Partie 1 : Observation de Vincent
Dans cette partie nous retrouvons tout d’abord l’anamnèse de Vincent. Un carton présente ses antécédents et les éléments de son premier bilan à 6 ans.
Celui-ci indique que Vincent à subi une encéphalite à 1 an, qu’il a marché à 22 mois et qu’il a eu un développement normal du langage.
Par la suite, un autre carton présente ses premiers examens qu’il a aussi effectués à 6 ans. Son niveau verbal est normal, sans déficit neurologique de la sphère motrice, mais il a une paratonie et une instabilité avec des difficultés praxiques. Par exemple, il échoue à l'exercice de la copie du carré, il a une incapacité à dessiner un corps humain même avec l’aide d’un modèle car il n’arrive pas à se représenter dans l’espace.
En termes d’imitation de gestes, il a le niveau d’un enfant de 4 ans au test de J. Berges er I. Lezine.
De plus, Vincent est un enfant émotif, anxieux, verbalisant très bien ses fantasmes. Il n’a donc pas de trouble de la parole. Pour illustrer son état émotionnel, une photo est présentée sur laquelle il semble contrarié et frustré. Une adulte est penchée sur lui comme si elle voulait lui expliquer quelque chose. Suite à ces informations sur l'anamnèse de Vincent, on nous présente la prise en charge du garçon sur un carton : il est suivi depuis ses 6 ans, celle-ci a duré 3 ans.
La première année porte sur le soutien des apprentissages de la lecture et de l’écriture.
La deuxième est centrée sur la rééducation du calcul, l’éducation des praxies constructives et utilitaires de la grapho-motricité avec relaxation et acquisition de repères posturaux.
La troisième est similaire à la deuxième.
Suite à ces informations, de nombreuses photos de Vincent défilent lors de sa prise en charge. Sur la première photo, il est concentré sur sa peinture. Sur la deuxième, il peint avec une adulte et sur la troisième, il fait une activité avec des jetons, et de même sur la quatrième. Sur cette dernière, la caméra effectue un panoramique vertical afin de montrer en détail l’activité de Vincent. La cinquième photo nous montre le garçon qui écrit au tableau. Le but est de dévoiler quelques extraits de la prise en charge dans sa globalité, comme pour introduire le film.
Finalement, il est précisé que les images présentes dans cette vidéo ont été tournées pendant cette troisièeannée de prise en charge. Il maîtrise alors mieux ses émotions et possède une certaine aisance motrice. Au début de cette année, ses apprentissages scolaires sont corrects, la lecture et l’orthographe sont satisfaisants pour son âge et sa classe. Son écriture est nettement améliorée, le calcul reste toujours fragile mais il progresse, malgré certaines difficultés somato-spatiales encore très marquées. Elles tendent tout de même à s’atténuer.
Le première séquence filmée nous dévoile Vincent qui ouvre une porte et qui entre dans une salle le sourire aux lèvres. La caméra est fixe et ne nous montre pas où va Vincent. Le but est de nous présenter le personnage principal de ce film (Vincent) ainsi que de nous indiquer que la prise en charge commence. (1 min 55 - 4 min 35)
Partie 2 : Aspects sémiologiques
Un premier carton nous indique que nous traiterons des aspects sémiologiques de la pathologie de Vincent. C'est-à-dire des signes et symptômes observés chez lui, pour diagnostiquer et évaluer sa pathologie.(4 min 36 - 13 min 39)
Dans un premier temps, nous voyons une vidéo de l'enfant qui écrit. La caméra zoome sur ses mains comme pour nous montrer qu’il faut regarder la tenue du stylo (correcte) et la façon dont il écrit. En effet, on cherche à analyser l’orthographe et l’écriture de l’enfant.
Après la vidéo, son travail d’écriture défile et on peut voir sa production : “je respire le doux parfin”. On nous montre ensuite une autre production cette fois avec des mots écrits seulement (“du file, un pommier, des fleurs, un journal, des chevaux, le facteur vien, la porte ouverte sur le jardin”). Certains commentaires inscrits sur sa feuille de travail nous indiquent qu’il a un niveau d’orthographe normal pour son âge ( 8 ans) en classe de CE1 même s’il fait quelques fautes comme “parfin” au lieu de “parfum”.
Suite à ce travail, il est précisé sur un carton que Vincent s’est appliqué pour cette tâche d’orthographe. Il est souligné que la qualité de son écriture varie selon l’état émotionnel et affectif de Vincent au moment précis où il écrit. Cependant, lorsqu’il écrit sur un sujet socio-politique qui lui tient à cœur, il fait plus de fautes que lorsqu’on lui dicte simplement des mots. Ainsi, on nous montre une production de Juin 1968 : “je veu que de gaule parte, je veu que pompidou parte, je veu que la grève parte, que dans paris il y a la pai, que veule les étudiante, qu’on ouvre la Sorbonne et que les SRS arête, bob quénédi est mor le jeudi 6 juin 1968”. En effet, il semble tellement passionné par ce qu’il écrit que les fautes sont nombreuses et que la qualité de son écriture est altérée. Cela prouve bien que c’est un enfant assez émotif qui se laisse facilement emporter par ses émotions.C’est d’ailleurs pour cela qu’un carton reprend son texte pour que cela soit lisible. (4 min 39 - 6 min 17)
Dans un second temps, la caméra met en avant une image avec un enfant dessiné dessus, introduisant le second exercice, un test sur schéma corporel. Le but est d’assembler les différents membres d'un bonhomme, sans modèle (évocation en modèle absent). Vincent a effectué cette tâche lorsqu’il avait 7 ans, au début de la 3ème année de prise en charge. Tout d’abord, il n’arrivait pas à assembler le modèle. En effet, la reconstitution est peu satisfaisante. Cela montre bien que Vincent n’a pas la notion de schéma corporel à ce moment-là. Cependant, la vidéo qui suit nous montre Vincent qui refait l’exercice un an plus tard et qui y arrive beaucoup mieux (il a 8 ans). En effet, on veut nous montrer que la rééducation est efficace et qu’il a fait des progrès. Néanmoins, on remarque une inversion entre le torse et le bassin.
Ensuite, le test sur le schéma corporel continue avec la construction du bonhomme, avec modèle, au même moment que la vidéo précédente. Vincent est très concentré, il prend le temps de bien voir le modèle mais n’arrive pas à le reconstituer. Il y a quelques erreurs, notamment au niveau des articulations des coudes et des genoux. Mis à par cela, il n’a pas inversé le torse et le bassin, ce qui peut laisser penser que le modèle l’aide.
À la suite de cette tâche, il est demandé à Vincent de dessiner un bonhomme à l’aide d’un stylo. La caméra recule comme pour nous montrer sa position et son attitude. Ensuite, elle zoome sur le bonhomme. On peut voir que les éléments essentiels sont présents, avec une surreprésentation des mains par rapport aux autres membres. Par exemple, les pieds sont très peu dessinés (un trait seulement).
Cependant, l’aspect important à souligner est la présence des sourcils que bon nombre d’enfants pourraient oublier. Cela peut être dû à l’importance de l’expressivité dans sa pathologie. En revanche, la bouche n’est pas présente (alors que dans son cas le langage n’est pas touché). Il a dessiné de nombreux boutons sur le corps, peut-être a-t-il voulu dessiner un de ses camarades qui avait la varicelle. La caméra effectue un panoramique vertical du dessin afin de mettre les détails en avant. Le bilan en bas de page conclut : “niveau de représentation : 6 ans”. Vincent a donc un retard de représentation dû à sa pathologie.(6 min 18 - 9 min 15)
Les tâches qui suivent portent sur des imitations de gestes et les gnosies digitales, qui s’effectuent toujours à la fin de sa 3ème année de prise en charge. Dans un premier temps, la caméra zoome sur des mains de femme, qui semble montrer le modèle du geste à effectuer, puis sur celles de Vincent. On peut voir que l’imitation des gestes de la main est assez grossière, ses doigts restent accolés. Dans un second temps, la caméra effectue un plan moyen sur lequel on voit l’adulte et l'enfant. Il tente de reproduire le geste que la femme lui montre. Cette fois, on peut voir leur interaction et l’attitude de Vincent. Il est concentré et veut bien faire mais ne parvient pas à croiser ses mains comme demandé.(9 min 16 - 9 min 52)
Ensuite, nous voyons un exercice de dessin du contour de sa main au stylo. Vincent est toujours aussi concentré. Son dessin est réussi mais lorsqu’on lui demande de le refaire sans modèle, il n’y arrive pas. En effet, l’adulte cache sa main gauche avec une feuille de papier. Alors, les doigts sont en forme pointue et de petite taille, avec peu d’espace entre eux. Son dessin ne ressemble pas à une main.(9 min 53 - 10 min 38)
Le test suivant est celui d’une copie d’une figure complexe. Celle qui lui est montrée est la figure de Rey. Elle est posée en face de Vincent et le but est de la recopier. La caméra zoome sur Vincent : il est soucieux et concentré. Cependant, cette tâche n’est pas bien réussie. En effet, il y a un manque cruel de précision en plus d’un ajout de formes. Un carton nous indique que la figure est produite à l’âge de 8 ans et 4 mois, pourtant le niveau de sa prestation est de 4 ans. Il se réduit à un schème familier : la maison. Les images suivantes nous montrent des dessins de Vincent. Un carton nous montre "un dessin d’évocation" de Vincent lorsqu’il a 8 ans. Cela est censé être un avion mais la ressemblance n’y est pas. Nous voyons également le dessin d’une bicyclette inspiré cette fois-ci d'un modèle. Le jeune garçon apporte de l’attention aux détails. Il dessine notamment le dérailleur, la lampe, la chaîne, mais l’échelle de dessin est assez incorrecte (la selle derrière la roue par exemple). Il a une mauvaise représentation de l’espace et dispose les éléments dans le désordre.
(10 min 39 - 11 min 52)
Le dernier test de cette partie est celui du laçage. L’adulte apporte une chaussure avec les lacets défaits à Vincent. Il tient les lacets correctement au début jusqu’au passage de la petite boucle autour de la grande. Quand il tire à la fin, le lacet se défait complètement. Plus le temps avance, plus ses mains s’éloignent de la base du lacet, ce qui rend la manipulation presque impossible. Après plus de 3 tentatives, il n'y a toujours pas d'amélioration. Durant cette manipulation, nous pouvons voir les protagonistes parler mais nous ne les entendons pas. On peut imaginer les encouragements de la femme qui accompagne Vincent. La caméra maintient un plan moyen pendant l'intégralité de la manipulation, sauf à la fin. Le zoom sur les lacets défaits insiste sur les difficultés de l’enfant à faire une tâche pourtant simple pour son âge.(11 min 53 - 13 min 39)
Partie 3 : Abords thérapeutiques
L’apport et le soutien d’une rééducation de l’écriture polyvalente.(13 min 40 - 33 min 41)
On débute par une relaxation des membres inférieurs, supérieurs, et de la tête. L’adulte lui demande de fermer les yeux et la caméra zoome sur le visage de l’enfant pour montrer qu’il se détend. Nous remarquons dans cette séquence qu'il a plus de facilités à mouvoir ses membres supérieurs que ses membres inférieurs. En effet, ses jambes sont rigides mais ses bras sont détendus.(13 min 55 - 15 min 28)
Ensuite, Vincent effectue une peinture en compagnie de l’observatrice. Il peint de manière peu délicate et maladroite. Il ne s’applique pas mais la tenue du pinceau reste correcte. Nous remarquons que Vincent fait des efforts. En effet, il recherche les couleurs et effectue des dégradés de vert. De plus, il développe une organisation puisqu’il part du centre pour aller vers la périphérie. Il y a une logique dans ses tracés. À la fin de l’exercice la caméra filme les nombreuses œuvres de Vincent. Celles-ci sont similaires, avec des formes plutôt circulaires et des couleurs variées. L’observatrice les dépose doucement et la caméra effectue un plan fixe et global des peintures. Nous avons donc le temps de les analyser.
Par la suite, il peint une maison en s’appliquant. Celle-ci était très reconnaissable avec nombre de détails, tels que la fumée de la cheminée. De plus, les couleurs sont cohérentes (le tronc de l’arbre est associé à sa couleur marron). On remarque des échanges verbaux entre lui et l’adulte grâce au plan moyen de la caméra, qui filme les deux protagonistes.(15 min 28s - 18 min 40s)
La séquence suivante nous montre les tracés graphiques de Vincent. L’adulte lui retrousse les manches et commence à former des cercles en lui prenant la main. Elle lui présente le geste à suivre. Lorsqu’elle lui lâche la main, il continue en diminuant nettement la taille du cercle. La caméra zoome sur sa main pour que nous puissions observer la tenue de son crayon, elle n’est pas acquise. Cependant, l’observatrice le corrige plusieurs fois. Dès lors, ses traits sont plus précis et il finit par réussir. Nous notons l’amusement et l’enthousiasme de Vincent, qui semble prendre les choses très à cœur. Il n’est pas découragé ou vexé lorsqu’il n’arrive pas à bien positionner ses doigts sur son crayon.(18min 41s - 19min 43s)
On assiste ensuite à un petit exercice de repérage spatial. L’adulte commence par nommer le nom des doigts de Vincent. Ensuite, il en lève un et l’enfant doit lever le même. Il lui faut un temps de réflexion pour montrer le majeur mais globalement, il a conscience de la position de ses propres doigts.(19 min 44s - 20 min 10s)
La séquence suivante nous montre Vincent, filmé dans un plan large. Il est de dos et écrit au tableau. La caméra zoome pour nous montrer le texte : “il était un petit chat qui s’appelait poussy”. La suite est peu lisible, mais il n’y a pratiquement pas de fautes d’orthographe.(20 min 11s - 20 min 50s)
Ensuite, un carton présente les divers exercices qui vont suivre : rapports topologiques (exercices tirés de J. PIAGET : “la représentation de l’espace”), orientations & directions, repérages corporels, laçage. Le premier exercice de cette partie est donc une reconnaissance de formes à l’aveugle. Elles sont étalées devant lui (ronds, triangles..). En parallèle, l’adulte lui donne les mêmes formes mais il ne peut pas les voir. Il doit les reconnaître au toucher et trouver leur jumelle parmi celles étalées devant lui. C’est un exercice qui l’amuse et il réussit le test.(20 min 51s - 22 min 22s)
Par la suite, Vincent tente d’assembler une maison. C’est un jeu de construction dans lequel il doit visser un toit sur une maison en bois. Il semble y arriver bien que l’exercice soit très court.(22 min 22s - 22 min 52s)
Celui qui suit est similaire au premier. Cette fois, c’est une reconnaissance et reproduction d’une suite de formes rondes à l’aveugle. Vincent doit reproduire face à lui un assemblage seulement en le touchant. Il manipule l’assemblage plusieurs fois et finit par regarder. Il a correctement aligné les formes. Cependant, elles ne sont pas dans le bon sens : le modèle est plutôt penché en diagonale tandis que celui de Vincent est assez droit et à la verticale. Nous pouvons dire que la direction n’est pas respectée mais que l’alignement est correct.(22 min 53s - 24 min 01s)
Ensuite, nous assistons à une reproduction de formes avec 2 stylos. L’observateur crée un angle indiquant une direction. L’enfant y arrive lorsque les stylos sont dirigés vers l’avant, vers l’arrière ou vers la gauche. Mais il se trompe lorsqu’ils sont dirigés vers la droite. L’enfant a du mal à s’orienter malgré les indications de la femme qui lui indique la direction avec ses bras. Cependant, la tâche est réitérée et il finit par y arriver. Nous noterons la patience de l’adulte qui lui explique la direction. Ceci nous montre que la pratique de la rééducation demande du temps et de la répétition. Ainsi, avec de la persévérance, l’exercice finit par être compris.(24min 02s - 26min 28s)
Un autre exercice est réalisé mais cette fois-ci sans crayons. Vincent utilise ses bras et doit imiter les mouvements de l’adulte. Par exemple, l’adulte fait un "V" avec ses bras et l’enfant doit l'imiter. On ne constate aucune difficulté pour cet exercice. On suppose que c’est un exercice de repérage dans l’espace avec le corps.(26min 29s - 26min 36s)
Ensuite, Vincent effectue une tâche de classification. Il doit associer les images de tous les personnages qui lèvent un bras en diagonale puis les images de tous les personnages qui lèvent un bras à la verticale en cachant l’autre etc… Il obtient 4 groupes différents qui ont la même position des bras. On peut donc dire qu’il a réussi cet exercice. Il semble être en lien avec le précédent. En effet, cela concerne des positions de membres dans l’espace mais cette fois sur des personnages. Vincent est en train de travailler l’organisation corporelle et la conscience de la position du corps dans l’espace. Ce sont des éléments altérés par la planotopokinésie.(26 min 37s - 26 min 55s)
L’exercice suivant est travaillé à l’aide d’horloges. Il consiste à replacer la grande et la petite aiguille comme sur le modèle de l’adulte. Vincent y arrive bien. Cet exercice porte davantage sur la position des aiguilles que sur le temps. En effet, ces horloges sont neutres et n’ont pas d’heure ou de minute.(26 min 56s - 27 min 16s)
Ensuite, nous retrouvons l’exercice des crayons pour le travail de l’orientation. Cette fois-ci Vincent semble plus à l’aise. Il y arrive et l’adulte le félicite. En effet, il arrive du premier coup à les mettre dans la bonne direction.(27 min 17s - 27 min 55s)
Nous assistons à un travail sur le temps et sur la position des aiguilles. En effet, les horloges sont plus petites avec des nombres inscrits dessus (heures et minutes). Vincent y arrive. La caméra zoome sur son visage pendant qu'il fixe l’objectif. Il semble un peu perturbé et cela est visible pour la première fois depuis le début du film.(27 min 56s - 28 min 58s)
Le prochain exercice s’effectue avec des fils de laine de différentes couleurs (rouge/bleue). L’adulte lui montre comment croiser les fils pour faire un nœud simple. Au début, il réussit à croiser les fils correctement, mais il rencontre ensuite un blocage malgré l'aide de l'adulte. À la fin, il semblerait énervé mais la caméra coupe brusquement.(29 min - 30 min 32s)
Nous assistons ensuite à un nouvel essai de laçage sur une chaussure. Il réussit sans problème à réaliser la tâche contrairement au début du film. Il est confiant et reste concentré jusqu’au bout. Nous assistons à un réel progrès de l’enfant, ce qui montre la qualité et l’efficacité de la rééducation. Il finit même par réaliser un double-nœud.(30 min 32s - 31 min 18s)
Il réessaie également la copie de la figure complexe (figure de Rey). Il y arrive mieux, elle est plus précise mais son niveau reste nettement inférieur aux attendus de son âge. La caméra effectue un plan fixe sur la figure. On peut lire “niveau inférieur à 5 ans” quant au niveau de copie alors que l’âge réel est de 9 ans. Ensuite, nous voyons les deux figures à côté pour pouvoir constater son évolution. Cette fois, il prend une seule couleur qui est celle du modèle, et il l'effectue dans le bon sens. Les traits sont plus précis et il a rajouté des détails.(31 min 19s - 31 min 50s)
Après cette comparaison, un carton nous introduit l’analyse des dessins de bicyclettes de Vincent lorsqu’il a 9 ans. Sur celui sans modèle, on constate des difficultés en termes de proportions. La barre transversale du vélo est représentée bien trop longue et les pédales sont difficiles à identifier. Malgré cela la présence des 2 roues, du guidon à l'avant, et la suggestion de la selle à l'arrière permettent d'identifier clairement l'objet comme une bicyclette.
Le dessine le même objet à l'âge de 9ans sans modèle, après analyse critique du précédent. Il est fait au stylo ou au feutre noir et non plus au crayon à papier. Ainsi Vincent a amélioré la représentation des pédales et a même rajouté la chaîne. La barre transversale a été raccourcie, et la selle coloriée.
Par la suite, plusieurs dessins datant d’un an auparavant défilent comme celui de l’avion et du hamster. Vincent a beaucoup évolué en 1 an, ses dessins sont nettement plus réalistes que lorsqu’il avait 8 ans.(31 min 51s - 32 min 33s)
Cette séquence est suivie d’un plan moyen sur l'enfant dont la qualité graphique est bonne, il se sent à l’aise avec la tenue de son crayon. Ensuite, son texte est présenté : “il y a vait une fois d’un chat qui s’appelait Poussy est la girafe s’appelai Bigoudi. Pour maman”. Il fait des fautes importantes pour son âge comme des erreurs de segmentation (“a vait) ou de conjugaison. La syntaxe est inexacte (“d’une fois”) mais sa graphie est correcte.
S'ensuit un nouvel extrait à 9 ans qu'il écrit sans faute : “Mon cher ami. Je suis bien content de te voir jeudi. S’il fait beau nous irons nous promener au bois”. La caméra effectue un panoramique vertical pour insister sur le fait que Vincent a fait des progrès notables.
Finalement, on nous présente une copie de Vincent à 13 ans (CM2). Il écrit très bien, il obtient de bons résultats scolaires et est admis au collège. Cette séquence est la preuve que son trouble n’entrave pas sa réussite académique même s'il a quand même redoublé et fait 3 ans de rééducation avant.
Finalement, le bulletin de notes de Vincent est affiché : il est admis dans le secondaire et finit 6ème de sa classe. Pour conclure, cela prouve que sa rééducation lui a été bénéfique.(32 min 33s - 33 min 41s)