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« La Maternelle » : différence entre les versions
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|Description=Sous le titre « Chez les gosses avec Madeleine Renaud », la journaliste Georgette Murell de la revue « Cinémonde » décrit une journée de tournage du film ''La Maternelle'' de Jean | |Description=Sous le titre « Chez les gosses avec Madeleine Renaud », la journaliste Georgette Murell de la revue « Cinémonde » décrit une journée de tournage du film ''La Maternelle'' de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein. Après une allusion biblique (« Laissez venir à moi les petits enfants »), elle fait part de la satisfaction de Léon Frapié de voir son œuvre adaptée au cinéma et met en avant le caractère moderne et propre de l’école maternelle « du Studio »et l’authenticité préservée de l’action, malgré sa transposition à l’époque moderne. Elle restitue ensuite les impressions de l’actrice interprétant le rôle principal de Rose : Madeleine Renaud. Celle-ci se déclare passionnée par ce rôle si différent de ceux qu’elle a l’habitude de jouer au théâtre et, malgré la rudesse du travail, heureuse de se dévouer à ces enfants marqués par la vie. Poursuivant son article, Georgette Murell se penche sur la figure de Marie Cœuret, qui voue un amour exclusif à Rose. Elle conclut sur quelques scènes du quotidien dans le préau : une fillette qui a reçu un coup de pied au derrière, une autre qui récite à Rose les jours de la semaine et le passage du délégué cantonal, le docteur Libois, que la jeune auxiliaire de service ne laisse pas indifférent. Deux photographies de Paulette Elambert (Marie Cœuret) au milieu de ses camarades à la cantine et de Madeleine Renaud (Rose) entourée des enfants de la maternelle illustrent cet article. | ||
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|Nom_document=Cinémonde n°226 p.124 (16/02/1933) | |Nom_document=Cinémonde n°226 p.124 (16/02/1933) | ||
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|Nom_document=Cinémagazine n°5 p.51 (05/1933) | |Nom_document=Cinémagazine n°5 p.51 (05/1933) | ||
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|Description=Dans son bref article, le journaliste « M.C. » de la revue « Ciné-Magazine » se montre enthousiaste à l’égard du film ''La Maternelle'' de Jean | |Description=Dans son bref article, le journaliste « M.C. » de la revue « Ciné-Magazine » se montre enthousiaste à l’égard du film ''La Maternelle'' de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein, estimant qu’il est un parfait exemple de l’adaptation d’un sujet simple mais qui a passionné le réalisateur. | ||
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|Nom_document=Pour Vous n°248 p.3 (17/08/1933) | |Nom_document=Pour Vous n°248 p.3 (17/08/1933) | ||
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|Description=Quelques jours avant la sortie en salles du film ''La Maternelle'' de Jean | |Description=Quelques jours avant la sortie en salles du film ''La Maternelle'' de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein, le journaliste « Deringe » de la revue « Pour Vous » consacre un long article à ce film, en donnant successivement la parole à Léon Frapié, Jean Benoît-Lévy et Madeleine Renaud. Léon Frapié exprime sa satisfaction qu’après dix ans son œuvre ait pu être adaptée au cinéma. Il souligne l’extrême vérité du film par rapport au roman et à la réalité, notamment par le naturel des enfants. Jean Benoît-Lévy le confirme et souligne son amour des enfants et son insistance à reconstituer leur environnement habituel afin que leur comportement et leurs réactions soient les plus naturels possible. Il indique aussi que la plupart des adultes présents sur le plateau ont parrainé l’un d’eux. Madeleine Renaud va dans le même sens et témoigne au journaliste du bonheur et de plaisir que lui a procuré le rôle de Rose, la femme de service vraie et sans fard, si éloigné des personnages de théâtre qu’elle joue habituellement et nécessitant une grande exigence pour se mettre « au niveau des enfants ». | ||
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|Nom_document=Pour Vous n°251 p.4 (07/09/1933) | |Nom_document=Pour Vous n°251 p.4 (07/09/1933) | ||
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|Description=Première partie d’un article de Lucienne Escoube, journaliste de la revue « Pour Vous », relatif à Madeleine Renaud qui interprète le rôle principal de Rose dans le film ''La Maternelle'' de Jean | |Description=Première partie d’un article de Lucienne Escoube, journaliste de la revue « Pour Vous », relatif à Madeleine Renaud qui interprète le rôle principal de Rose dans le film ''La Maternelle'' de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein. Elle débute par l’évocation des souvenirs d’une inspection à l’école maternelle, puis elle enchaîne sur l’actrice principale, devenue « Rose-aux-gosses » dans ce rôle si éloigné des personnages du théâtre classique. Elle écrit toute son émotion de voir une Madeleine Renaud connue s’abaisser à rôle brut et se dévouer entièrement et sans calcul aux enfants. C’est ainsi que la comédienne parvient à faire sourire « Fondant », en lui donnant simplement son propre sourire. La journaliste s’arrête sur cette scène, où seule subsiste la compassion maternelle face à la souffrance enfantine. Une photo de Madeleine Renaud assise dans un fauteuil de son appartement, son chat sur les genoux, complète l’article. | ||
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|Nom_document=Pour Vous n°251 p.14 (07/09/1933) | |Nom_document=Pour Vous n°251 p.14 (07/09/1933) | ||
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|Description=Seconde partie d’un article de Lucienne Escoube, journaliste de la revue « Pour Vous », relatif à Madeleine Renaud qui interprète le rôle principal de Rose dans le film ''La Maternelle'' de Jean | |Description=Seconde partie d’un article de Lucienne Escoube, journaliste de la revue « Pour Vous », relatif à Madeleine Renaud qui interprète le rôle principal de Rose dans le film ''La Maternelle'' de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein. La journaliste s’attache plus particulièrement au dévouement, à l’opposé de ses précédents rôles, de Madeleine Renaud/Rose envers Marie Cœuret, Jules et tous les autres enfants. L’actrice, confondue avec son personnage, est à ses yeux un symbole de la spiritualité, de la sensibilité, de la sincérité, de l’humanité et finalement de la maternité. | ||
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|Nom_document=L'Humanité n°12687 p.4 (08/09/1933) | |Nom_document=L'Humanité n°12687 p.4 (08/09/1933) | ||
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|Description=La rédaction du journal communiste « L’Humanité » publie une critique, faite par un ouvrier membre du P.C.F., du film ''La Maternelle'' de Jean | |Description=La rédaction du journal communiste « L’Humanité » publie une critique, faite par un ouvrier membre du P.C.F., du film ''La Maternelle'' de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein. Ce spectateur émet un avis positif sur le film et ses acteurs, mais il regrette que les réalisateurs en soient restés à un « spectacle émouvant » et aient éludé ce qui est selon lui la principale cause de cette misère : le « capitalisme qui détruit la famille prolétarienne » en obligeant les deux parents à travailler. | ||
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|Nom_document=Pour Vous n°255 p.14 (05/10/1933) | |Nom_document=Pour Vous n°255 p.14 (05/10/1933) | ||
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|Description=Jeanine Auster, journaliste de la revue « Pour Vous », évoque dans un article très bref les thèmes musicaux successifs utilisés par « Edouard Flamant » (sic) pour illustrer le film ''La Maternelle'' de Jean | |Description=Jeanine Auster, journaliste de la revue « Pour Vous », évoque dans un article très bref les thèmes musicaux successifs utilisés par « Edouard Flamant » (sic) pour illustrer le film ''La Maternelle'' de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein et qui, selon elle, s’accordent parfaitement avec celui-ci. Elle conclut qu’on « ne peut lui adresser de plus bel éloge ». | ||
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|Nom_document=Cinémonde n°260 p.844 (12/10/1933) | |Nom_document=Cinémonde n°260 p.844 (12/10/1933) | ||
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|Nom_document=Pour Vous n°256 p.12 (12/10/1933) | |Nom_document=Pour Vous n°256 p.12 (12/10/1933) | ||
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|Description=Cet article du journaliste Pierre Bret de la revue « Pour Vous » est une novellisation du film ''La Maternelle'' de Jean | |Description=Cet article du journaliste Pierre Bret de la revue « Pour Vous » est une novellisation du film ''La Maternelle'' de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein. Il retrace l’histoire du point de vue de Rose, d’après ce qu’elle a retranscrit dans son journal, que « le hasard a mis entre les mains » du journaliste. Celui-ci en a « relevé hâtivement » des extraits : la déchéance sociale de Rose et son recrutement dans une école maternelle, la première journée avec Mme Paulin et les enfants, la rencontre du docteur Libois, l’affection naissante pour Marie Cœuret, l’abandon de celle-ci par sa mère, la visite du recteur et le scandale du brevet supérieur, la demande en mariage du docteur Libois et le suicide de Marie. Sur ce dernier point, cette novellisation diffère radicalement du scénario original. Quatre photos illustrent l’article. | ||
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|Description=Janine Auscher, journaliste de la revue « Pour Vous », a réalisé une interview du réalisateur du film ''La Maternelle'' : Jean | |Description=Janine Auscher, journaliste de la revue « Pour Vous », a réalisé une interview du réalisateur du film ''La Maternelle'' : Jean Benoît-Lévy. Celui-ci retrace la préparation du tournage avec le choix des enfants devant participer au film, dont Paulette Elambert / Marie Cœuret. Il raconte ensuite le déroulement même du tournage, avec son obsession de « faire vrai », et ses projets d’avenir. L’article se termine sur une petite anecdote, en lien avec le réalisateur, qui illustre les prémices de l’antisémitisme d’État en Allemagne. | ||
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|Description=Dans un article intitulé « Les gosses du cinéma découvrent la vie », le journaliste Lucien Wahl de la revue « Pour Vous » se penche sur plusieurs enfants dont les apparitions au cinéma ont été un succès. Parmi elles, Paulette Elambert / Marie Cœuret du film ''La Maternelle'' de Jean | |Description=Dans un article intitulé « Les gosses du cinéma découvrent la vie », le journaliste Lucien Wahl de la revue « Pour Vous » se penche sur plusieurs enfants dont les apparitions au cinéma ont été un succès. Parmi elles, Paulette Elambert / Marie Cœuret du film ''La Maternelle'' de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein, dont il évalue très positivement l’interprétation. | ||
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|Description=Deux ans après la sortie du film ''La Maternelle'' de Jean | |Description=Deux ans après la sortie du film ''La Maternelle'' de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein », « une vieille fille » réagit dans la rubrique « La parole est aux spectateurs » de la revue « Pour Vous ». Elle a beaucoup apprécié ce film, qui l’a beaucoup émue. | ||
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Version du 17 janvier 2023 à 11:30
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Titre :
La Maternelle
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
95 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
- Cinémonde n°226 p.123 (16/02/1933)
Sous le titre « Chez les gosses avec Madeleine Renaud », la journaliste Georgette Murell de la revue « Cinémonde » décrit une journée de tournage du film La Maternelle de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein. Après une allusion biblique (« Laissez venir à moi les petits enfants »), elle fait part de la satisfaction de Léon Frapié de voir son œuvre adaptée au cinéma et met en avant le caractère moderne et propre de l’école maternelle « du Studio »et l’authenticité préservée de l’action, malgré sa transposition à l’époque moderne. Elle restitue ensuite les impressions de l’actrice interprétant le rôle principal de Rose : Madeleine Renaud. Celle-ci se déclare passionnée par ce rôle si différent de ceux qu’elle a l’habitude de jouer au théâtre et, malgré la rudesse du travail, heureuse de se dévouer à ces enfants marqués par la vie. Poursuivant son article, Georgette Murell se penche sur la figure de Marie Cœuret, qui voue un amour exclusif à Rose. Elle conclut sur quelques scènes du quotidien dans le préau : une fillette qui a reçu un coup de pied au derrière, une autre qui récite à Rose les jours de la semaine et le passage du délégué cantonal, le docteur Libois, que la jeune auxiliaire de service ne laisse pas indifférent. Deux photographies de Paulette Elambert (Marie Cœuret) au milieu de ses camarades à la cantine et de Madeleine Renaud (Rose) entourée des enfants de la maternelle illustrent cet article. - Cinémonde n°226 p.124 (16/02/1933)
Dans le même numéro de « Cinémonde », la journaliste S. Chantal s’attarde surtout sur les enfants issus de plusieurs banlieues ouvrières autour de Paris et rassemblés sur le plateau du film « La Maternelle de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein. Pendant son reportage, le réalisateur tourne la séquence de l’expérience du petit lapin blanc. Son attention est retenue par « Patachou », « Claudinette », « Josyanne » et surtout par ceux qu’elle considère comme étant les plus malheureux : « la laide qui louche derrière ses lunettes », deux jumeaux, Roger/Fondant qui peut enfin manger à sa faim et une petite fille dont la mère se prostitue. Elle note aussi avec émotion la présence des mères des enfants, attendant patiemment la fin de la journée de tournage. « Bouleversée », elle conclut en se demandant ce que deviendront ces enfants une fois le tournage terminé. Deux photographies du tournage et un troisième cliché de Paulette Elambert (Marie Cœuret) complètent l’article. - Pour Vous n°231 p.5 (20/04/1933)
Une brève fait part de la présentation du film La Maternelle de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein. Elle mentionne l’humanité profonde de ce film et le « naturel captivant » des enfants avant de citer les noms des principaux acteurs. - Le Figaro n°113 p.7 (23/04/1933)
Sous la rubrique « Eclectisme », la rédaction du Figaro fait brièvement part de l’avant-première de plusieurs films dont La Maternelle de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein. Elle mentionne la « révélation » de Paulette Elambert et indique que la projection a été interrompue par un trop-plein d’applaudissements. - Cinémagazine n°5 p.51 (05/1933)
Dans son bref article, le journaliste « M.C. » de la revue « Ciné-Magazine » se montre enthousiaste à l’égard du film La Maternelle de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein, estimant qu’il est un parfait exemple de l’adaptation d’un sujet simple mais qui a passionné le réalisateur. - Pour Vous n°248 p.3 (17/08/1933)
Quelques jours avant la sortie en salles du film La Maternelle de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein, le journaliste « Deringe » de la revue « Pour Vous » consacre un long article à ce film, en donnant successivement la parole à Léon Frapié, Jean Benoît-Lévy et Madeleine Renaud. Léon Frapié exprime sa satisfaction qu’après dix ans son œuvre ait pu être adaptée au cinéma. Il souligne l’extrême vérité du film par rapport au roman et à la réalité, notamment par le naturel des enfants. Jean Benoît-Lévy le confirme et souligne son amour des enfants et son insistance à reconstituer leur environnement habituel afin que leur comportement et leurs réactions soient les plus naturels possible. Il indique aussi que la plupart des adultes présents sur le plateau ont parrainé l’un d’eux. Madeleine Renaud va dans le même sens et témoigne au journaliste du bonheur et de plaisir que lui a procuré le rôle de Rose, la femme de service vraie et sans fard, si éloigné des personnages de théâtre qu’elle joue habituellement et nécessitant une grande exigence pour se mettre « au niveau des enfants ». - Pour Vous n°251 p.4 (07/09/1933)
Une semaine après la sortie en salles du film La Maternelle de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein, Lucien Wahl, journaliste de la revue « Pour Vous », lui consacre un article dans la rubrique « Les films nouveaux ». Il relève que le film, adaptation réussie de la « célèbre » œuvre de Léon Frapié, aurait pu sans danger être allégé de l’idylle entre Rose et le docteur Libois ainsi que de la dimension dramatique de la tentative de suicide de Marie. Cela écrit, le film lui semble mériter « plus que des compliments » par sa tenue de l’ensemble et la sincérité du sujet et surtout par la mise en avant de la détresse de l’enfance, symbolisée par la figure de Marie Cœuret, que Paulette Elambert paraît être « en personne ». Les acteurs adultes lui apparaissent tout aussi excellents et contribuent selon lui à l’éclat de ce film et félicite les deux réalisateurs pour « leur habileté et… leur cœur ». L’article est illustré d’une photo de Madeleine Renaud / Rose entourée des enfants de la Maternelle. - Pour Vous n°251 p.11 (07/09/1933)
Première partie d’un article de Lucienne Escoube, journaliste de la revue « Pour Vous », relatif à Madeleine Renaud qui interprète le rôle principal de Rose dans le film La Maternelle de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein. Elle débute par l’évocation des souvenirs d’une inspection à l’école maternelle, puis elle enchaîne sur l’actrice principale, devenue « Rose-aux-gosses » dans ce rôle si éloigné des personnages du théâtre classique. Elle écrit toute son émotion de voir une Madeleine Renaud connue s’abaisser à rôle brut et se dévouer entièrement et sans calcul aux enfants. C’est ainsi que la comédienne parvient à faire sourire « Fondant », en lui donnant simplement son propre sourire. La journaliste s’arrête sur cette scène, où seule subsiste la compassion maternelle face à la souffrance enfantine. Une photo de Madeleine Renaud assise dans un fauteuil de son appartement, son chat sur les genoux, complète l’article. - Pour Vous n°251 p.14 (07/09/1933)
Seconde partie d’un article de Lucienne Escoube, journaliste de la revue « Pour Vous », relatif à Madeleine Renaud qui interprète le rôle principal de Rose dans le film La Maternelle de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein. La journaliste s’attache plus particulièrement au dévouement, à l’opposé de ses précédents rôles, de Madeleine Renaud/Rose envers Marie Cœuret, Jules et tous les autres enfants. L’actrice, confondue avec son personnage, est à ses yeux un symbole de la spiritualité, de la sensibilité, de la sincérité, de l’humanité et finalement de la maternité. - L'Humanité n°12687 p.4 (08/09/1933)
La rédaction du journal communiste « L’Humanité » publie une critique, faite par un ouvrier membre du P.C.F., du film La Maternelle de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein. Ce spectateur émet un avis positif sur le film et ses acteurs, mais il regrette que les réalisateurs en soient restés à un « spectacle émouvant » et aient éludé ce qui est selon lui la principale cause de cette misère : le « capitalisme qui détruit la famille prolétarienne » en obligeant les deux parents à travailler. - Pour Vous n°255 p.14 (05/10/1933)
Jeanine Auster, journaliste de la revue « Pour Vous », évoque dans un article très bref les thèmes musicaux successifs utilisés par « Edouard Flamant » (sic) pour illustrer le film La Maternelle de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein et qui, selon elle, s’accordent parfaitement avec celui-ci. Elle conclut qu’on « ne peut lui adresser de plus bel éloge ». - Cinémonde n°260 p.844 (12/10/1933)
Cet article du Journaliste Francis Avril de la revue « Cinémonde » est une novellisation, dans ses grandes lignes, du film La Maternelle de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein. Il en reprend surtout les moments forts : la prise de service de Rose dans le bureau de la directrice, l’apprentissage du métier sous la houlette de Mme Paulin, les premiers contacts avec les enfants pauvres issus des quartiers ouvriers, l’affection qu’elle leur témoigne, l’admiration jalouse que lui voue Marie Cœuret, La visite du recteur, le scandale du brevet supérieur, la tentative de suicide de Marie et les retrouvailles finales. - Pour Vous n°256 p.12 (12/10/1933)
Cet article du journaliste Pierre Bret de la revue « Pour Vous » est une novellisation du film La Maternelle de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein. Il retrace l’histoire du point de vue de Rose, d’après ce qu’elle a retranscrit dans son journal, que « le hasard a mis entre les mains » du journaliste. Celui-ci en a « relevé hâtivement » des extraits : la déchéance sociale de Rose et son recrutement dans une école maternelle, la première journée avec Mme Paulin et les enfants, la rencontre du docteur Libois, l’affection naissante pour Marie Cœuret, l’abandon de celle-ci par sa mère, la visite du recteur et le scandale du brevet supérieur, la demande en mariage du docteur Libois et le suicide de Marie. Sur ce dernier point, cette novellisation diffère radicalement du scénario original. Quatre photos illustrent l’article. - Pour Vous n°264 p.11 (07/12/1933)
Janine Auscher, journaliste de la revue « Pour Vous », a réalisé une interview du réalisateur du film La Maternelle : Jean Benoît-Lévy. Celui-ci retrace la préparation du tournage avec le choix des enfants devant participer au film, dont Paulette Elambert / Marie Cœuret. Il raconte ensuite le déroulement même du tournage, avec son obsession de « faire vrai », et ses projets d’avenir. L’article se termine sur une petite anecdote, en lien avec le réalisateur, qui illustre les prémices de l’antisémitisme d’État en Allemagne. - Pour Vous n°344 p.21 (14/12/1933)
Dans un article intitulé « Les gosses du cinéma découvrent la vie », le journaliste Lucien Wahl de la revue « Pour Vous » se penche sur plusieurs enfants dont les apparitions au cinéma ont été un succès. Parmi elles, Paulette Elambert / Marie Cœuret du film La Maternelle de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein, dont il évalue très positivement l’interprétation. - PourVous n360 10oct1935 p12.pdf
Deux ans après la sortie du film La Maternelle de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein », « une vieille fille » réagit dans la rubrique « La parole est aux spectateurs » de la revue « Pour Vous ». Elle a beaucoup apprécié ce film, qui l’a beaucoup émue.
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Christian Bonah, Emmanuel Nuss, Hamurcu Zeynep

