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« Médecins des prisons - 1ère partie » : différence entre les versions
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La fenêtre fleurie est encore à l’écran que la voix d’Étienne Lalou se fait déjà entendre. Le journaliste demande à un détenu quand il est entré en prison pour la première fois. Plan moyen. Le prisonnier est allongé sur le lit de sa cellule, face à la caméra, le visage bien visible et les jambes repliées. Le journaliste est assis à côté de lui et lui fait quasiment face (il est donc dos à la caméra). Il explique être entré en prison pour la première fois le « 10 septembre 1956 », à 18 ans, pour un vol de voiture avec des « camarades ». Zoom avant lent et plan rapproché taille. Il avoue avoir une passion pour l’automobile. Un accident de la route l’a rendu | La fenêtre fleurie est encore à l’écran que la voix d’Étienne Lalou se fait déjà entendre. Le journaliste demande à un détenu quand il est entré en prison pour la première fois. Plan moyen. Le prisonnier est allongé sur le lit de sa cellule, face à la caméra, le visage bien visible et les jambes repliées. Le journaliste est assis à côté de lui et lui fait quasiment face (il est donc dos à la caméra). Il explique être entré en prison pour la première fois le « 10 septembre 1956 », à 18 ans, pour un vol de voiture avec des « camarades ». Zoom avant lent et plan rapproché taille. Il avoue avoir une passion pour l’automobile. Un accident de la route l’a rendu paraplégique mais il a repassé son permis F à l’hôpital de Garches, « avec une voiture aménagée spéciale ». Il a ensuite de nouveau été arrêté pour avoir conduit de jeunes garçons en voiture. | ||
Plan d’ensemble à travers une grille, dans le couloir du bâtiment principal de la prison. Des détenus sont libérés. La caméra se déplace sur la gauche, vers le bureau du gardien devant lequel ils passent avant de sortir, puis revient sur le couloir. En voix off, le détenu continue de raconter son histoire et déclare qu’il ne veut plus voler de voitures après sa sortie car « il ne supporte plus la prison ». | Plan d’ensemble à travers une grille, dans le couloir du bâtiment principal de la prison. Des détenus sont libérés. La caméra se déplace sur la gauche, vers le bureau du gardien devant lequel ils passent avant de sortir, puis revient sur le couloir. En voix off, le détenu continue de raconter son histoire et déclare qu’il ne veut plus voler de voitures après sa sortie car « il ne supporte plus la prison ». | ||
Retour au plan rapproché taille du détenu dans sa cellule. Comme d’autres « camarades » qu’il a connu durant sa détention, il pense | Retour au plan rapproché taille du détenu dans sa cellule. Comme d’autres « camarades » qu’il a connu durant sa détention, il pense qu’arrivé à la quarantaine, « on a passé le stade ; il faut s’arrêter sinon après, ça devient du suicide ». | ||
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Plan rapproché taille. Une femme en blouse blanche passe la porte d’une salle de consultation et y fait entrer un détenu en tenue civile. Suivi par la caméra, celui-ci qui se présente à un médecin qui met ses lunettes pour lire « le mot de la consultation ». La voix off se demande ce que signifie l’exercice de la médecine en prison, sachant que les maladies | Plan rapproché taille. Une femme en blouse blanche passe la porte d’une salle de consultation et y fait entrer un détenu en tenue civile. Suivi par la caméra, celui-ci qui se présente à un médecin qui met ses lunettes pour lire « le mot de la consultation ». La voix off se demande ce que signifie l’exercice de la médecine en prison, sachant que les maladies auxquelles le « médecin-chef de l’hôpital de la prison de Fresnes » est confronté sont les mêmes qu’à l’extérieur. Examinant le prisonnier, le praticien constate que quelque chose « augmente de plus en plus » et lui demande le métier qu’il exerçait avant son emprisonnement, ainsi que la durée de sa détention. Celui-ci répond qu’il était serrurier et qu’il est « condamné et prévenu ». Le médecin comprend qu’il a « une autre affaire encore en cours » et lui demande de se retourner. Il constate un « gros réseau veineux » au niveau des veines saphènes externes et internes. Il le fait ensuite s’allonger sur la table de consultation et poursuit son auscultation. La voix off précise que, même pour de simples maladies organiques, la situation du patient emprisonné est à prendre en compte et qu’à la particularité de chaque cas s’ajoute un possible conflit entre l’avis du médecin et celui de l’administration, ainsi qu’une incidence certaine de la détention dans l’apparition de certains symptômes ou maladies. Le médecin se rassoit et demande au patient de se remettre debout, ce que celui-ci fait. Il lui annonce alors qu’il va subir un « stripping », c’est-à-dire un éveinage des veines saphènes externes et internes. Il lui précise que, cette opération nécessitant « dix jours d’hospitalisation », son statut de prévenu rend nécessaire une autorisation du juge d’instruction. Il le remercie et le détenu quitte l’infirmerie. | ||
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Rapide plan panoramique en contre-plongée, à l’intérieur de l’un des bâtiments de la prison, sur les cellules des étages supérieurs. L’objectif de la caméra redescend ensuite sur le couloir du rez-de-chaussée où se trouvent avec un gardien, deux hommes en blouse blanche et deux autres personnes. En voix off, Étienne Lalou présente le directeur de l’hôpital central des prisons de Fresnes. Plan américain, dans un autre couloir intérieur. Le fonctionnaire est face caméra. Le journaliste, visible de trois quarts dos droite, lui demande s’il est médecin. Il répond par la négative, tout en précisant qu’il travaille avec eux. Étienne Lalou lui demande qu’elle a été sa formation pour devenir directeur. Il répond qu’il est l’adjoint du directeur des prisons de Fresnes, en charge de la direction de l’hôpital central des prisons de France. Représentant l’administration pénitentiaire, il travaille avec les corps médicaux et paramédicaux, une communauté religieuse et les gardiens de prison. Les rapports avec les médecins sont bons mais le contexte est difficile, nécessitant des « passerelles » entre les personnels, le lieu étant simultanément prison et hôpital. Zoom arrière lent. D’une part, il n’intervient pas dans les diagnostics médicaux mais d’autre part il doit assurer la sécurité du personnel médical. | Rapide plan panoramique en contre-plongée, à l’intérieur de l’un des bâtiments de la prison, sur les cellules des étages supérieurs. L’objectif de la caméra redescend ensuite sur le couloir du rez-de-chaussée où se trouvent, avec un gardien, deux hommes en blouse blanche et deux autres personnes. En voix off, Étienne Lalou présente le directeur de l’hôpital central des prisons de Fresnes. Plan américain, dans un autre couloir intérieur. Le fonctionnaire est face caméra. Le journaliste, visible de trois quarts dos droite, lui demande s’il est médecin. Il répond par la négative, tout en précisant qu’il travaille avec eux. Étienne Lalou lui demande qu’elle a été sa formation pour devenir directeur. Il répond qu’il est l’adjoint du directeur des prisons de Fresnes, en charge de la direction de l’hôpital central des prisons de France. Représentant l’administration pénitentiaire, il travaille avec les corps médicaux et paramédicaux, une communauté religieuse et les gardiens de prison. Les rapports avec les médecins sont bons mais le contexte est difficile, nécessitant des « passerelles » entre les personnels, le lieu étant simultanément prison et hôpital. Zoom arrière lent. D’une part, il n’intervient pas dans les diagnostics médicaux mais d’autre part, il doit assurer la sécurité du personnel médical. | ||
Plan moyen. Un | Plan moyen. Un médecin passe une porte grillagée sous le regard d’un gardien qui le suit. Un autre la referme derrière eux. Plan panoramique vertical vers les étages supérieurs. En voix off, le directeur explique que bien qu’emprisonnés, les détenus gardent leur personnalité. Plan d’ensemble. Passant devant le bureau de son collègue chargé des entrées et sorties, un gardien vient vers la caméra, pousse une porte grillagée et franchit celle-ci. En voix off, Étienne Lalou demande au directeur si ces individus ne sont plus ceux visibles en prison. | ||
Gros plan. Le fonctionnaire constate que l’évolution des prisons reflète celle de la société et que les trente dernières années ont été marquées par des progrès et des difficultés. Les mentalités ont changé et les gardiens ne veulent plus porter la responsabilité du manque de moyens de l’Administration. Autre plan d’ensemble. Un détenu entouré par des gardiens passe une porte grillagée dans un couloir sombre de la prison. D’autres prisonniers, le premier poussant un chariot, viennent ensuite. Zoom avant lent à travers la grille puis plan rapproché poitrine du directeur. Les prisons sont pour lui « le reflet de la société toute entière », et la seconde doit assumer les premières. | Gros plan. Le fonctionnaire constate que l’évolution des prisons reflète celle de la société et que les trente dernières années ont été marquées par des progrès et des difficultés. Les mentalités ont changé et les gardiens ne veulent plus porter la responsabilité du manque de moyens de l’Administration. Autre plan d’ensemble. Un détenu entouré par des gardiens passe une porte grillagée dans un couloir sombre de la prison. D’autres prisonniers, le premier poussant un chariot, viennent ensuite. Zoom avant lent à travers la grille puis plan rapproché poitrine du directeur. Les prisons sont pour lui « le reflet de la société toute entière », et la seconde doit assumer les premières. | ||
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Plan américain. Le chirurgien en blouse blanche, à la tête de l’hôpital « depuis 1961 », affirme que la chirurgie pénitentiaire est spéciale par ses patients et ses locaux. Il distingue la chirurgie « banale » de celle qui est propre à la prison. Il parle ensuite du problème courant que sont les corps étrangers dans le tube digestif. Les détenus ingèrent des objets pour diverses raisons et attendent du séjour à l’hôpital qu’il améliore leur situation. | Plan américain. Le chirurgien en blouse blanche, à la tête de l’hôpital « depuis 1961 », affirme que la chirurgie pénitentiaire est spéciale par ses patients et ses locaux. Il distingue la chirurgie « banale » de celle qui est propre à la prison. Il parle ensuite du problème courant que sont les corps étrangers dans le tube digestif. Les détenus ingèrent des objets pour diverses raisons et attendent du séjour à l’hôpital qu’il améliore leur situation. | ||
Autre plan américain. Un détenu en tenue civile, « Monsieur Gorski », accompagné par une assistante et suivi par un mouvement panoramique de la caméra, entre à l’infirmerie et se présente au médecin-chef. Ce prisonnier, qui est « en surveillance de corps étranger », en a avalé pour la troisième fois « le 20 octobre ». Il dit ne pas en souffrir, être néanmoins « très faible », mais avoir « beaucoup appétit ». Plan fixe. Deux radiographies et une troisième rajoutée par le médecin-chef montrent la progression du corps étranger dans le tube digestif. Zoom arrière. Mr Gorski se tourne | Autre plan américain. Un détenu en tenue civile, « Monsieur Gorski », accompagné par une assistante et suivi par un mouvement panoramique de la caméra, entre à l’infirmerie et se présente au médecin-chef. Ce prisonnier, qui est « en surveillance de corps étranger », en a avalé un pour la troisième fois « le 20 octobre ». Il dit ne pas en souffrir, être néanmoins « très faible », mais avoir « beaucoup appétit ». Plan fixe. Deux radiographies et une troisième rajoutée par le médecin-chef montrent la progression du corps étranger dans le tube digestif. Zoom arrière. Mr Gorski se tourne : le docteur souhaite qu’il ne renouvelle pas son acte et lui en demande les raisons. Le détenu explique qu’il avale des corps étrangers pour être ne pas retourner à la prison de Château-Thierry où un autre détenu le maltraite, ni à celle de Liancourt. Le médecin l’écoute d’un air soucieux. | ||
Plan rapproché poitrine. Le médecin-chef est assis et Étienne Lalou lui demande « sa situation par rapport à l’Administration ». Il dit avoir de bonnes relations. Étant « chirurgien libéral à temps partiel », il | Plan rapproché poitrine. Le médecin-chef est assis et Étienne Lalou lui demande « sa situation par rapport à l’Administration ». Il dit avoir de bonnes relations. Étant « chirurgien libéral à temps partiel », il n’appartient pas à l'Administration et les détenus le savent. Nouveau plan américain. Un autre patient se trouve dans la salle de consultation où l’assistante termine de lui entourer le buste de bandages. Il précise que les praticiens sont vacataires ou travaillent comme lui « au cas opératoire ». Le journaliste, hors champ, pense que la médecine pénitentiaire est traitée comme une médecine au rabais, ce que le médecin interviewé trouve juste. | ||
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Version du 1 mars 2023 à 11:19
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Titre :
Médecins des prisons - 1ère partie
Série :
Année de production :
Pays de production :
Durée :
55 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Oui.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Juliette Reichenbach

