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« Question de solidarité » : différence entre les versions
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|Titre=Question de solidarité | |Titre=Question de solidarité | ||
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|Texte=Explication du principe et de la mise en | |Texte=Explication du principe et de la mise en œuvre de l'institution de la Sécurité sociale, en particulier sur le plan de la prise en charge publique des arrêts de travail pour cause de maladie, à l'exemple de situations vécues dans le contexte de la production viticole dans l'Hérault. | ||
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|Texte=Gén. début : "Kaléidoscopie" | |Texte=Gén. début : "Kaléidoscopie" | ||
Gén. fin : Horine Cristi - auteur / Kirchner Odile - auteur / Paintault Micheline - auteur / Bellon Roger - musicien / Paintault Micheline - réalisatrice / Nous remercions les habitants du département de l'Hérault de leur aimable collaboration... copyright Ministère de l' | Gén. fin : Horine Cristi - auteur / Kirchner Odile - auteur / Paintault Micheline - auteur / Bellon Roger - musicien / Paintault Micheline - réalisatrice / Nous remercions les habitants du département de l'Hérault de leur aimable collaboration... copyright Ministère de l'Éducation Nationale - CNDP France 1982 | ||
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|Texte=Le film commence par une séquence tournée aux guichets de la Sécurité sociale pour montrer son fonctionnement, voire ses pesanteurs. Il consiste ensuite en plusieurs séquences, tournées dans l'Hérault, qui sont autant d'études de cas sur la mise en oeuvre de la sécurité sociale du point de vue patronal : les charges que requiert son financement | |Texte=Le film commence par une séquence tournée aux guichets de la Sécurité sociale pour montrer son fonctionnement, voire ses pesanteurs. Il consiste ensuite en plusieurs séquences, tournées dans l'Hérault, qui sont autant d'études de cas sur la mise en oeuvre de la sécurité sociale du point de vue patronal : les charges que requiert son financement entraînent la diminution de l'embauche. Le film fait aussi intervenir Nicole Questiaux, alors ministre de la Solidarité nationale, qui s'oppose à ce point de vue en rappelant le bien-fondé citoyen et économique de la Sécurité sociale. | ||
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|Texte=''La sécurité sociale'' | |Texte=''La sécurité sociale'' | ||
Le principe de protection sociale figure dans la Déclaration des droits de l’homme : la société doit subsistance à ceux qui | Le principe de protection sociale figure dans la Déclaration des droits de l’homme : la société doit subsistance à ceux qui sont hors d’état de travailler. Peu à peu s’impose au sein de la société le devoir de substance aux plus démunis. Au XIXe siècle, des sociétés de secours mutuels et des Mutuelles ouvrières sont mises en place à l’initiative des ouvriers, structurées par branches d’activité (mines, chemins de fer…). Leur fonctionnement repose sur des cotisations prélevées sur les membres actifs, reversées sous forme d’indemnité aux malades, chômeurs, grévistes… Par ailleurs, la politique paternaliste du patronat met en œuvre des caisses de secours et des régimes de retraite (et aussi des dispensaires, des hôpitaux, des crèches, des logements) pour fixer une main-d’œuvre instable (ex. au Creusot). Cependant, il y a des sollicitations croissantes faites aux pouvoirs publics pour mettre en place une protection sociale obligatoire. Au sein du patronat, les résistances à cette mesure viennent de ceux qui préfèrent maintenir les ouvriers dans une condition faible. Au sein des ouvriers, les réticences sont le fait des militants qui estiment qu’une telle évolution constituerait un obstacle à la Révolution. | ||
La situation en France est conditionnée par les avancées dans d’autres pays. De 1881 à 1889, en Allemagne, le chancelier Bismarck met en place un système complet d’assurances sociales. La loi de 1888 est relative à la protection contre les accidents de travail. Le 5 avril 1910 est créé un système interprofessionnel de retraites. En Angleterre, en 1911, est voté le National Insurance Act. Pour les salariés de l’industrie et du commerce, par les lois du 05 avril 1928 et du 30 avril 1930, est créé un système obligatoire d’assurances sociales (concernant les maladies, la maternité, l’invalidité, la vieillesse, le décès). Aux | La situation en France est conditionnée par les avancées dans d’autres pays. De 1881 à 1889, en Allemagne, le chancelier Bismarck met en place un système complet d’assurances sociales. La loi de 1888 est relative à la protection contre les accidents de travail. Le 5 avril 1910 est créé un système interprofessionnel de retraites. En Angleterre, en 1911, est voté le National Insurance Act. Pour les salariés de l’industrie et du commerce, par les lois du 05 avril 1928 et du 30 avril 1930, est créé un système obligatoire d’assurances sociales (concernant les maladies, la maternité, l’invalidité, la vieillesse, le décès). Aux États-Unis, la loi du 11 mars 1932 prévoit la création d’un système obligatoire de versements d’allocations familiales financées par les versements réguliers des employeurs. Le 19 août 1935 est mis en place la Social Security sous l’impulsion de Roosevelt. En 1942, le rapport de Lord Beveridge étend le bénéfice de la sécurité sociale à toute la population. | ||
En mars 1944, le programme du Conseil National de Résistance propose un plan complet de mise en place de la sécurité sociale pour assurer à tous les citoyens des moyens d’existence dans les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail. Le régime de retraite par répartition se substitue alors au régime par capitalisation. Les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945 créent un système qui refond les | En mars 1944, le programme du Conseil National de Résistance propose un plan complet de mise en place de la sécurité sociale pour assurer à tous les citoyens des moyens d’existence dans les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail. Le régime de retraite par répartition se substitue alors au régime par capitalisation. Les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945 créent un système qui refond les différents systèmes d’assurances sociales mis en place dans les années trente. Elles reconnaissent le rôle complémentaire des mutuelles. Après la Seconde Guerre mondiale sont créés les régimes complémentaires des cadres et des non-cadres (Agirc-Arrco). Les ordonnances de 1967 réorganisent le régime général avec un financement séparé pour les trois branches (santé, vieillesse, famille). Des lois se succèdent pour organiser le système : | ||
04 juillet 1975 : assurance vieillesse obligatoire pour toute la population | 04 juillet 1975 : assurance vieillesse obligatoire pour toute la population | ||
12 juillet 1977 | 12 juillet 1977 : la branche famille s’applique à toute la population | ||
26 mars 1982 | 26 mars 1982 : abaissement de l’âge d’accès à la retraite à 60 ans | ||
01 décembre 1988 | 01 décembre 1988 : création du RMI financé par l’État, versé par la CAF. | ||
À partir de la crise de 1975, le débat généré par la sécurité sociale oppose ceux qui veulent maintenir l’esprit de 1945 à ceux qui veulent prendre en compte l’évolution sociale et économique qui a entraîné la désindustrialisation et la transformation des structures sociales. La gestion de son déficit se pose depuis sa création. La montée en charge du régime a entraîné une hausse des dépenses qui n’a pas été anticipée. Ces dernières décennies, le déficit tient davantage à la très faible croissance des ressources (avec une stagnation de la masse salariale). | |||
''Nicole Questiaux'' | ''Nicole Questiaux'' | ||
Nicole Questiaux, qui intervient dans le film, a été Ministre de la Solidarité nationale entre 1981 et 1982 sous le premier gouvernement Mauroy. En juillet 1979, à la fin du septennat de Valéry Giscard D'Estaing, le ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, Jacques Barrot, présente ses mesures pour ramener les comptes à l’équilibre à la fin de l’année 1980 : augmenter les recettes et baisser les dépenses notamment de santé, avec une augmentation de 1 % de la part salariale. La gauche critique ces mesures qui ne demandent aucun effort au patronat. En 1979, alors qu'il est le leader de l'opposition de gauche, François Mitterrand, critiquant la politique sociale du gouvernement Barre et du septennat de Valéry Giscard D'Estaing, propose de faire payer les arriérés de cotisations patronales aux entreprises. Il estime que dans l'immédiat c'est à l' | Nicole Questiaux, qui intervient dans le film, a été Ministre de la Solidarité nationale entre 1981 et 1982 sous le premier gouvernement Mauroy. En juillet 1979, à la fin du septennat de Valéry Giscard D'Estaing, le ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, Jacques Barrot, présente ses mesures pour ramener les comptes à l’équilibre à la fin de l’année 1980 : augmenter les recettes et baisser les dépenses notamment de santé, avec une augmentation de 1 % de la part salariale. La gauche critique ces mesures qui ne demandent aucun effort au patronat. En 1979, alors qu'il est le leader de l'opposition de gauche, François Mitterrand, critiquant la politique sociale du gouvernement Barre et du septennat de Valéry Giscard D'Estaing, propose de faire payer les arriérés de cotisations patronales aux entreprises. Il estime que dans l'immédiat c'est à l'État de prendre en charge ce déficit. À plus long terme, il propose la nationalisation des industries pharmaceutiques, la décentralisation de la médecine et de l'hospitalisation tout en développant la politique de prévention. | ||
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|Texte=Le film s'appuie sur l'observation et le témoignage : il commence par des scènes, réalisées comme prises sur le vif (mais en fait reconstituées), représentatives du quotidien des guichets de la Sécurité sociale. Le face à face entre responsable et usager qui le caractérise est susceptible de tourner à la confrontation ou d'engendrer un malentendu. En cela, ''Question de solidarité'' porte l'influence du cinéma documentaire de Frederick Wiseman, dont l'oeuvre, qui se poursuit depuis 1968, consiste en des recueils d'instants de vie dans les institutions. Sa démarche vise à éclairer le spectateur, en le ramenant à son statut de citoyen, sur les enjeux propres à la mise en oeuvre de leurs principes, et ainsi, à l'interroger sur les limites que rencontre leur fonctionnement. | |Texte=Le film s'appuie sur l'observation et le témoignage : il commence par des scènes, réalisées comme prises sur le vif (mais en fait reconstituées), représentatives du quotidien des guichets de la Sécurité sociale. Le face-à-face entre responsable et usager qui le caractérise est susceptible de tourner à la confrontation ou d'engendrer un malentendu. En cela, ''Question de solidarité'' porte l'influence du cinéma documentaire de Frederick Wiseman, dont l'oeuvre, qui se poursuit depuis 1968, consiste en des recueils d'instants de vie dans les institutions. Sa démarche vise à éclairer le spectateur, en le ramenant à son statut de citoyen, sur les enjeux propres à la mise en oeuvre de leurs principes, et ainsi, à l'interroger sur les limites que rencontre leur fonctionnement. | ||
L'articulation des scènes tournées dans les entreprises de l'Hérault avec l'entretien de la Ministre de la | L'articulation des scènes tournées dans les entreprises de l'Hérault avec l'entretien de la Ministre de la Solidarité vise à mettre en place les termes du débat : le financement du système pèse-t-il trop sur le patronat? Faut-il renoncer à ce mécanisme de solidarité? N'est-il pas au contraire nécessaire d'un point de vue social et économique? | ||
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|Texte=La médecine est évoquée du point de vue de son financement et de ses avancées | |Texte=La médecine est évoquée du point de vue de son financement et de ses avancées. Elle est représentée par le personnage d'un médecin retraité qui témoigne des conditions de vie de ses patients avant la mise en place de la Sécurité sociale | ||
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Version du 23 mai 2023 à 08:59
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Titre :
Question de solidarité
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
28 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Santé et hygiène publique. Prévention des accidents
- Organisation des services de santé publique et professionnelle
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet
- Sous-titres Anglais : Élisabeth Fuchs, Julie Manuel

