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|Texte=Auteurs : Professeur agrégé Thérèse Lemperière - Docteurs André Féline et Bertrand Samuel Lajeunesse<br />Travail de la Clinique des maladies mentales et de l’encéphale – (Professeur P. Pichot) – Centre psychiatrique Sainte-Anne
|Texte=« La projection de ce film est strictement réservée au corps médical »* Les Laboratoires Delagrange présentent* Une promotion du G.E.R.C.E.P. (Groupe d’Études et de Réalisations Cinématographiques pour l’Enseignement de la Psychopathologie) * Réalisation Sciencefilm* Séméiologie psychiatrique* Une série de films d’enseignement* Professeur agrégé Thérèse Lemperière - Docteurs André Féline et Bertrand Samuel Lajeunesse* Travail de la Clinique des maladies mentales et de l’encéphale – (Professeur P. Pichot) – Centre psychiatrique Sainte-Anne*
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|Texte=Ce film, de la série "Séméiologie psychiatrique", est destiné à illustrer un cours afin d'apporter un support intéressant et concret à la présentation clinique. Comme tous les films de cette série, celui-ci est construit comme une séquence-plan : la caméra reste fixe. Dans certains cas, il semble que la caméra est cachée ; dans d'autres cas, le comportement des patients montre que celle-ci est présente - par ailleurs certains patients portent un micro autour du cou.
|Texte=La patiente entre dans une pièce avec un bureau. Elle s'assoit sur la chaise qui lui est destinée, face au médecin. Celui-ci lui demandant comment elle va, elle répond que "son pied va mieux". Elle ôte ses chaussures, se masse les pieds quelques instants, puis se lève, rode dans la pièce, touche les rideaux, allume et éteint les lumières. Le médecin lui demande ce qu'elle fait, ce qu'elle cherche. Elle semble très agitée. Elle soupire, respire fort, toujours en mouvement. Lorsqu'elle parcourt la pièce et s'approche de la caméra, on remarque que celle-ci se trouve sans doute derrière une vitre ou un miroir (la patiente s'en approche et y contemple sa blouse). Elle ne répond pas aux questions du médecin. Elle s'assoit sur son bureau décroche le téléphone qui s'y trouve et compose un numéro. Il lui demande à qui la patiente souhaite téléphoner. Elle raccroche sans répondre. Le médecin se lève, s'approche de la femme et l'aide à remettre le manteau qu'elle avait enlevé. Il l'accompagne vers la porte. La patiente sort.
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|Texte=En situation de consultation, sans aucun commentaire, le spectateur assiste aux (rares) questions du médecin et aux réponses du patient.
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|Texte=Le film est destiné au corps médical, sans enjeu de représentation publique. La présence du médecin est la plupart du temps "off" : signalée par la voix ou par son corps en amorce de plan. Pas de contrechamp sur lui, l'orientation de la caméra reste sur le ou la malade. Il arrive que le médecin ou la médecin entre dans le champ quand il lui est nécessaire d'intervenir pour l'apaiser.
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|Texte=Le film suit une séance de consultation. Quelques cartons introductifs présentent le cas clinique qui va suivre. Le film est diffusé sans musique et sans commentaires en voix off. <br />'''Cartons introductifs'''<br />* « La projection de ce film est strictement réservée au corps médical »* Les Laboratoires Delagrange présentent* Une promotion du G.E.R.C.E.P. (Groupe d’Études et de Réalisations Cinématographiques pour l’Enseignement de la Psychopathologie) * Réalisation Sciencefilm* Séméiologie psychiatrique* Une série de films d’enseignement* Professeur agrégé Thérèse Lemperière - Docteurs André Féline et Bertrand Samuel Lajeunesse* Travail de la Clinique des maladies mentales et de l’encéphale – (Professeur P. Pichot) – Centre psychiatrique Sainte-Anne* Angoisse psychotique<br />'''Film'''<br />La patiente entre dans une pièce avec un bureau. Elle s'assoit sur la chaise qui lui est destinée, face au médecin. Celui-ci lui demandant comment elle va, elle répond que "son pied va mieux". Elle ôte ses chaussures, se masse les pieds quelques instants, puis se lève, rode dans la pièce, touche les rideaux, allume et éteint les lumières. Le médecin lui demande ce qu'elle fait, ce qu'elle cherche. Elle semble très agitée. Elle soupire, respire fort, toujours en mouvement. Lorsqu'elle parcourt la pièce et s'approche de la caméra, on remarque que celle-ci se trouve sans doute derrière une vitre ou un miroir (la patiente s'en approche et y contemple sa blouse). Elle ne répond pas aux questions du médecin. Elle s'assoit sur son bureau décroche le téléphone qui s'y trouve et compose un numéro. Il lui demande à qui la patiente souhaite téléphoner. Elle raccroche sans répondre. Le médecin se lève, s'approche de la femme et l'aide à remettre le manteau qu'elle avait enlevé. Il l'accompagne vers la porte. La patiente sort. <br />Fonds Eric Duvivier code 359 N.
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Dernière version du 2 septembre 2024 à 11:06



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Titre :
Angoisse psychotique
Série :
Séméiologie psychiatrique
Année de production :
1971
Pays de production :
France
Réalisation :
Éric Duvivier
Conseil scientifique :
André Féline
Bertrand Samuel-Lajeunesse
Thérèse Lempérière
Durée :
10 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Français
Sous-titrage et transcription :
Sous-titrage
Sociétés de production :
Sciencefilm
Archives détentrices :
CERIMES, CIL, Image'Est

Générique principal

« La projection de ce film est strictement réservée au corps médical »* Les Laboratoires Delagrange présentent* Une promotion du G.E.R.C.E.P. (Groupe d’Études et de Réalisations Cinématographiques pour l’Enseignement de la Psychopathologie) * Réalisation Sciencefilm* Séméiologie psychiatrique* Une série de films d’enseignement* Professeur agrégé Thérèse Lemperière - Docteurs André Féline et Bertrand Samuel Lajeunesse* Travail de la Clinique des maladies mentales et de l’encéphale – (Professeur P. Pichot) – Centre psychiatrique Sainte-Anne*

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

Présentation clinique d'un cas d'angoisse psychotique.

Genre dominant

Film de recherche

Résumé

La patiente entre dans une pièce avec un bureau. Elle s'assoit sur la chaise qui lui est destinée, face au médecin. Celui-ci lui demandant comment elle va, elle répond que "son pied va mieux". Elle ôte ses chaussures, se masse les pieds quelques instants, puis se lève, rode dans la pièce, touche les rideaux, allume et éteint les lumières. Le médecin lui demande ce qu'elle fait, ce qu'elle cherche. Elle semble très agitée. Elle soupire, respire fort, toujours en mouvement. Lorsqu'elle parcourt la pièce et s'approche de la caméra, on remarque que celle-ci se trouve sans doute derrière une vitre ou un miroir (la patiente s'en approche et y contemple sa blouse). Elle ne répond pas aux questions du médecin. Elle s'assoit sur son bureau décroche le téléphone qui s'y trouve et compose un numéro. Il lui demande à qui la patiente souhaite téléphoner. Elle raccroche sans répondre. Le médecin se lève, s'approche de la femme et l'aide à remettre le manteau qu'elle avait enlevé. Il l'accompagne vers la porte. La patiente sort.

Contexte

Voir la notice de la série "Séméiologie psychiatrique" auquel le film appartient.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Non.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Non.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Oui.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

La série "Séméiologie psychiatrique" est destinée à illustrer un cours en apportant un support concret à la présentation clinique d'une maladie psychiatrique. Son mode de réalisation reprend les codes du cinéma anthropologique : pas de commentaire, pas d'interviews (les entretiens sont ceux du personnel soignant avec les malades), le moins de mouvements de caméra et le moins de coupes possibles. Dans certains cas, il semble que la caméra est cachée. Parfois, le comportement des malades montre qu'ils sont conscients d'être filmés. Certains portent un micro-cravate autour du cou.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Le film est destiné au corps médical, sans enjeu de représentation publique. La présence du médecin est la plupart du temps "off" : signalée par la voix ou par son corps en amorce de plan. Pas de contrechamp sur lui, l'orientation de la caméra reste sur le ou la malade. Il arrive que le médecin ou la médecin entre dans le champ quand il lui est nécessaire d'intervenir pour l'apaiser.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

Circuit médical / Universités

Communications et événements associés au film

Public

Corps médical (mention au générique déb. : « La projection de ce film est strictement réservée au corps médical »)

Audience

Descriptif libre

Notes complémentaires

Réf. CIL du film : cote 359 N + dossier sur le film (brochure de présentation recto-verso)

Fonds Eric Duvivier code 359 N.

Références et documents externes

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Caroline Ruebrecht



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