où d’autres les récupèrent.
Nouveau plan général et plan d’ensemble. Des voitures et des charrettes sont garées sur une zone de ravitaillement. Des soldats poussent des bottes de foin dans des charrettes où d’autres les récupèrent.


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A l’aide de râteaux, des soldats évacuent la boue s’amassant à leurs pieds. Sur la voie couverte de boue d’un chemin de fer de campagne, un autre soldat pousse avec peine un wagonnet chargé d’une bobine de fils de fer barbelés. D’autres soldats prennent appui sur des bâtons pour progresser au milieu des trous d’obus sans glisser, tandis que leurs camarades circulent dans les tranchées avec de l’eau et de la boue jusqu’aux mollets. Deux soldats ont démonté leur mitrailleuse. L’un part avec le canon tandis que l’autre prend le trépied mais manque de s’embourber dans la flaque de boue d’un trou d’obus.
À l’aide de râteaux, des soldats évacuent la boue s’amassant à leurs pieds. Sur la voie couverte de boue d’un chemin de fer de campagne, un autre soldat pousse avec peine un wagonnet chargé d’une bobine de fils de fer barbelés. D’autres soldats prennent appui sur des bâtons pour progresser au milieu des trous d’obus sans glisser, tandis que leurs camarades circulent dans les tranchées avec de l’eau et de la boue jusqu’aux mollets. Deux soldats ont démonté leur mitrailleuse. L’un part avec le canon tandis que l’autre prend le trépied mais manque de s’embourber dans la flaque de boue d’un trou d’obus.


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Plan d’ensemble. Des soldats marchent avec difficulté dans la neige. Plan rapproché poitrine de face. La neige et la glace se sont accrochées à la barbe d’un soldat. Autres plans d’ensemble. D’autres soldats dégagent la neige de la route. Un soldat sort d’un trou creusé sous la neige à l’aide d’une échelle, fait signe à l’un de ses camarade de la rejoindre et lui remet un papier sur lequel il a griffonné quelque chose. L’autre salue et s’en va. Depuis leur tranchée enneigée, des soldats vus de trois quarts dos examinent le secteur, d’autre soldats patrouillent ou déblaient la neige. Un soldat émerge d’une tranchée et aide son camarade à en sortir.
Plan d’ensemble. Des soldats marchent avec difficulté dans la neige. Plan rapproché poitrine de face. La neige et la glace se sont accrochées à la barbe d’un soldat. Autres plans d’ensemble. D’autres soldats dégagent la neige de la route. Un soldat sort d’un trou creusé sous la neige à l’aide d’une échelle, fait signe à l’un de ses camarades de la rejoindre et lui remet un papier sur lequel il a griffonné quelque chose. L’autre salue et s’en va. Depuis leur tranchée enneigée, des soldats vus de trois quarts dos examinent le secteur, d’autres soldats patrouillent ou déblaient la neige. Un soldat émerge d’une tranchée et aide son camarade à en sortir.
   
   
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Plans panoramiques. Des centaines de munition d’artillerie sont organisées en palettes. Des soldats les chargent sur des chariots. Rangée de bombes et d’obus de gros calibre dans des wagons-tombereaux d’un chemin de fer de campagne. Plans d’ensemble.
Plans panoramiques. Des centaines de munitions d’artillerie sont organisées en palettes. Des soldats les chargent sur des chariots. Rangée de bombes et d’obus de gros calibre dans des wagons-tombereaux d’un chemin de fer de campagne. Plans d’ensemble.


[11’04]
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Un locotracteur Schneider pousse ces wagons pour aller ravitailler « les première lignes ». Un autre train est apparemment tiré et des soldats marchent à côté. Un troisième convoi est poussé.
Un locotracteur Schneider pousse ces wagons pour aller ravitailler « les premières lignes ». Un autre train est apparemment tiré et des soldats marchent à côté. Un troisième convoi est poussé.


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Le ravitaillement est parfois difficile. Plan d’ensemble en plongée. Un soldat prépare à manger et essaye d’ouvrir une boîte de conserve à l’aide d’une petite hache. Autre plan d’ensemble. Une charrette de ravitaillement tirée par deux chevaux et embourbée, une dizaine de soldats essaye de la pousser et arrivent à la sortir de l’ornière.
Le ravitaillement est parfois difficile. Plan d’ensemble en plongée. Un soldat prépare à manger et essaye d’ouvrir une boîte de conserve à l’aide d’une petite hache. Autre plan d’ensemble. Une charrette de ravitaillement tirée par deux chevaux et embourbée, une dizaine de soldats essaye de la pousser et arrive à la sortir de l’ornière.


[11’58]
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« Pour y parer on construit des routes de madriers »
« Pour y parer, on construit des routes de madriers »


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Plans d’ensemble. Des soldats font la démonstration de plusieurs tirs de canon à la suite afin de montrer comment fonctionnent leurs armes : l’un donne les obus à son camarade qui les met dans le canon pour que le troisième puisse tirer tandis un quatrième soldat vise. Des soldats font une chaîne et se passent chacun leur tour des douilles d’obus. D’autres soldats jettent ces douilles en d’immenses tas où elles s’amoncellent par milliers. Une colonne de canons tractés passe devant cet entassement.
Plans d’ensemble. Des soldats font la démonstration de plusieurs tirs de canon à la suite afin de montrer comment fonctionnent leurs armes : l’un donne les obus à son camarade qui les met dans le canon pour que le troisième puisse tirer tandis un quatrième soldat vise. Des soldats font une chaîne et se passent chacun leur tour des douilles d’obus. D’autres soldats jettent ces douilles en d’immenses tas où elles s’amoncellent par milliers. Une colonne de canons tractés passe devant cet entassement.
Plans d’ensemble et plan généraux. La tourelle d’une pièce d’artillerie sur voie ferrée tourne sur elle-même. Un obus explose au sol ; elle se remet en place. Des pièces de divers types ouvrent le feu, les obus explosent au loin. La caméra s’attarde sur un canon, servi à la chaine comme à l’usine. Illustration du caractère industriel de la guerre.
Plans d’ensemble et plan généraux. La tourelle d’une pièce d’artillerie sur voie ferrée tourne sur elle-même. Un obus explose au sol ; elle se remet en place. Des pièces de divers types ouvrent le feu, les obus explosent au loin. La caméra s’attarde sur un canon, servi à la chaîne comme à l’usine. Illustration du caractère industriel de la guerre.


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[17’13]
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Plan moyen. Dans une tranchée, un soldat actionne un détonateur. Plan fixe. L’étendue du champ de bataille est visible à travers à travers un interstice d’un mur, Alternance de plans généraux et de plans d’ensemble. Tandis que les mines explosent, une section de fantassins attend dans la tranchée et s’abritent de la fumée de l’explosion. Plan fixe. Les soldats sortent en courant. Seuls leurs pieds sont visibles. Plans d’ensemble, plans généraux et plans panoramiques. Après un instant d’hésitation, une section se lance à l’assaut et traverse rapidement le champ de bataille au milieu des explosion d’obus. Un officier observe la scène à la jumelle. Sur le champ de bataille qui s’étend à perte de vue les soldats progressent à découvert à travers les tranchées et les trous d’obus.
Plan moyen. Dans une tranchée, un soldat actionne un détonateur. Plan fixe. L’étendue du champ de bataille est visible à travers à travers un interstice d’un mur, Alternance de plans généraux et de plans d’ensemble. Tandis que les mines explosent, une section de fantassins attend dans la tranchée et s’abrite de la fumée de l’explosion. Plan fixe. Les soldats sortent en courant. Seuls leurs pieds sont visibles. Plans d’ensemble, plans généraux et plans panoramiques. Après un instant d’hésitation, une section se lance à l’assaut et traverse rapidement le champ de bataille au milieu des explosions d’obus. Un officier observe la scène à la jumelle. Sur le champ de bataille qui s’étend à perte de vue, les soldats progressent à découvert à travers les tranchées et les trous d’obus.


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Plan rapproché taille. Un soldat français bande la main gauche de l’un de ses camarades. Des soldats blessés circulent dans une tranchée à l’aide de béquilles. D’autres sont transporté sur des brancards.
Plan rapproché taille. Un soldat français bande la main gauche de l’un de ses camarades. Des soldats blessés circulent dans une tranchée à l’aide de béquilles. D’autres sont transportés sur des brancards.


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Dernière version du 21 février 2024 à 16:14



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Titre :
Nos soldats au front
Année de production :
Pays de production :
Durée :
23 minutes
Format :
Muet - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Corpus :

Générique principal

Contenus

Sujet

Le quotidien des soldats français au front pendant la Première Guerre mondiale.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Ce documentaire présente la vie quotidienne des soldats français au front pendant la Première Guerre mondiale. On peut y voir les loisirs qu'ils s'offrent ou qui leur sont proposés, leurs différents déplacements, leurs difficiles conditions de vie dans les tranchées, l'intendance qui est à leur service, l'action de l'artillerie qui les soutient, le danger constitué par les gaz et leurs conséquences, l'action du service de santé.

Contexte

A l’époque de la Première Guerre mondiale, le cinéma est encore un art très jeune, et le gouvernement commence à l’utiliser très rapidement en tant qu’outil de propagande, allant même jusqu’à créer le Service Cinématographique des Armées en 1915, développant ainsi un cinéma des armées. Cette Grande Guerre est la première à être filmée ; toutefois, la contrainte de la censure est omniprésente pendant cette période. En effet, la plupart des films diffusés servent à la propagande, et ne montrent que des mises en scène de combats, les seules images réelles autorisées à la diffusion étant les remises de médailles ou encore la guérison de soldats. Cette représentation du front à travers des films censurés a pour but de glorifier l’acte de guerre, mais également de rassurer les familles et remonter le moral de l’arrière, afin de le stimuler pour la mobilisation. (cf. Laurent Véray, La Grande Guerre au cinéma, de la gloire à la mémoire, Paris, 2009.)

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Non.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Ce document vise à glorifier l’acte de guerre, et met l’accent sur la bravoure et la supériorité des soldats français afin de stimuler la mobilisation à l’arrière. En aucun cas il n’est question de montrer la violence du conflit au spectateur, mais plutôt de montrer une image du soldat français parti avec enthousiasme, et ressortant victorieux de ses batailles contre l’armée allemande. Certes ce document montre les diverses difficultés rencontrées par les soldats français dans cette guerre des tranchées, mais le Service Cinématographique des Armées choisit volontairement de n’en montrer qu’un aspect et de minimiser les terribles conditions de vie dans lesquelles vivaient les soldats, et cela dans un objectif indéniable de propagande.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Ce domaine n’est présent que dans la dernière partie de ce document, lorsqu’il est question du poste de secours de premières lignes et de soldats blessés, présentant ainsi quelques membres du corps médical présent, ainsi qu’une partie de leur organisation.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Communications et événements associés au film

Public

Grand public

Audience

Descriptif libre

« Les soldats de 1914 »

[00’00]

Plan général. Des soldats français partent pour le front, fusils à baïonnette sur l’épaule. La plupart sont à pieds, certains brandissant des drapeaux aux couleurs de la France, tandis que leurs officiers sont à cheval.

[00’14]

« Les poilus de 1918 »

[00’18]

Le changement de terme pour désigner les fantassins marque la différence par rapport au début du conflit. Plan d’ensemble. Des soldats casqués et en tenue de campagne, le visage marqué par les combats, se tiennent au garde à vous.

[00’25]


« Le fantassin au front »

« L’arrivée au cantonnement »

[00’31]

Plan d’ensemble. Des soldats arrivent à leur bivouac, le fusil sur l’épaule, et se mettent en rang. Plan panoramique lent. À l’intérieur d’une grange, des soldats installent leurs paillasses. D’autres boivent du café à une table en compagnie d’une petite fille (l’un d’eux lui propose une tasse), lisent leur courrier, jouent aux cartes ou rangent leur barda. Plan rapproché du plan précédent. Des soldats sont installés sur leurs paillasses et écrivent à leurs familles. On revoit les mêmes soldats jouant aux cartes.

[01’28]

« Le Théâtre aux Armées »

[01’32]

Plans généraux. Deux acteurs jouent sur une scène en extérieur. Le public, composé de militaires et de civils - femmes et enfants - rit. Retour sur la scène. Les dix acteurs composant la troupe s’avancent et saluent. Retour au public, les soldats applaudissent et se lèvent.

[01’57]

« Sur le Front, les Troupes déploient une activité incessante »

[02’03]

Première séquence tournée sur le front même. Plans d’ensemble. Un convoi constitué de charrettes tractées par des chevaux avance sur une route, dépasse trois femmes se tenant à côté d’un poteau, puis devant des soldats établissant leur position. Au premier plan, deux rangées d’obus sont alignées. Un canon est en place ; un soldat le nettoie. Autres plans d’ensemble. Une charrette à cheval croise un convoi de camions. Filmés à travers les planches de bois d’une grange ou d’une étable, des soldats vont et viennent. L’un d’eux sourit à la caméra. Un autre canon est tracté par dix chevaux.

[03’57]

« Avec une rapidité et un ordre parfait, il est procédé au transport d’une division »

[04’05]

Nouveaux plans d’ensemble et généraux. Des soldats se dirigent vers un convoi de camions pour s’y installer. Le même convoi d’une trentaine de véhicules roule en file indienne sur une route sinueuse.

[04’26]


« L’artillerie va prendre position »

[04’32]

Plan général et plans d’ensemble. Hommes et matériel sont transportés sur des charrettes ; des canons sont tractés par des chevaux ou des camions, vus sous des angles différents.

[05’16]


« Ravitaillements divers »

[05’20]

Nouveau plan général et plan d’ensemble. Des voitures et des charrettes sont garées sur une zone de ravitaillement. Des soldats poussent des bottes de foin dans des charrettes où d’autres les récupèrent.

[06’02]


« Aux premières lignes »

« La montée aux tranchées »

[06’12]

Plan panoramique. Des dizaines de soldats à pieds regardent la caméra. Plan d’ensemble. Des soldats prennent chacun un barda. Plans généraux. Sur une route, des soldats marchent en colonne vers le front, leurs fusils sur l’épaule et drapeau de régiment en tête. Le commandant de l’unité et son adjoint sont à cheval. Les fantassins entrent dans une tranchée. Plans divers. Ils y circulent par petits groupes. Comme semble l’indiquer une pancarte portant la mention « Bois Carré », le secteur est peut-être celui des villages d’Ablain-St-Nazaire et de Souchez, au pied de la colline Notre-Dame de Lorette près de Lens, théâtre des premières et deuxièmes batailles de l’Artois au printemps et à l’automne 1915.

[07’12]

« Dans les tranchées »

[07’17]

Plans d’ensemble. Les hommes sont maintenant installés dans la tranchée dont les parois sont soutenues par des planches de bois fixées les unes aux autres. Des soldats qui chargent leurs armes et font des essais de tirs en direction du no man’s land. Deux soldats observent les lignes ennemies à couvert derrière des sacs de sable empilés, lesquels renforcent les murs de la tranchée. Le gradé commandant le secteur reçoit une feuille : des instructions?

[07’40]


« Les ennemis du fantassin »

« La boue »

[07’50]

À l’aide de râteaux, des soldats évacuent la boue s’amassant à leurs pieds. Sur la voie couverte de boue d’un chemin de fer de campagne, un autre soldat pousse avec peine un wagonnet chargé d’une bobine de fils de fer barbelés. D’autres soldats prennent appui sur des bâtons pour progresser au milieu des trous d’obus sans glisser, tandis que leurs camarades circulent dans les tranchées avec de l’eau et de la boue jusqu’aux mollets. Deux soldats ont démonté leur mitrailleuse. L’un part avec le canon tandis que l’autre prend le trépied mais manque de s’embourber dans la flaque de boue d’un trou d’obus.

[09’02]

« La neige »

[09’06]

Plan d’ensemble. Des soldats marchent avec difficulté dans la neige. Plan rapproché poitrine de face. La neige et la glace se sont accrochées à la barbe d’un soldat. Autres plans d’ensemble. D’autres soldats dégagent la neige de la route. Un soldat sort d’un trou creusé sous la neige à l’aide d’une échelle, fait signe à l’un de ses camarades de la rejoindre et lui remet un papier sur lequel il a griffonné quelque chose. L’autre salue et s’en va. Depuis leur tranchée enneigée, des soldats vus de trois quarts dos examinent le secteur, d’autres soldats patrouillent ou déblaient la neige. Un soldat émerge d’une tranchée et aide son camarade à en sortir.

[10’31]


« La préparation d’Artillerie / Un Dépôt de Munitions »

[10’38]

Plans panoramiques. Des centaines de munitions d’artillerie sont organisées en palettes. Des soldats les chargent sur des chariots. Rangée de bombes et d’obus de gros calibre dans des wagons-tombereaux d’un chemin de fer de campagne. Plans d’ensemble.

[11’04]

« Le Ravitaillement des premières lignes »

[11’10]

Un locotracteur Schneider pousse ces wagons pour aller ravitailler « les premières lignes ». Un autre train est apparemment tiré et des soldats marchent à côté. Un troisième convoi est poussé.

[11’29]

« Les difficultés du Ravitaillement »

[11’34]

Le ravitaillement est parfois difficile. Plan d’ensemble en plongée. Un soldat prépare à manger et essaye d’ouvrir une boîte de conserve à l’aide d’une petite hache. Autre plan d’ensemble. Une charrette de ravitaillement tirée par deux chevaux et embourbée, une dizaine de soldats essaye de la pousser et arrive à la sortir de l’ornière.

[11’58]

« Pour y parer, on construit des routes de madriers »

[12’07]

Plans panoramiques. Des soldats mettent en place des madriers pour faire une route stable afin de mieux circuler sur le front.

[12’39]


« L’artillerie en action »

[12’44]

Plans d’ensemble. Des soldats font la démonstration de plusieurs tirs de canon à la suite afin de montrer comment fonctionnent leurs armes : l’un donne les obus à son camarade qui les met dans le canon pour que le troisième puisse tirer tandis un quatrième soldat vise. Des soldats font une chaîne et se passent chacun leur tour des douilles d’obus. D’autres soldats jettent ces douilles en d’immenses tas où elles s’amoncellent par milliers. Une colonne de canons tractés passe devant cet entassement. Plans d’ensemble et plan généraux. La tourelle d’une pièce d’artillerie sur voie ferrée tourne sur elle-même. Un obus explose au sol ; elle se remet en place. Des pièces de divers types ouvrent le feu, les obus explosent au loin. La caméra s’attarde sur un canon, servi à la chaîne comme à l’usine. Illustration du caractère industriel de la guerre.

[15’53]

« Un poste de commandement sous les gaz »

[15’58]

Plans moyens. Dans une tranchée, des soldats portent des masques à gaz qui les rendent anonymes pour le spectateur.

[16’10]

« Soldats atteints par les gaz »

[16’15]

Plans panoramiques. La caméra suit quelques soldats qui marchent dans une ville en ruines et se couvrent le visage avec des mouchoirs, après avoir subi une attaque aux gaz.

[16’56]


« L’attaque »

[16’59]

Plan d’ensemble. Dans une tranchée, des soldats attendent l’arme à la main. Plan rapproché en plongée. Un soldat regardant sa montre dans l’attente du combat.

[17’08]

« L’explosion d’une mine »

[17’13]

Plan moyen. Dans une tranchée, un soldat actionne un détonateur. Plan fixe. L’étendue du champ de bataille est visible à travers à travers un interstice d’un mur, Alternance de plans généraux et de plans d’ensemble. Tandis que les mines explosent, une section de fantassins attend dans la tranchée et s’abrite de la fumée de l’explosion. Plan fixe. Les soldats sortent en courant. Seuls leurs pieds sont visibles. Plans d’ensemble, plans généraux et plans panoramiques. Après un instant d’hésitation, une section se lance à l’assaut et traverse rapidement le champ de bataille au milieu des explosions d’obus. Un officier observe la scène à la jumelle. Sur le champ de bataille qui s’étend à perte de vue, les soldats progressent à découvert à travers les tranchées et les trous d’obus.

[19’21]

« Arrivée de renforts »

[19’26]

Plans panoramiques. Les combats ont entièrement rasé une forêt. Au milieu de ce paysage lunaire, des soldats à pied ainsi que des véhicules arrivent en renfort.

[20’07]

« Une Saucisse attaquée »

[20’11]

Plan fixe. Dans le ciel, un ballon d’observation allemand est visé par des tirs français.

[20’25]

« La première ligne allemande enlevée »

[20’30]

Plan général. Des soldats traversent un pont de bois sur l’ancienne ligne allemande.

[20’48]

« Ce qui reste des redoutables Blockhaus allemands »

[20’57]

Plan d’ensemble. Un soldat français, le sourire aux lèvres, se tient à la meurtrière d’un blockhaus allemand en ruines.

[21’12]

« Les blessés »

[21’16]

Plan rapproché taille. Un soldat français bande la main gauche de l’un de ses camarades. Des soldats blessés circulent dans une tranchée à l’aide de béquilles. D’autres sont transportés sur des brancards.

[21’38]

« Poste de secours en première ligne »

[21’45]

Des soldats blessés entrent dans un poste de secours avancé, où ils sont accueillis par des médecins du front. (scène analogue au film « Services de santé : compilation d'évacuation de blessés et de cadavres »)

[22’18]

« La plus grande joie, celle qui rachète bien des peines »

[22’23]

Un soldat se voit médaillé par son supérieur lors d’une cérémonie.

[22’45]

Notes complémentaires

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Elea Herbin, Emmanuel Nuss