{{#widget:Qwant}}
« Une forme de dyspraxie infantile: la planotopokinésie » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
| Ligne 127 : | Ligne 127 : | ||
Dans un premier temps, nous voyons une vidéo de Vincent qui écrit. La caméra zoom sur ses mains comme pour nous montrer qu’il faut regarder la tenue du stylo (correcte) et la façon dont il écrit. En effet, on cherche à analyser l’orthographe et l’écriture de l’enfant. <br> | Dans un premier temps, nous voyons une vidéo de Vincent qui écrit. La caméra zoom sur ses mains comme pour nous montrer qu’il faut regarder la tenue du stylo (correcte) et la façon dont il écrit. En effet, on cherche à analyser l’orthographe et l’écriture de l’enfant. <br> | ||
Après la vidéo, son travail d’écriture défile et on peut voir sa production : “je respire le doux parfin”. On nous montre ensuite une autre production cette fois avec des mots écrits seulement (“du file, un pommier, des fleurs, un journal, des chevaux, le facteur vien, la porte ouverte sur le jardin”). Certains commentaires inscrits sur sa feuille de travail nous indiquent qu’il a un niveau d’orthographe normal pour son âge ( 8 ans) en classe de CE1 même s’il fait quelques fautes comme “parfin” au lieu de “parfum”. <br> | Après la vidéo, son travail d’écriture défile et on peut voir sa production : “je respire le doux parfin”. On nous montre ensuite une autre production cette fois avec des mots écrits seulement (“du file, un pommier, des fleurs, un journal, des chevaux, le facteur vien, la porte ouverte sur le jardin”). Certains commentaires inscrits sur sa feuille de travail nous indiquent qu’il a un niveau d’orthographe normal pour son âge ( 8 ans) en classe de CE1 même s’il fait quelques fautes comme “parfin” au lieu de “parfum”. <br> | ||
Suite à ce travail, il est précisé sur un carton que Vincent s’est appliqué pour cette tâche d’orthographe. Il est souligné que la qualité de son écriture et son orthographe varient selon l’état émotionnel et affectif de Vincent au moment précis où il écrit. Cependant, lorsqu’il écrit sur un sujet socio-politique qui lui tient à cœur, il fait plus de fautes que lorsqu’on lui dicte simplement des mots. Ainsi, on nous montre une production de Juin 1968 : “je veu que de gaule parte, je veu que pompidou parte, je veu que la grève parte, que dans paris il y a la pai, que veule les étudiante, qu’on ouvre la Sorbonne et que les SRS arête, bob quénédi est mor le jeudi 6 juin 1968”. En effet, il semble tellement passionné par ce qu’il écrit que les fautes sont nombreuses et que son écriture est peu lisible. C’est d’ailleurs pour cela qu’un carton reprend son texte entier pour que cela soit lisible. Cela prouve bien que c’est un enfant assez émotif qui se laisse facilement emporter par ses émotions.(4 min 39 - 6 min 17)<br> | Suite à ce travail, il est précisé sur un carton que Vincent s’est appliqué pour cette tâche d’orthographe. Il est souligné que la qualité de son écriture et son orthographe varient selon l’état émotionnel et affectif de Vincent au moment précis où il écrit. Cependant, lorsqu’il écrit sur un sujet socio-politique qui lui tient à cœur, il fait plus de fautes que lorsqu’on lui dicte simplement des mots. Ainsi, on nous montre une production de Juin 1968 : “je veu que de gaule parte, je veu que pompidou parte, je veu que la grève parte, que dans paris il y a la pai, que veule les étudiante, qu’on ouvre la Sorbonne et que les SRS arête, bob quénédi est mor le jeudi 6 juin 1968”. En effet, il semble tellement passionné par ce qu’il écrit que les fautes sont nombreuses et que son écriture est peu lisible. C’est d’ailleurs pour cela qu’un carton reprend son texte entier pour que cela soit lisible. Cela prouve bien que c’est un enfant assez émotif qui se laisse facilement emporter par ses émotions.'''(4 min 39 - 6 min 17)'''<br> | ||
Dans un second temps, la caméra filme une image avec un enfant dessiné dessus. Cette image introduit le second exercice qui est un test sur schéma corporel. Le but est d’assembler un bonhomme de face sans modèle (évocation en modèle absent). Vincent a effectué cette tâche lorsqu’il avait 7 ans, au début de la 3ème année de prise en charge. Tout d’abord, il n’arrivait pas à reconstituer le modèle dans l’ordre. En effet, la caméra nous montre un résultat peu satisfaisant avec des parties du corps éparpillées. Cela montre bien que Vincent n’a pas la notion de schéma corporel à ce moment-là. Cependant, la vidéo qui suit nous montre Vincent qui refait l’exercice un an plus tard et qui y arrive beaucoup mieux (il a 8 ans). En effet, on veut nous montrer que la rééducation est efficace et qu’il a fait des progrès. Cependant on remarque une inversion entre le torse et le bassin.<br>Ensuite, le test sur le schéma corporel continu avec la construction du bonhomme (avec modèle) au même moment que la vidéo précédente donc en fin de 3ème année de prise en charge (il a 8 ans). Vincent est très concentré, il prend le temps de bien voir le modèle mais n’arrive pas à reconstituer le même schéma que le modèle. Il y a quelques erreurs, notamment au niveau de l’articulation des coudes et des genoux qui pourrait l’aider à positionner les membres du bon côté. Mis à part cela, il n’a pas inversé le torse et le bassin, ce qui peut laisser penser que le modèle l’aide.<br> | Dans un second temps, la caméra filme une image avec un enfant dessiné dessus. Cette image introduit le second exercice qui est un test sur schéma corporel. Le but est d’assembler un bonhomme de face sans modèle (évocation en modèle absent). Vincent a effectué cette tâche lorsqu’il avait 7 ans, au début de la 3ème année de prise en charge. Tout d’abord, il n’arrivait pas à reconstituer le modèle dans l’ordre. En effet, la caméra nous montre un résultat peu satisfaisant avec des parties du corps éparpillées. Cela montre bien que Vincent n’a pas la notion de schéma corporel à ce moment-là. Cependant, la vidéo qui suit nous montre Vincent qui refait l’exercice un an plus tard et qui y arrive beaucoup mieux (il a 8 ans). En effet, on veut nous montrer que la rééducation est efficace et qu’il a fait des progrès. Cependant on remarque une inversion entre le torse et le bassin.<br>Ensuite, le test sur le schéma corporel continu avec la construction du bonhomme (avec modèle) au même moment que la vidéo précédente donc en fin de 3ème année de prise en charge (il a 8 ans). Vincent est très concentré, il prend le temps de bien voir le modèle mais n’arrive pas à reconstituer le même schéma que le modèle. Il y a quelques erreurs, notamment au niveau de l’articulation des coudes et des genoux qui pourrait l’aider à positionner les membres du bon côté. Mis à part cela, il n’a pas inversé le torse et le bassin, ce qui peut laisser penser que le modèle l’aide.<br> | ||
A la suite de cette tâche, il est demandé à Vincent de dessiner un bonhomme à l’aide d’un stylo. La caméra recule comme pour nous montrer l’ensemble de sa position et son attitude en plus de son travail. Ensuite, la caméra zoom sur le bonhomme de Vincent. On peut voir que les éléments essentiels sont présents, avec une surreprésentation des mains qui sont dessinées de manière beaucoup plus grosses que les autres membres du corps. Par exemple, les pieds sont très peu dessinés (un trait seulement).<br> | A la suite de cette tâche, il est demandé à Vincent de dessiner un bonhomme à l’aide d’un stylo. La caméra recule comme pour nous montrer l’ensemble de sa position et son attitude en plus de son travail. Ensuite, la caméra zoom sur le bonhomme de Vincent. On peut voir que les éléments essentiels sont présents, avec une surreprésentation des mains qui sont dessinées de manière beaucoup plus grosses que les autres membres du corps. Par exemple, les pieds sont très peu dessinés (un trait seulement).<br> | ||
Cependant, l’aspect important à souligner est la présence des sourcils que bon nombre d’enfants pourraient oublier. Cela peut être dû à l’importance de l’expressivité dans sa pathologie. En revanche la bouche n’est pas présente (alors que dans son cas le langage n’est pas touché). Il a dessiné de nombreux boutons sur le corps, peut-être a-t-il voulu dessiner un copain à lui qui avait la varicelle. La caméra effectue un panoramique vertical du dessin pour qu’on puisse bien voir les détails. Le bilan en bas de page conclut : “niveau de représentation : 6 ans”. Vincent a donc un retard de représentation dû à sa pathologie.'''(6 min 18 - 9 min 15)'''<br> | Cependant, l’aspect important à souligner est la présence des sourcils que bon nombre d’enfants pourraient oublier. Cela peut être dû à l’importance de l’expressivité dans sa pathologie. En revanche la bouche n’est pas présente (alors que dans son cas le langage n’est pas touché). Il a dessiné de nombreux boutons sur le corps, peut-être a-t-il voulu dessiner un copain à lui qui avait la varicelle. La caméra effectue un panoramique vertical du dessin pour qu’on puisse bien voir les détails. Le bilan en bas de page conclut : “niveau de représentation : 6 ans”. Vincent a donc un retard de représentation dû à sa pathologie.'''(6 min 18 - 9 min 15)'''<br>Les tâches qui suivent portent sur des imitations de gestes et les gnosies digitales. | ||
Tout d’abord, on peut voir une imitation de gestes. Elle s’effectue toujours à la fin de sa 3ème année de prise en charge. Dans un premier temps, la caméra zoom sur des mains de femme qui semble montrer le modèle du geste a effectuer. La caméra zoom ensuite sur les mains de Vincent. On peut voir que l’imitation des gestes de la main est assez grossière, ses doigts restent accolés. Dans un second temps, la caméra effectue un plan moyen sur lequel on voit l’adulte et Vincent. Il tente de reproduire le geste que la femmes lui montre. Cette fois, on peut voir leur interaction et l’attitude de Vincent. Il est concentré et veut bien faire mais il ne parvient pas à croiser ses mains comme demandé. | |||
'''(9 min 16 - 9 min 52)'''<br> | |||
Ensuite, on voit un exercice de dessin du contour de sa main au stylo. Vincent est toujours aussi concentré. Son dessin est réussi mais lorsqu’on lui demande de reproduire le contour de sa main sans le modèle il n’y arrive pas. En effet, l’adulte cache sa main gauche avec une feuille de papier. Alors, les doigts sont en forme pointue et de petite taille, avec peu d’espace entre eux. Son dessin ne ressemble pas à une main. | |||
'''(9 min 53 - 10 min 38)'''<br> | |||
Le test suivant est celui d’une copie d’une figure complexe. La figure qui lui est montrée est la figure de Rey. Celle-ci lui est posée en face de Vincent et le but est de la recopier à l’identique. La caméra zoom sur Vincent lors de la recopie. On peut voir qu’il est soucieux et concentré. Cependant, cette tâche n’est pas bien réussie. En effet, il y a un manque cruel de précision en plus d’un ajout de formes. Un carton nous indique que la figure est produite à l’âge de 8 ans et 4 mois et pourtant le niveau de sa prestation est de 4 ans. Il se réduit à un schème familier : la maison. | |||
Les images suivantes nous montre des dessins de Vincent | |||
Un carton nous montre un dessin d’évocation de Vincent lorsqu’il a 8 ans. Cela est censé être un avion mais la ressemblance n’y est pas. | |||
On voit aussi le dessin d’une bicyclette inspiré d’un modèle cette fois. Vincent apporte de l’attention aux détails, notamment au dérailleur, à la lampe, à la chaîne, mais l’échelle de dessin est assez incorrecte (la selle derrière la roue par exemple). Il a une mauvaise représentation de l’espace et dispose les éléments dans le désordre. | |||
(10 min 39 - 11 min 52)<br> | |||
Le dernier test de cette partie est celui du laçage. L’adulte apporte une chaussure avec les lacets défaits à Vincent. Il tient les lacets comme il faut au début jusqu’au moment du passage de la petite boucle autour de la grande boucle, quand il tire à la fin le lacet se défait complètement. Plus le temps avance, plus ses mains s’éloignent de la base du lacet ce qui rend la manipulation presque impossible. Après plus de 3 tentatives, il ne cernait toujours pas la notion de boucle pour joindre les extrémités de ses lacets. Durant cette manipulation, on peut voir les protagonistes parler mais on ne les entends pas. On peut imaginer les encouragements de la femme qui accompagne Vincent. La caméra maintient un plan moyen toute la durée de la manipulation sauf à la fin. Le zoom sur la chaussure et les lacets défaits insiste sur les difficultés de l’enfant à faire une tâche pourtant simple pour son âge. | |||
(11 min 53 - 13 min 39)<br> | |||
}} | }} | ||
|Notes complémentaires={{HTNotes | |Notes complémentaires={{HTNotes | ||
Version du 16 avril 2024 à 19:37
Avertissement : cette fiche n'a pas encore été relue et peut se révéler incomplète ou inexacte.
Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage du film ou des sous-titres , veuillez essayer un autre navigateur.
Titre :
Une forme de dyspraxie infantile : la planotopokinésie
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
34 minutes
Format :
Muet - Couleur - Super 8 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Aspects divers de la maladie, du patient et de l'intervention médicale
- Personnes et caractéristiques personnelles en pathologie. Caractéristiques du patient
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Agathe Nantua, Clément Troussard, Louise Bonnal-D'Ovidio, Mathilde Grinfeder, Romane Morel

