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« Bas 3:C'est moi quand même » : différence entre les versions
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Nimbé de noir, un enfant et son reflet dans un miroir. Il joue avec, se regarde, adresse à lui-même des grimaces. Commentaire : "Devant le miroir, l'enfant parvient à comprendre petit à petit que son mouvement commande le mouvement de l'image. L'image bouge en même temps que lui. Ainsi entre deux et trois ans, il s'approprie cette image, ce visage jusqu'alors inconnu. Il intègre cet aspect visuel à l'expérience globale de son corps, de son identité." Le plan desserre sur la petite fille, nous la voyons de pied face au miroir qui reflète un autre pan de miroir sur le mur opposé, lequel expose de dos la petite fille. Ce jeu de reflets et contre-reflets se démultiplie à l'infini. La petite fille continue son jeu avec son image, allongeant le bras et observant la réplique de son geste. "Quelle est la force, la solidité de cette image de soi? Qu'arriverait-il si, par miracle ou par quelque artifice, l'image reflétée n'obéissait plus à son propre mouvement? Si elle se détachait de lui?" Changement de situation. Une autre petite fille, assise sur une chaise, fait face à un moniteur vidéo qui diffuse le film d'elle-même en léger retard. "Nous pouvons le savoir parce que le miracle est possible. C'est la télévision qui nous l'offre par le différé, c'est-à-dire la projection d'une scène enregistrée quelques instants plus tôt. Autre enfant, un garçon cette fois, face à un moniteur vidéo qui diffuse sa propre image. "D'ailleurs, même en direct, sans l'artifice du différé, l'image vidéo contredit le mouvement du sujet. Le mouvement est synchrone mais inversé dans l'espace". Nous le vérifions par le dispositif mis en place, avec lequel joue l'enfant. Il se dandine sur sa chaise, agite les bras, observe l'image filmée qui reproduit ses gestes mais à l'envers. Nous remarquons cependant qu'un miroir est placé à côté du moniteur, placé dans un chariot surmonté d'un haut-parleur. De cette façon, l'enfant est confronté à sa propre image filmée en même temps qu'à son reflet. "L'image vidéo est anti-spéculaire, contraire à celle du miroir." (01:18) | Nimbé de noir, un enfant et son reflet dans un miroir. Il joue avec, se regarde, adresse à lui-même des grimaces. Commentaire : "Devant le miroir, l'enfant parvient à comprendre petit à petit que son mouvement commande le mouvement de l'image. L'image bouge en même temps que lui. Ainsi entre deux et trois ans, il s'approprie cette image, ce visage jusqu'alors inconnu. Il intègre cet aspect visuel à l'expérience globale de son corps, de son identité." Le plan desserre sur la petite fille, nous la voyons de pied face au miroir qui reflète un autre pan de miroir sur le mur opposé, lequel expose de dos la petite fille. Ce jeu de reflets et contre-reflets se démultiplie à l'infini. La petite fille continue son jeu avec son image, allongeant le bras et observant la réplique de son geste. "Quelle est la force, la solidité de cette image de soi? Qu'arriverait-il si, par miracle ou par quelque artifice, l'image reflétée n'obéissait plus à son propre mouvement? Si elle se détachait de lui?" Changement de situation. Une autre petite fille, assise sur une chaise, fait face à un moniteur vidéo qui diffuse le film d'elle-même en léger retard. "Nous pouvons le savoir parce que le miracle est possible. C'est la télévision qui nous l'offre par le différé, c'est-à-dire la projection d'une scène enregistrée quelques instants plus tôt. Autre enfant, un garçon cette fois, face à un moniteur vidéo qui diffuse sa propre image. "D'ailleurs, même en direct, sans l'artifice du différé, l'image vidéo contredit le mouvement du sujet. Le mouvement est synchrone mais inversé dans l'espace". Nous le vérifions par le dispositif mis en place, avec lequel joue l'enfant. Il se dandine sur sa chaise, agite les bras, observe l'image filmée qui reproduit ses gestes mais à l'envers. Nous remarquons cependant qu'un miroir est placé à côté du moniteur, placé dans un chariot surmonté d'un haut-parleur. De cette façon, l'enfant est confronté à sa propre image filmée en même temps qu'à son reflet. "L'image vidéo est anti-spéculaire, contraire à celle du miroir." (01:18) | ||
Conversation entre l'enfant et un homme qui reste en off, dont la voix est la même que celle du commentaire. | Conversation entre l'enfant et un homme qui reste en off, dont la voix est la même que celle du commentaire. "- Marie, c'est toi ou pas toi?" "- Si, c'est moi!" répond l'enfant qui regarde soit vers l'homme soit vers son image. "... tout à l'heure, c'est moi qui a fait ça!" Elle fait allusion à son image qui brandit son doudou. "- Et maintenant, c'ets Marie ou pas Marie". Marie se regarde à nouveau et continue d'affirmer qu'il s'agit d'elle dans le moniteur, avec ces mots : "C'est moi qui parle". Cet écho d'elle-même toute entière la fait rire. Le commentaire reprend : "Nous avions supposé que devant l'écran de télévision, l'enfant allait perdre son image fraîchement acquise. Et qu'il devrait petit à petit la reconquérir. Les faits sont différents". Apparition d'un graphique croisant en abscisse l'âge et en ordonnées le degré d'incertitude sur la reconnaissance de l'image de soi. "A trois ans, l'enfant n'est pas troublé dans la certitude de se voir. C'est entre cinq ans et demi et six ans et demi que l'enfant doute de son image et qu'il va jusqu'à la nier. Puis, vers six ans et demi, l'évidence s'impose à nouveau mais d'une toute autre qualité qu'à l'âge de trois ans."(02:35) | ||
Sur fond noir, une petite fille. "Voici Sophie, la plus jeune de nos enfants." Nous la voyons ensuite dans une pièce, assise sur une chaise placée devant un moniteur disposé sur un trépied. Un micro est posé sur le sol. Un homme est placé entre le moniteur et elle? Nous reconnaissons le psychologue René Zazzo. | |||
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Version du 25 juillet 2023 à 16:09
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Titre :
C'est moi quand même
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Durée :
41 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Oui.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

