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« Une forme de dyspraxie infantile: la planotopokinésie » : différence entre les versions

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Finalement, on nous précise que les images présentes dans cette vidéo ont été tournées pendant cette année de prise en charge, il maîtrise alors mieux ses émotions et possède une certaine aisance motrice. Au début de cette année, ses apprentissages scolaires sont corrects, la lecture et  l’orthographe sont satisfaisants pour son âge et sa classe. Son écriture est nettement améliorée, le calcul reste toujours fragile mais il s’améliore, avec tout de même des difficultés somato-spatiales encore très marquées, mais qui tendent à s’atténuer.<br>
Finalement, on nous précise que les images présentes dans cette vidéo ont été tournées pendant cette année de prise en charge, il maîtrise alors mieux ses émotions et possède une certaine aisance motrice. Au début de cette année, ses apprentissages scolaires sont corrects, la lecture et  l’orthographe sont satisfaisants pour son âge et sa classe. Son écriture est nettement améliorée, le calcul reste toujours fragile mais il s’améliore, avec tout de même des difficultés somato-spatiales encore très marquées, mais qui tendent à s’atténuer.<br>


Le première séquence filmée nous dévoile Vincent qui ouvre une porte et qui entre dans une salle le sourire au lèvre. La caméra est fixe et ne nous montre pas où va Vincent. Le but est de nous présenter le personnage principal de ce film (Vincent) ainsi que de nous indiquer que la prise en charge commence. (1 min 55 - 4 min 35)<br>
Le première séquence filmée nous dévoile Vincent qui ouvre une porte et qui entre dans une salle le sourire au lèvre. La caméra est fixe et ne nous montre pas où va Vincent. Le but est de nous présenter le personnage principal de ce film (Vincent) ainsi que de nous indiquer que la prise en charge commence. '''(1 min 55 - 4 min 35)'''<br><br>
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Version du 16 avril 2024 à 19:24



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Titre :
Une forme de dyspraxie infantile : la planotopokinésie
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
34 minutes
Format :
Muet - Couleur - Super 8 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Corpus :

Générique principal

Générique de début : 0min à 1min55s

Plan 1) Amorce du sujet

Une forme de dyspraxie infantile : La planotopokinésie Aspects sémiologiques et abord thérapeutique dans le cadre d’une rééducation de l’écriture polyvalente

Plan 2) Film réalisé par : Marguerite Auzias (Maître de recherche à l’INSERM)

"Avec la contribution de : Mmes Meljak et Monontes, Psychologies et rééducatrice du calcul Dr Y. du Pasquier B. Grimaud, Sociologue J.L. Potonet, IDHEC Ph. Lourdou, Ethnologue ET…"

Plan 3) "Vincent, enfant suivi aux Consultations du Dr. J. Berges et de Mme Le Dr. G.C. Lairy, et au laboratoire de Psychologie du Professeur R. Zazzo Hôpital Henri-Rousselle, Paris (1966-1969)". En effet, ce dernier est un psychologue clinicien à qui nous devons de nombreux apports en termes de psychologie infantile. Il s’est notamment intéressé à la dyslexie et au handicap mental, comme il l’explique en 1969 dans son ouvrage “Les Débilités Mentales”. Durant sa carrière, il voue un vif intérêt à l’élaboration d’une psychologie au service des écoliers ayant des difficultés en termes de graphisme ou de structuration de l’espace.

Contenus

Thèmes médicaux

Sujet

La rééducation de Vincent, un jeune enfant atteint d'une forme spécifique de dyspraxie.

Genre dominant

Documentaire

Résumé

Vincent est un enfant suivi par des professionnels de santé depuis ses 6 ans. En effet, il est atteint d'une forme de dyspraxie très particulière : la planotopokinésie. Cette pathologie induit notamment de nombreux troubles de la représentation dans l'espace. Néanmoins, elle ne l'empêchera pas de réussir au cours de sa scolarité, dans d'autres domaines tel que le langage.

Contexte

Contexte médical :

Au début du 20ème siècle, toute perturbation motrice était désignée de “maladresse congénitale”, et ce n’est que dans les années 60 que le terme de dyspraxie apparaît. Le statut de handicap étant par ailleurs reconnu en 1975. La planotopokinésie fait partie des dyspraxies. Le terme vient du grec « topos » (lieu), « planum » (plat) et « kinésie » (se mouvoir), exprimant le fait de pouvoir « naviguer sur un plan comportant des lieux ». La pathologie désignerait donc par exemple l’impossibilité de dresser un trajet sûr et cohérent entre ces lieux. Elle a été décrite pour la première fois par Pierre Marie en 1924, et désignée par Hécaen et ses collaborateurs en 1972 sous le nom de « perte des notions topographiques », soit l’incapacité de s’orienter sur une carte. On parle désormais davantage d’agnosie spatiale, désignant à la fois des troubles sensoriels (visuels, auditifs, tactiles) et des troubles dans la perception motrice de l’espace. Le terme utilisé aujourd’hui est donc plus large, il prend en compte l’échelle de l’individu (sa représentation corporelle) ainsi que sa représentation dans l’espace.

Contexte historique, social (années 60-70) :

Plusieurs événements historiques sont présentés par Vincent, qui a l'air marqué par ces derniers. On retrouve notamment la guerre du Vietnam, se déroulant de 1955 à 1975, opposant le Nord (soutenu par le bloc de l’Est) et le Sud (soutenu par le bloc de l’Ouest, dont la France). Aussi, l’assassinat de Bob Kennedy, frère de J.F Kennedy est évoqué. Il a eu lieu le 5 juin 1968. Enfin, on nous cite également mai 68, une période de révolte politique et sociale en France ayant émergée d’un mouvement étudiant et durant laquelle se déroulent de nombreuses manifestations, grèves.

Éléments structurants du film

  • Images de reportage : Oui.
  • Images en plateau : Non.
  • Images d'archives : Oui.
  • Séquences d'animation : Non.
  • Cartons : Oui.
  • Animateur : Non.
  • Voix off : Non.
  • Interview : Non.
  • Musique et bruitages : Non.
  • Images communes avec d'autres films : Non.

Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?

Les différentes approches réalisées par la caméra nous proposent un focus particulier centré sur l’apprentissage et sur une observation de Vincent faite au préalable. On y retrouve de nombreux gros plans, notamment de son visage pour saisir ses émotions, ou de ses mains pour mettre en évidence la tenue de son pinceau et de son stylo. La coordination de ses gestes est également mise en avant. Les émotions ressenties par l’enfant semblent nous parvenir au travers des différents exercices, filmés les uns à la suite des autres. Nous pouvons alors suivre ses instants de réussite, d’échecs, mais aussi constater sa persévérance, malgré la répétition de certaines tâches difficiles. Le regard du spectateur est orienté par de nombreux plans rapprochés. En effet, nous voyons les professionnels de santé et Vincent côte à côte, travaillant ensemble sur un même exercice. Ainsi, cela nous permet de nous placer en tant qu’observateur expérimental, qui suivrait sa rééducation.

Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?

Ces deux domaines sont présentés comme des outils indispensables pour comprendre et analyser les différents comportements et pathologies associés à un individu, quel que soit son âge. On nous met en exergue de multiples exercices proposés par différents professionnels de santé, tels que des psychologues, docteurs ou encore rééducateurs spécialisés dans le calcul. Ces derniers permettent d'identifier les lacunes potentielles, ainsi que les acquis utiles au maintien psychologique de l'enfant. La prise en charge du trouble de Vincent a duré 3 ans, ce qui illustre une rééducation longue et nécessitant beaucoup d’efforts de la part du patient. Le corps médical doit savoir proposer une prise en charge adaptée aux besoins du patient et de ses troubles associés. Ici, la rééducatrice n’est pas présentée comme une personne froide et distante, mais comme une figure bienveillante et encourageante qui incite l’enfant à se dépasser. En effet, à plusieurs reprises dans le film, nous voyons Vincent sourire et s’impliquer pleinement dans les activités que lui propose la rééducatrice. Dans ce film, la promotion de la santé ainsi que la prévention ne sont pas mises au premier plan. De fait, le spectateur assiste aux séances de rééducation du jeune Vincent. Cela peut être utile pour se faire une idée du déroulé d’une telle session, et se rendre compte de la diversité des exercices effectués par l’enfant. En revanche, permettre au spectateur d’observer les progrès de cet enfant, au fil de la rééducation, lui montre l’importance de la prise en charge dans ce genre de trouble. Ce film s’adresse davantage au corps médical : il peut être utile pour trouver une méthode de rééducation à effectuer dans ce même type de pathologie, notamment pour des praticiens néo-diplômés.

Diffusion et réception

Où le film est-il projeté ?

- Congrès international sur l'écriture, Padoue-Trevise, novembre 1983 (exposé de Marguerite Auzias).
- Bilbao, janvier 1984, Cours du Prof. Ajuriaguerra intitulé "Une forme de dyspraxie infantile : la planotopokinésie, aspects sémiologiques et abord thérapeutique."
- Exposition du 19 au 23 février 1986, Vérone : Communication, geste, parole, Centro italiano stidi i ricerche in psicologia e psicomotricia.

Communications et événements associés au film

Public

- Pour les professionnels de santé

Audience

Descriptif libre

Partie 1 : Observation de Vincent

Dans cette partie on retrouve tout d’abord l’anamnèse de Vincent. Un carton nous présente ses antécédents et les éléments de son premier bilan à 6 ans.

Celui-ci nous indique que Vincent à subi une encéphalite à 1 an, qu’il a marché à 22 mois et qu’il a eu un développement normal du langage.

Par la suite, un autre carton nous présente ses premiers examens qu’il a aussi effectués à 6 ans. On nous indique un niveau verbal normal, pas de déficit neurologique dans la sphère motrice, mais paratonie et instabilité avec des difficultés praxiques. Par exemple, il échoue à la copie du carré, il a une incapacité à dessiner un corps humain même avec l’aide d’un modèle car il n’arrive pas à se représenter dans l’espace.

En termes d’imitation de gestes, il a le niveau d’un enfant de 4 ans au test de J. Berges er I. Lezine.

On nous indique en plus que c’est un enfant émotif, anxieux, qui verbalise très bien ses fantasmes. Il n’a donc pas de trouble de la parole. Juste après ces informations sur le caractère de Vincent, une photo est présentée. Sur celle-ci on peut voir le garçon qui semble contrarié et frustré. Une adulte est penchée sur lui comme si elle voulait lui expliquer quelque chose. Ici, Vincent est dépeint comme émotif, ce qui illustre bien la présentation du carton.

Suite à ces informations sur l’anamnèse de Vincent, on nous présente la prise en charge du garçon sur un carton. La prise en charge d’une durée de 3 ans depuis ses 6 ans (date du bilan).

La première année porte sur le soutien des apprentissages de la lecture et de l’écriture. La deuxième année porte sur la rééducation du calcul, l’éducation des praxies constructives et utilitaires de la grapho-motricité avec relaxation et acquisition de repères posturaux. La troisième année est similaire à la deuxième.
Suite à ces informations, de nombreuses photos de Vincent défilent. On le voit lors de sa prise en charge. La première le montre concentré sur sa peinture. Sur la deuxième on peut la voir en train de peindre avec une adulte. La troisième photo nous montre Vincent qui fait une activité avec des jetons et de même sur la quatrième. Sur la quatrième photo la caméra effectue un panoramique vertical afin de montrer en détail l’activité de Vincent. La cinquième photo nous montre le garçon qui écrit au tableau. Le but est de nous montrer quelques extraits de la prise en charge dans sa globalité comme pour introduire le film.

Finalement, on nous précise que les images présentes dans cette vidéo ont été tournées pendant cette année de prise en charge, il maîtrise alors mieux ses émotions et possède une certaine aisance motrice. Au début de cette année, ses apprentissages scolaires sont corrects, la lecture et l’orthographe sont satisfaisants pour son âge et sa classe. Son écriture est nettement améliorée, le calcul reste toujours fragile mais il s’améliore, avec tout de même des difficultés somato-spatiales encore très marquées, mais qui tendent à s’atténuer.

Le première séquence filmée nous dévoile Vincent qui ouvre une porte et qui entre dans une salle le sourire au lèvre. La caméra est fixe et ne nous montre pas où va Vincent. Le but est de nous présenter le personnage principal de ce film (Vincent) ainsi que de nous indiquer que la prise en charge commence. (1 min 55 - 4 min 35)

Notes complémentaires

Encéphalite : inflammation du cerveau causée par une infection directe (l'encéphalite aiguë) ou par une réaction immunologique à une infection.

Paratonie : d'après le CNRTL, “anomalie de la contraction musculaire dans laquelle le muscle se contracte plus ou moins au lieu de se relâcher”, c'est donc une forme d’hypertonie.

Praxie : Adaptation du mouvement au but recherché notamment grâce à une coordination motrice, visuelle et spatiale.

Somatognosie : connaissance qu’on a de son corps et des relations entre les différentes parties de ce dernier (conscience de la main gauche et droite par exemple).

Agnosie somato-spatiale: agnosie spatiale qui entraîne une difficulté à se représenter une scène dans sa globalité ou de localiser un objet dans l’espace pour le saisir.

Dyspraxie : selon l’Assurance Maladie, “la dyspraxie de l’enfant correspond à une difficulté à réaliser certains gestes et actions volontaires. Elle affecte par exemple la capacité à se situer dans l’espace et/ou la coordination des mouvements. Elle est responsable de troubles des apprentissages scolaires. Elle est due à un dysfonctionnement de la commande cérébrale des mouvements.” La dyspraxie se manifeste par 2 types de troubles : les troubles visuo spatiaux de la dyspraxie et les troubles moteurs ou Trouble d’Acquisition de la Coordination (TAC).

Références et documents externes

Assurance Maladie CNTRL

Contributeurs

  • Auteurs de la fiche : Agathe Nantua, Clément Troussard, Louise Bonnal-D'Ovidio, Mathilde Grinfeder, Romane Morel