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« Les infirmières : la province » : différence entre les versions
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Musique jazz be bop. Une femme en vélo contourne la façade des arène de Nîmes (une affiche dans le plan suivant annonce un spectacle de feria dans ces mêmes arènes), au premier plan un panneau indique la direction des localités Le Vigan et Alès. Commentaire (voix de Françoise Dumayet) : " Aujourd'hui c'est à Nîmes et à Lyon que nous poursuivons notre enquête sur les problèmes des infirmières." Elle ajoute qu'une précédente émission (''Les infirmières, l'école du dévouement'', aussi sur Medfilm) avait traité le même sujet dans le cadre de l'activité de l'Assistance Publique à Paris. dans la capitale, "le manque de logements, les distances, le nombre des malades ont rendu la crise plus aigüe." La femme montrée en premier plan continue son trajet en vélo, elle s'enfonce dans une ruelle étroite que le soleil éclatant de la journée n'arrive pas à éclairer jusque dans ses profondeurs. Une enseigne "Restaurant - Paella" au premier plan. L'opérateur a soin de fournir au public les indicateurs pittoresques suffisants pour le situer. "A Nîmes, ville de 100 000 habitants, les problèmes de logement et de transport n'existent pas." Le déplacement moyen du domicile à l'hôpital ne dépasse pas dix minutes. La profession d'infirmière est davantage choisie qu'ailleurs à cause du manque d'activité industrielle dans la région qui aurait créé un important gisement d'emplois. Vue sur une cour d'hôpital où les jeunes filles étudiantes se rassemblent sur un banc, avancent en rangs sous un préau. L'école de Nîmes, précise le commentaire, a ouvert une classe médico-sociale où un enseignement de culture générale est combiné à des stages d'information sur le métier auquel elles se préparent. filmée en gros plan, une étudiante témoigne que les cours de français donnent lieu à des débats sur ses réalités. Il est dur, si bien qu'il "ne faut pas y aller pour le prestige de l'uniforme". Une autre étudiante décrit cet uniforme qu'elle a revêtu pendant les stages : "un voile jaune et un tablier blanc". D'après elle, l'expérience de ces stages ne "les a pas incité à rester infirmière hospitalière". Plan de coupe sur une infirmière accompagnée d'étudiantes qui se rend au chevet d'un patient et lui administre une piqûre à la fesse. La première étudiante interrogée intervient de nouveau, elle se dit déçue : "Ce n'est pas comme je l'ai imaginé. On voit l'hôpital comme un temple, alors que c'est plein d'activités". De nouveau filmée en gros plan, elle fait une moue, n'arrive pas à développer son explication. La journaliste lui demandant si elle a lu des romans sur le sujet, elle répond qu'elle y trouvait le personnage d'une infirmière jolie et dévouée, alors qu'elle n'a rencontré que des infirmières de mauvaise humeur à cause de la surcharge de travail dont elles pâtissent. Une autre élève déplore qu'elle devait observer et ne pas agir, une troisième se plaint de la réserve dans la relation que l'infirmière entretient avec le médecin. (05:09) | Musique jazz be bop. Une femme en vélo contourne la façade des arène de Nîmes (une affiche dans le plan suivant annonce un spectacle de feria dans ces mêmes arènes), au premier plan un panneau indique la direction des localités Le Vigan et Alès. Commentaire (voix de Françoise Dumayet) : " Aujourd'hui c'est à Nîmes et à Lyon que nous poursuivons notre enquête sur les problèmes des infirmières." Elle ajoute qu'une précédente émission (''Les infirmières, l'école du dévouement'', aussi sur Medfilm) avait traité le même sujet dans le cadre de l'activité de l'Assistance Publique à Paris. dans la capitale, "le manque de logements, les distances, le nombre des malades ont rendu la crise plus aigüe." La femme montrée en premier plan continue son trajet en vélo, elle s'enfonce dans une ruelle étroite que le soleil éclatant de la journée n'arrive pas à éclairer jusque dans ses profondeurs. Une enseigne "Restaurant - Paella" au premier plan. L'opérateur a soin de fournir au public les indicateurs pittoresques suffisants pour le situer. "A Nîmes, ville de 100 000 habitants, les problèmes de logement et de transport n'existent pas." Le déplacement moyen du domicile à l'hôpital ne dépasse pas dix minutes. La profession d'infirmière est davantage choisie qu'ailleurs à cause du manque d'activité industrielle dans la région qui aurait créé un important gisement d'emplois. Vue sur une cour d'hôpital où les jeunes filles étudiantes se rassemblent sur un banc, avancent en rangs sous un préau. L'école de Nîmes, précise le commentaire, a ouvert une classe médico-sociale où un enseignement de culture générale est combiné à des stages d'information sur le métier auquel elles se préparent. filmée en gros plan, une étudiante témoigne que les cours de français donnent lieu à des débats sur ses réalités. Il est dur, si bien qu'il "ne faut pas y aller pour le prestige de l'uniforme". Une autre étudiante décrit cet uniforme qu'elle a revêtu pendant les stages : "un voile jaune et un tablier blanc". D'après elle, l'expérience de ces stages ne "les a pas incité à rester infirmière hospitalière". Plan de coupe sur une infirmière accompagnée d'étudiantes qui se rend au chevet d'un patient et lui administre une piqûre à la fesse. La première étudiante interrogée intervient de nouveau, elle se dit déçue : "Ce n'est pas comme je l'ai imaginé. On voit l'hôpital comme un temple, alors que c'est plein d'activités". De nouveau filmée en gros plan, elle fait une moue, n'arrive pas à développer son explication. La journaliste lui demandant si elle a lu des romans sur le sujet, elle répond qu'elle y trouvait le personnage d'une infirmière jolie et dévouée, alors qu'elle n'a rencontré que des infirmières de mauvaise humeur à cause de la surcharge de travail dont elles pâtissent. Une autre élève déplore qu'elle devait observer et ne pas agir, une troisième se plaint de la réserve dans la relation que l'infirmière entretient avec le médecin. (05:09) | ||
Plans sur des bâtiments modernes, à l'architecture élégante. Le commentaire précise que c'est l'école des infirmières. Elle estime que les infirmières qui ont réussi le concours (40 sur 270) y trouveront un "cadre accueillant qui leur permettra de mieux séparer leur vie personnelle des tâches déprimantes imposées par leurs études." | '''"Répulsion physique"''' | ||
Plans sur des bâtiments modernes, à l'architecture élégante. Le commentaire précise que c'est l'école des infirmières. Elle estime que les infirmières qui ont réussi le concours (40 sur 270) y trouveront un "cadre accueillant qui leur permettra de mieux séparer leur vie personnelle des tâches déprimantes imposées par leurs études." les stages néanmoins les confronteront "au monde brutal de la souffrance, de la maladie et de la mort". Mais seules 4 ou 5% des élèves abandonnent. Entretien avec la directrice de l'école. Elle reconnaît que l'expérience de ces stages occasionnent chez les élèves un choc psychologique, elle insiste aussi sur l'endurance physique qu'ils exigent : "soulever des malades, les retourner, c'est extrêmement fatigant..." Pour elle, les élèves qui ont idéalisé le métier doivent s'adapter à ses résultat. Deux d'entre elles sont interrogées. L'une remarque que les patients n'obéissent plus à la contrainte de l'apparence sociale. L'autre admet avoir éprouvé une "répulsion physique vraiment totale" à l'endroit de certains malades. Elle a cru qu'elle ne serait pas capable de la surmonter et de supporter "que ces gens me touchent et les toucher moi-même". Le travail aide à vaincre cette prévention viscérale. L'efficacité de ce travail, conclut-elle est "dans les petites choses". La première élève interrogée, qui intervient de nouveau, évoque son idéal initial qui consistait à "partager sa jeunesse avec d'autres" et "sauver des vies". Avec l'expérience, poursuit-elle, elle se rend compte que "soigner est quelquefois vain", elle a vécu plusieurs fois la mort de patients qu'elle a accompagnés, auxquels elle s'était attachée.(09:05) | |||
'''"Piquer une fesse, c'est de l'art"''' | |||
Gros plan sur une tête de mannequin que des mains manipulent. La directrice rappelle que l'apprentissage sur de tels mannequins est bien loin de la réalité du contact avec le patient. "Le choc est très rude pour 70% des élèves". Pour l'infirmière qui mène les formations, le temps pour changer une alèse de lit est beaucoup plus long quand c'est le lit d'un "vrai malade". Plans de préparation de lit par des élèves, sous sa direction. Pour la seconde élève interrogée, qui intervient de nouveau en in, les gestes techniques demandent une grande maîtrise physique alors qu'au moment de les exécuter "on se sent embarrassé dans son corps". Plans de coupe sur une infirmière qui remplit une seringue. Pour l'élève, ce gestes parait impossible à faire, elle ajoute : "Piquer une fesse, c'est de l'art, complètement". | |||
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|Notes complémentaires={{HTNotes | |Notes complémentaires={{HTNotes | ||
Version du 8 septembre 2023 à 10:58
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Titre :
Les infirmières : la province
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
41 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.

