Le comportement humain face à l’environnement
Plan fixe. La planète bleue (la Terre) tourne sur elle-même. Fondu de transition et plan plus rapproché. Un focus apparaît, et grandissant tel une pupille dans l’iris d’un œil, dévoile un paysage de montagne. Enchainement de plans fixes et panoramiques : un avion de chasse appontant sur un porte-avion, un gratte-ciel ou encore un pont. « L’Homme a acquis la puissance plus vite que la sagesse ». Suivent des images de moissonneuses-batteuses dans des champs de blé, de l’aérotrain, de chantiers, du Pont du Gard, de la Tour Eiffel, de la cathédrale Notre-Dame de Paris et enfin d’un édifice détruit : « l’Homme agit souvent pour le bien de l’Humanité mais il est fréquemment l’artisan de sa destruction ». Autres plans fixes et panoramiques : le pont de Noirmoutier, le Concorde, un porte-avion, le Mont-Saint-Michel. Suivent l’explosion d’une bombe nucléaire, un bâtiment en feu, une fusée qui décolle, un paysage de plus en plus pollué, mais aussi un bloc opératoire : l’homme peut faire un bon usage de son intelligence, encore faut-il qu’il le veuille. [02'07"]
Comment l’Homme exploite les ressources naturelles
Chute d'eau, pré dans lequel des personnes travaillent à la fenaison : « l’homme a souvent oublié son appartenance à la nature ». Un troupeau de bovins traverse une rivière. L’écran se divise en plusieurs images alignées illustrant le monde animal, intervention d'une musique jouée à la flûte. Images de chutes d’eau avec, au premier plan, une femme portant une cruche sur la tête. Plans en contre-plongée et panoramique vertical de forêts, puis structures métalliques, bâtiments d'usines de minéraux. Différentes échelles d’exploitation de la nature sont présentées : un homme dans son champ, un bulldozer à l’orée d’une forêt, une usine, une excavatrice à chaîne à godets, une mine avec ses chariots et ses mineurs. Le commentaire évoque l’épuisement des ressources terrestres tandis que la taille de l’image se réduit pour finalement disparaitre et laisser place à un écran noir. Enchainement de plans divers montrant des animaux (hippopotame, tortue marine, flamants roses, girafes, antilopes, guépard) dans leur habitat naturel. Survol d’une forêt, d’un paysage d’open field avec un château d’eau, d’un village et de bocages, dont certains sont détruits par des bulldozers. C'est « la conséquence d’une simplification du paysage ». [05'15"]
Une animation explique à l’aide de dessins clairs que les haies, supprimées par l’Homme pour permettre le passage des machines nécessaires à une agriculture intensive, seraient bien utiles pour protéger les parcelles agricoles, et que la monoculture nuit à la diversité et expose les champs aux prédateurs et aux intempéries. Usage de dessins d’animaux, de haies, de nuages, de plantes et interactions entre elles. Le commentaire décrit les bienfaits des haies : protection contre les aléas de la météo, abri pour les animaux et insectes utiles et essor de cultures variées. Il précise aussi que cette variété caractérise toutes les activités humaines. Celles-ci sont représentées par de nouveau dessins (un feu, des ailes de moulin à vent, des mineurs dans un ascenseur, une chute d’eau, une pompe et des vagues). [06'41"]
Les possibilités d’adaptation
Division de l’écran en quatre parties. Chacune présente une ressource exploitée par l’Homme : chutes d’eau, barrage hydraulique, usine sidérurgique, centrale nucléaire. Retour aux dessins présentant les multiples activités humaines, remplacées par des symboles représentant plusieurs types d’énergie existant (un moulin à vent, un atome, un volcan, le soleil, ainsi que deux point d’interrogation). Nouveau split screen composé d'images illustrant différentes secteurs d’activité. Le soleil se couche sur une étendue d’eau. Transition sur des façades d’immeubles urbains, de la lave de volcan, de moulins à vent. Zoom arrière dévoilant une maison équipée de panneaux solaires, gros plan sur des mains qui font de la poterie. Le commentaire évoque l’adaptation nécessaire de l’Homme à son environnement. Images d’un chantier de construction en pleine ville qui contraste avec les images d’un igloo et d’une construction naturelle en plein milieu de la brousse. Des animaux sont montré dans leur habitat naturel pour souligner la manière dont ils se sont adaptés à leur environnement : le flamand et son nid surélevé, la marmotte et son sommeil hivernal. [10'17"]
La qualité de vie dépend du chemin que l’on veut prendre
Une nouvelle animation, où se superposent et se confondent des dessins représentant des sources d’énergie ou des activité humaines, illustre l’interdépendance entre l’homme et son environnement. Se succèdent des images représentant des cyclistes en Asie, des chevaux en balade, des drapeaux devant la Maison de l’Europe à Strasbourg, un quai d’une grande gare, un bouchons sur une route, des wagons-citernes, une boulangerie industrielle, un douanier allemand du Bundesgrenzschutz, une péniche allemande sur le Rhin, le pont Hohenzollern à Cologne. Le commentaire explique que la qualité de vie des populations dépend de la surexploitation des ressources. Le recyclage et un aménagement urbain plus responsable et réfléchi sont avancés comme de potentielles solutions à la pollution. Vue d'un cours d’eau encombré de déchets. Survol de grandes barres d’immeubles en lisière d’une forêt puis zoom sur la rouille d’un bâtiment, soulignant le problème des habitations peu adaptées à leur environnement et celui des infrastructures devenues trop vieilles. « Nous sommes à la croisée des chemins », dit le commentaire avec l’image d’un fleuve qui se sépare en deux branches avant d’ajouter : « Les progrès de la science et de la technique ne doivent pas être un anti-progrès de l’Humanité ». Retour au plan fixe de la planète Terre en rotation et générique de fin en surimpression.
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