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« Combat Fatigue Irritability » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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|Sujet={{HTSujet | |Sujet={{HTSujet | ||
|Langue= | |Langue=fr | ||
|Texte=Pendant la Seconde Guerre mondiale, un jeune sous-marinier dont le sous-marin a coulé lors d'une attaque japonaise est hospitalisé dans un service de psychiatrie de la ''Navy''. Lors de groupes de parole animés par le psychiatre du service, il est amené à se remémorer les événements qui l'ont conduit à souffrir d'"irritabilité par épuisement au combat" (inclus aujourd'hui dans le syndrome de stress post-traumatique). C'est en acceptant ses émotions (peur, soulagement d'être sorti du sous-marin, culpabilité concernant ses camarades décédés dans l'attaque, etc) qu'il pourra "redevenir lui-même', sortir de l'hôpital et reprendre la vie civile. | |Texte=Pendant la Seconde Guerre mondiale, un jeune sous-marinier dont le sous-marin a coulé lors d'une attaque japonaise est hospitalisé dans un service de psychiatrie de la ''Navy''. Lors de groupes de parole animés par le psychiatre du service, il est amené à se remémorer les événements qui l'ont conduit à souffrir d'"irritabilité par épuisement au combat" (inclus aujourd'hui dans le syndrome de stress post-traumatique). C'est en acceptant ses émotions (peur, soulagement d'être sorti du sous-marin, culpabilité concernant ses camarades décédés dans l'attaque, etc) qu'il pourra "redevenir lui-même', sortir de l'hôpital et reprendre la vie civile. | ||
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|Générique principal={{HTGén | |Générique principal={{HTGén | ||
|Langue= | |Langue=fr | ||
|Texte=UNITED STATES NAVY TRAINING FILM<br /> | |Texte=UNITED STATES NAVY TRAINING FILM<br /> | ||
RESTRICTED<br /> | RESTRICTED<br /> | ||
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|Résumé={{HTRés | |Résumé={{HTRés | ||
|Langue= | |Langue=fr | ||
|Texte=Un sous-marinier, Bob Lucas, se retrouve dans un service de psychiatrie de la Navy suite au naufrage de son sous-marin. Il souffre d'épuisement au combat. En l'obligeant à mettre des mots sur les émotions contradictoires qu'il a ressenties lors de ce naufrage et à les accepter, un groupe de parole animé par un psychiatre lui permettra de se sentir mieux, de faire preuve de moins d'irascibilité et de retrouver des relations sociales satisfaisantes. | |Texte=Un sous-marinier, Bob Lucas, se retrouve dans un service de psychiatrie de la Navy suite au naufrage de son sous-marin. Il souffre d'épuisement au combat. En l'obligeant à mettre des mots sur les émotions contradictoires qu'il a ressenties lors de ce naufrage et à les accepter, un groupe de parole animé par un psychiatre lui permettra de se sentir mieux, de faire preuve de moins d'irascibilité et de retrouver des relations sociales satisfaisantes. | ||
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|Contexte={{HTCont | |Contexte={{HTCont | ||
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|Texte=Ce film fait partie d'un vaste corpus de films consacrés aux troubles psychologiques et psychiatriques des soldats tournés par la ''Navy'' ou d'autres divisions de l'armée américaine dans les années 1940 et 1950. | |Texte=Ce film fait partie d'un vaste corpus de films consacrés aux troubles psychologiques et psychiatriques des soldats tournés par la ''Navy'' ou d'autres divisions de l'armée américaine dans les années 1940 et 1950. | ||
Ce corpus comprend :<br /> | Ce corpus comprend :<br /> | ||
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|Direction regard spectateur={{HTDirige | |Direction regard spectateur={{HTDirige | ||
|Langue= | |Langue=fr | ||
|Texte=Pour éveiller l'intérêt des spectateurs, le film fait appel à un acteur dont la carrière a commencé à prendre de l'ampleur depuis quelques années : Gene Kelly. En effet, il a débuté à Broadway dans la comédie musicale ''Leave it to me'' en 1938 et a été véritablement remarqué dans ''Pal Joey'' en 1940. Il a tourné ''For Me and My Gal'' avec Judy Garland en 1942, film dont le succès et les critiques positives lui ont valu une certaine notoriété. En 1944, il a tourné ''Cover Girl'' avec Rita Hayworth. Le succès en a été retentissant. (Son film suivant, ''Escale à Hollywood'' avec Frank Sinatra, lui a valu d'être nommé pour l'Oscar du meilleur acteur.) On notera qu'avant de jouer dans ''Combat Fatigue Irritability'', Gene Kelly avait déjà tenu des rôles de soldat, par exemple dans ''Thousands Cheers' (1943), ''Anchors Aweigh'' (1945) et ''The Cross of Lorraine'' (1945)<br /> | |Texte=Pour éveiller l'intérêt des spectateurs, le film fait appel à un acteur dont la carrière a commencé à prendre de l'ampleur depuis quelques années : Gene Kelly. En effet, il a débuté à Broadway dans la comédie musicale ''Leave it to me'' en 1938 et a été véritablement remarqué dans ''Pal Joey'' en 1940. Il a tourné ''For Me and My Gal'' avec Judy Garland en 1942, film dont le succès et les critiques positives lui ont valu une certaine notoriété. En 1944, il a tourné ''Cover Girl'' avec Rita Hayworth. Le succès en a été retentissant. (Son film suivant, ''Escale à Hollywood'' avec Frank Sinatra, lui a valu d'être nommé pour l'Oscar du meilleur acteur.) On notera qu'avant de jouer dans ''Combat Fatigue Irritability'', Gene Kelly avait déjà tenu des rôles de soldat, par exemple dans ''Thousands Cheers' (1943), ''Anchors Aweigh'' (1945) et ''The Cross of Lorraine'' (1945)<br /> | ||
Ce film repose beaucoup sur la parole : les interactions au sein du groupe de parole, le long récit de sa permission fait par le héros et les enseignements du médecin. Tous ces discours livrés tels quels pourraient vite devenir très ennuyeux pour le spectateur. Pour éviter cet écueil et soutenir l'attention du spectateur, plusieurs flashbacks de longueurs diverses émaillent le film. Le plus long d'entre eux correspond au moment où le héros raconte aux participants du groupe de parole ce qui lui est arrivé pendant sa permission. Cette séquence est bien évidemment beaucoup plus vivante que s'il se trouvait juste assis sur sa chaise en train de parler. Elle permet aux spectateurs de se représenter ce qui est arrivé au héros, de percevoir les émotions de tous les protagonistes et éventuellement de s'identifier à eux ou d'éprouver de l'empathie pour eux et finalement d'intégrer le message du film.<br> | Ce film repose beaucoup sur la parole : les interactions au sein du groupe de parole, le long récit de sa permission fait par le héros et les enseignements du médecin. Tous ces discours livrés tels quels pourraient vite devenir très ennuyeux pour le spectateur. Pour éviter cet écueil et soutenir l'attention du spectateur, plusieurs flashbacks de longueurs diverses émaillent le film. Le plus long d'entre eux correspond au moment où le héros raconte aux participants du groupe de parole ce qui lui est arrivé pendant sa permission. Cette séquence est bien évidemment beaucoup plus vivante que s'il se trouvait juste assis sur sa chaise en train de parler. Elle permet aux spectateurs de se représenter ce qui est arrivé au héros, de percevoir les émotions de tous les protagonistes et éventuellement de s'identifier à eux ou d'éprouver de l'empathie pour eux et finalement d'intégrer le message du film.<br> | ||
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|Présentation médecine={{HTPrés | |Présentation médecine={{HTPrés | ||
|Langue= | |Langue=fr | ||
|Texte=Le personnel médical (auxiliaire sanitaire, psychiatre) est à la fois ferme et bienveillant. Ils n'hésitent pas à avoir recours au contact physique (généralement une main sur l'épaule ou dans le dos) pour encourager ou réconforter un patient.<br> | |Texte=Le personnel médical (auxiliaire sanitaire, psychiatre) est à la fois ferme et bienveillant. Ils n'hésitent pas à avoir recours au contact physique (généralement une main sur l'épaule ou dans le dos) pour encourager ou réconforter un patient.<br> | ||
Le médecin fait venir le héros dans son bureau pour l'encourager à s'exprimer au sein du groupe de parole car c'est pour lui la clé de son rétablissement. C'est quelqu'un qui n'a pas peur d'affronter et de travailler sur les émotions. En réalité, c'est même l'une des clés de sa thérapeutique : c'est en faisant émerger, par la parole, les émotions ressenties par le patient lors de l'événement traumatique à l'origine de ses symptômes et en l'obligeant à les affronter qu'il entend le soigner. Cette conception relève de la théorie psychanalytique.<br> | Le médecin fait venir le héros dans son bureau pour l'encourager à s'exprimer au sein du groupe de parole car c'est pour lui la clé de son rétablissement. C'est quelqu'un qui n'a pas peur d'affronter et de travailler sur les émotions. En réalité, c'est même l'une des clés de sa thérapeutique : c'est en faisant émerger, par la parole, les émotions ressenties par le patient lors de l'événement traumatique à l'origine de ses symptômes et en l'obligeant à les affronter qu'il entend le soigner. Cette conception relève de la théorie psychanalytique.<br> | ||
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|Lieu projection={{HTProj | |Lieu projection={{HTProj | ||
|Langue= | |Langue=fr | ||
|Texte=Casernes militaires. | |Texte=Casernes militaires. | ||
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|Communications et événements associés au film={{HTCom | |Communications et événements associés au film={{HTCom | ||
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|Public={{HTPub | |Public={{HTPub | ||
|Langue= | |Langue=fr | ||
|Texte=Soldats de l'''US Navy.'' | |Texte=Soldats de l'''US Navy.'' | ||
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|Descriptif libre={{HTDesc | |Descriptif libre={{HTDesc | ||
|Langue= | |Langue=fr | ||
|Texte=Le titre du film, ''Combat Fatigue Irritability'', se superpose à des cadrans qui étaient probablement reconnaissables pour les destinataires d'origine du film (soldats de l'''US Navy''). Il s'agit de cadrans qui se trouvaient dans la salle des machines des sous-marins. (On apprendra plus tard que le héros devait garder les yeux rivés sur eux en permanence et que cela lui posait problème.)<br />'''Heures de repos dans un service de psychiatrie de l'armée'''<br />Int. jour. Dans l'une des salles d'un établissement hospitalier militaire, deux rangées de lits se font face à face. De jeunes hommes couchés sur les lits ou assis entre les lits discutent de façon indistincte. Un auxiliaire sanitaire apporte un médicament à un patient couché en lui expliquant que le médecin a dit que cela le soulagerait. Le patient avale le cachet sans enthousiasme et sans croiser le regard du soignant. Il se recouche, le regard dans le vide. Des photos de son épouse et de ses enfants sont posées sur sa table de nuit.<br> | |Texte=Le titre du film, ''Combat Fatigue Irritability'', se superpose à des cadrans qui étaient probablement reconnaissables pour les destinataires d'origine du film (soldats de l'''US Navy''). Il s'agit de cadrans qui se trouvaient dans la salle des machines des sous-marins. (On apprendra plus tard que le héros devait garder les yeux rivés sur eux en permanence et que cela lui posait problème.)<br />'''Heures de repos dans un service de psychiatrie de l'armée'''<br />Int. jour. Dans l'une des salles d'un établissement hospitalier militaire, deux rangées de lits se font face à face. De jeunes hommes couchés sur les lits ou assis entre les lits discutent de façon indistincte. Un auxiliaire sanitaire apporte un médicament à un patient couché en lui expliquant que le médecin a dit que cela le soulagerait. Le patient avale le cachet sans enthousiasme et sans croiser le regard du soignant. Il se recouche, le regard dans le vide. Des photos de son épouse et de ses enfants sont posées sur sa table de nuit.<br> | ||
Travelling sur l'une des rangées de lits, ce qui permet d'avoir un aperçu de la diversité des patients : deux d'entre eux lisent des magazines, un autre est immobile sur une chaise et garde les yeux baissés, deux soldats bavardent. Nouveau plan sur deux hommes qui jouent aux cartes. Le premier est plongé dans ses réflexions, le second s'impatiente. Un auxiliaire sanitaire vient le chercher car le docteur Bush demande à le voir. Le soldat, Lucas, jure et jette ses cartes sur le lit avant de se lever et de suivre l'auxiliaire. (01:40)<br /> | Travelling sur l'une des rangées de lits, ce qui permet d'avoir un aperçu de la diversité des patients : deux d'entre eux lisent des magazines, un autre est immobile sur une chaise et garde les yeux baissés, deux soldats bavardent. Nouveau plan sur deux hommes qui jouent aux cartes. Le premier est plongé dans ses réflexions, le second s'impatiente. Un auxiliaire sanitaire vient le chercher car le docteur Bush demande à le voir. Le soldat, Lucas, jure et jette ses cartes sur le lit avant de se lever et de suivre l'auxiliaire. (01:40)<br /> | ||
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|Notes complémentaires={{HTNotes | |Notes complémentaires={{HTNotes | ||
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|Texte=Sur le site ''Medical Movies on the Web'', ''Combat Fatigue Irritabillity'' est analysé par Michael Sappol de l'''History of medecine Division'' de la ''National Library of Medicine''. Titre de l'article: ''Gene Kelly's unknown wartime star turn''. https://www.nlm.nih.gov/hmd/collections/films/medicalmoviesontheweb/combatfatigueessay.html (consulté le 9 juillet 2018).<br> | |Texte=Sur le site ''Medical Movies on the Web'', ''Combat Fatigue Irritabillity'' est analysé par Michael Sappol de l'''History of medecine Division'' de la ''National Library of Medicine''. Titre de l'article: ''Gene Kelly's unknown wartime star turn''. https://www.nlm.nih.gov/hmd/collections/films/medicalmoviesontheweb/combatfatigueessay.html (consulté le 9 juillet 2018).<br> | ||
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Version du 24 janvier 2023 à 16:16
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Titre :
Combat Fatigue Irritability
Année de production :
Réalisation :
Interprétation :
Durée :
35 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 35 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Risques professionnels. Santé et hygiène professionnelle
- Traumatismes. Lésions. Blessures
- Aspects divers de la maladie, du patient et de l'intervention médicale
- Séméiologie générale. Symptomatologie. Signes et symptômes. Examens. Diagnostic. Propédeutique
- Psychiatrie. Pathologies psychiatriques. Psychopathologie. Phrénopathies. Psychoses. Anomalies mentales. États psychiques et mentaux morbides. Désordres émotionnels et comportementaux
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Élisabeth Fuchs, Ivan Melnik
- Transcription Anglais : Nicolas Guechi
- Sous-titres Français : Élisabeth Fuchs, Nicolas Guechi

