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« Les infirmières : la province » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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Gros plan sur une tête de mannequin que des mains manipulent. La directrice rappelle que l'apprentissage sur de tels mannequins est bien loin de la réalité du contact avec le patient. "Le choc est très rude pour 70% des élèves". Pour l'infirmière qui mène les formations, le temps pour changer une alèse de lit est beaucoup plus long quand c'est le lit d'un "vrai malade". Plans de préparation de lit par des élèves, sous sa direction. Pour la seconde élève interrogée, qui intervient de nouveau en in, les gestes techniques demandent une grande maîtrise physique alors qu'au moment de les exécuter "on se sent embarrassé dans son corps". Plans de coupe sur une infirmière qui remplit une seringue. Pour l'élève, ce gestes paraissait impossible à faire, elle ajoute : "Piquer une fesse, c'est de l'art, complètement". Au fur et à mesure de ses études, elle a réussi à surmonter ses doutes et acquérir la conviction qu'elle-même pouvait y arriver. Plan d'un bras artificiel piqué par une élève sous le regard de l'enseignante. Sa voix douce et neutre pour rappeler : " Vous tendez bien la peau, et vous piquez d'un coup sec." Zoom sur la main de l'élève appuyant sur la seringue plantée dans la texture du bras artificiel qui rappelle le grain de la peau humaine. Une autre élève interrogée se plaint de la surcharge des programmes de la "section théorique" pendant ses deux premières années d'étude. La directrice estime que le pourcentage d'échec au diplôme, 10¨par an, est trop bas, et qu'il faudrait augmenter son exigence. (12:08) | Gros plan sur une tête de mannequin que des mains manipulent. La directrice rappelle que l'apprentissage sur de tels mannequins est bien loin de la réalité du contact avec le patient. "Le choc est très rude pour 70% des élèves". Pour l'infirmière qui mène les formations, le temps pour changer une alèse de lit est beaucoup plus long quand c'est le lit d'un "vrai malade". Plans de préparation de lit par des élèves, sous sa direction. Pour la seconde élève interrogée, qui intervient de nouveau en in, les gestes techniques demandent une grande maîtrise physique alors qu'au moment de les exécuter "on se sent embarrassé dans son corps". Plans de coupe sur une infirmière qui remplit une seringue. Pour l'élève, ce gestes paraissait impossible à faire, elle ajoute : "Piquer une fesse, c'est de l'art, complètement". Au fur et à mesure de ses études, elle a réussi à surmonter ses doutes et acquérir la conviction qu'elle-même pouvait y arriver. Plan d'un bras artificiel piqué par une élève sous le regard de l'enseignante. Sa voix douce et neutre pour rappeler : " Vous tendez bien la peau, et vous piquez d'un coup sec." Zoom sur la main de l'élève appuyant sur la seringue plantée dans la texture du bras artificiel qui rappelle le grain de la peau humaine. Une autre élève interrogée se plaint de la surcharge des programmes de la "section théorique" pendant ses deux premières années d'étude. La directrice estime que le pourcentage d'échec au diplôme, 10¨par an, est trop bas, et qu'il faudrait augmenter son exigence. (12:08) | ||
Retour sur la jeune femme à vélo qui figurant dans les plans initiaux de l'émission. C'est une infirmière qui se rend dans le centre hospitalier où elle est affectée. Le commentaire précise que ce centre est aménagé et modernisé pour améliorer le confort des malades, "la salle commune n'existe plus". Vues sur des guichets aux espaces clairs, rythmés par des panneaux à claire-voie. Derrière les comptoirs, des infirmières consultent les classeurs où sont rangés les dossiers médicaux. De cette façon, l'émission suggère que les locaux et équipements en "province" peuvent aussi bien qu'à Paris répondre à un besoin d'amélioration selon les attentes actuelles. "Ici, les infirmières sont reconnues", elles ont le privilège de l'uniforme une fois que leurs études sont terminées. Une jeune femme devant la glace ceint sa tête de la coiffe. L'émission insiste sur l'enjeu de prestige que représente le port de l'uniforme, il motive les élèves et consacre celles qui ont réussi. | '''Horaires, salaires, logement''' | ||
Retour sur la jeune femme à vélo qui figurant dans les plans initiaux de l'émission. C'est une infirmière qui se rend dans le centre hospitalier où elle est affectée. Le commentaire précise que ce centre est aménagé et modernisé pour améliorer le confort des malades, "la salle commune n'existe plus". Vues sur des guichets aux espaces clairs, rythmés par des panneaux à claire-voie. Derrière les comptoirs, des infirmières consultent les classeurs où sont rangés les dossiers médicaux. De cette façon, l'émission suggère que les locaux et équipements en "province" peuvent aussi bien qu'à Paris répondre à un besoin d'amélioration selon les attentes actuelles. "Ici, les infirmières sont reconnues", elles ont le privilège de l'uniforme une fois que leurs études sont terminées. Une jeune femme devant la glace ceint sa tête de la coiffe. L'émission insiste sur l'enjeu de prestige que représente le port de l'uniforme, il motive les élèves et consacre celles qui ont réussi. La jeune femme : "C'est à partir du moment que j'ai eu des responsabilités que le métier est devenu intéressant". Séquence de préparation et distribution de plateaux repas, suivies en caméra mobile. Une infirmière détaille ses horaires : le matin de 7h à 10h ; 12h à 17h ; des roulements sont organisés pour les gardes de nuit ; un dimanche est libre sur quatre ; 1,5 jours de congés sont prévus par semaine. Pour cette infirmière, la rémunération correspond au travail attendu : "je pense que nous n'avons pas à nous plaindre si nous devons comparer nos salaires à ceux d'autres professions féminines." Selon elle, exercer à Nîmes est plus agréable que dans d'autres villes. Une autre infirmière est interrogée. Elle est mariée, elle travaille à mi-temps depuis octobre 1962 "pour des raisons familiales". Selon elle, le mi temps est appréciable "pour une femme qui aime à la fois sa profession et son foyer". Ses horaires sont 13h - 16h45 au moment où sa fille est à l'école maternelle. En contrepartie elle perd des avantages sociaux : elle revient au régime de la sécurité sociale, alors qu'une infirmière malade est "payée intégralement" pendant son congés maladie, et elle ne peut pas "verser à (sa) retraite". (19:14) | |||
Le commentaire rappelle que salaire de base de l'infirmière est de 640 francs. Si cette rémunération est suffisante à Nîmes, elle ne l'est cependant plus à Lyon. En outre, à Lyon, les infirmières soignantes sont en manque d'effectifs. En plongée, vus d'avions, les bâtiments de l'hôpital Herriot. A proximité, des "homes" pour infirmières, "très confortables". Vue en contreplongée et panoramique vertical descendant pour décrire la façade moderne du bâtiment où ces logements sont groupés. Dans la bande son, une douce musique jouée par des cordes. Les infirmières souffrent cependant du manque de transports pour se rendre de leur domicile à leurs différents lieux d'intervention. Ainsi pour cette infirmière qui travaille à l'hôpital de la Croix-Rousse. Elle qui a vécu à Paris, estime que le déplacement est moins facile à Lyon et la vie toute aussi chère. Vues sur des façades de bâtiments, le commentaire rappelle que dans les hôpitaux de Lyon, les services étant "hautement spécialisés" exigent un personnel "nombreux et très qualifié". Séquence dans un service de soins pour enfants atteints de poliomyélite, montrant des fillettes alitées, dont certaines, ne pouvant se servir de leurs mains, compensent leur handicap par l'agilité qu'elles ont acquise avec leurs pieds. Une infirmière fait boire à une de ces fillettes un liquide à la cuillère. Plan d'un enfant qui marche grâce à un déambulateur manoeuvré par un infirmier. (23:19) | |||
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Version du 8 septembre 2023 à 12:26
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Titre :
Les infirmières : la province
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
41 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.

