{{#widget:Qwant}}
« L'alimentation en eau d'une ville » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
| Ligne 45 : | Ligne 45 : | ||
|Contexte={{HTCont | |Contexte={{HTCont | ||
|Langue=fr | |Langue=fr | ||
|Texte=Les travaux haussmanniens ont permis de repenser l'ensemble de la chaîne hydraulique, depuis la captation des eaux claires jusqu'à la perte des eaux usées. "Les canalisations sont enfouies, communicantes, censées atteindre chaque maison dans un mouvement de flux et de reflux." (Georges Vigarello, ''Histoire des pratiques de santé'', 1992, Paris, P. 241) Les sources lointaines sont préférées aux rivières voisines. Innovation de l'égout collecteur au dernier tiers du XIXe siècle, le tout-à-l'égout parisien est mis en place en 1860. Mais en 1892, seules 290 villes sur 691 distribuent l'eau sous pression. (Jean-Pierre Goubert, ''La conquête de l'eau'', 1986, p. 198). Pendant les Trente Glorieuses, l'émergence des grands ensembles permet l'équipement des logements individuels populaires en eau courante. | |Texte=L'approvisionnement de Paris en eau | ||
Depuis l'Antiquité | |||
L'approvisionnement en eau potable et l'évacuation des eaux usées sont une préocupation majeure et des défis permanents pour la ville de Paris. Les aqueducs antiques portent l'eau jusqu'au coeur de la cité tandis que la ville médiévale s'appuie sur les nombreux puits et surtout sur la Seine. C'est dans la Seine que l'on puise l'eau, c'est la Seine qui alimente les fontaines, c'est aussi dans la Seine que se déversent les eaux usées. On y construit, à l'époque moderne des pompes, la Samaritaine ou la pompe de Notre-Dame et on ajoute pour répondre à une demande croissante, les eaux du canal de l'Ourcq, réalisé sous la direction de Pierre-Simon Girard (1765-1836). Mais dèjà les médecins hygiénistes tels Alexandre Jean-Baptiste Parent du Châtelet (1790-1836) alertent sur l'insalubrité du fleuve et les cloaques responsables d'épidémies. | |||
Les grands travaux du XIXe siècle | |||
Le baron Haussmann et l'ingénieur Belgrand entreprennent sous le second empire des travaux de grande ampleur qui consistent à doter Paris de trois réseaux. En premier, un réseau d'eau potable en allant capter des sources extérieures à l'agglomération et en les transportant par des aqueducs. En second, un réseau d'eau de service, pompée dans la Seine, dédiée à l'entretien des voiries. En troisième, un réseau d'assainissement qui permettait de capter les eaux usées des habitations. La réalisation de ces réseaux d'eau potable et de service nécessite alors de construire de grands réservoirs tels que celui de Belleville, de Montrouge et de Passy, qui seront approvisionnés en eaux de Seine. C'est en 1828 qu'est installée sur une langue de terrain située entre le quai d'Auteuil et la route de Versailles, une pompe à feu permettant de puiser l'eau dans la Seine et de l'élever dans un réservoir situé à proximité du cimetière de Passy. L'objectif est d'alimenter en eau les communes indépendantes d'Auteuil et de Passy. Ces communes sont considérée à l'époque comme de véritables lieux de villégiature : l'air y est plus pur et les points de vue sur le fleuve sont plaisants. Ainsi, cette nouvelle usine positionnée dans un cadre bucolique ressemble bien plus à une construction rurale qu'à un édifice à vocation industrielle. | |||
La pompe à feu d'Auteuil, restée en fonction jusqu'en 1883, ne pouvait répondre à la demande d'alimentation du grand réservoir de Passy, ce qui a ainsi nécessité l'augmentation des capacités de pompage sur le site. Une nouvelle usine a alors été construite en 1900 sur le site d'Auteuil. Elle bénéficiait des plus récentes innovations en matière de dispositifs de pompage. L'architecture du bâtiment a hérité d'un savoir-faire spécifique qui marque toute la production industrielle de la fin du XIXe siècle. Les caractéristiques techniques de cette usine sont les suivantes : la hauteur ascensionnelle entre le niveau de la Seine et le réservoir de Passy est de 55 m, le débit pompé est de 65 000 m3/jour réparti entre 3 machines à vapeur. | |||
Les travaux haussmanniens ont permis de repenser l'ensemble de la chaîne hydraulique, depuis la captation des eaux claires jusqu'à la perte des eaux usées. "Les canalisations sont enfouies, communicantes, censées atteindre chaque maison dans un mouvement de flux et de reflux." (Georges Vigarello, ''Histoire des pratiques de santé'', 1992, Paris, P. 241) Les sources lointaines sont préférées aux rivières voisines. Innovation de l'égout collecteur au dernier tiers du XIXe siècle, le tout-à-l'égout parisien est mis en place en 1860. Mais en 1892, seules 290 villes sur 691 distribuent l'eau sous pression. (Jean-Pierre Goubert, ''La conquête de l'eau'', 1986, p. 198). | |||
Au XXe siècle | |||
Du fait des progrès techniques réalisés dans le domaine des pompes à vapeur, dont l'usage permettait de réduire les coûts de production, l'usine devient rapidement obsolète. En 1925, une seconde usine à vapeur est construire à côté de la première, qui fonctionne jusqu'en 1951. Un troisième bâtiment est érigé la même année,occupé par le Service de l'Assainissement et des Égouts dans lequel est réalisé un premier traitement : dégrillage et dessablage des eaux d’égouts refoulées dans le collecteur principal qui rejoint les champs d'épandage de la région parisienne. Est ensuite mise en place la collecte des eaux usées en provenance des quartiers situés en rive gauche, par le biais du siphon de Mirabeau sous la Seine. Ce siphon est nettoyé grâce au système qui avait été mis au point par Belgrand. L'usine qui occupe le premier bâtiment est désaffectée depuis 1955. La deuxième usine a fonctionné à partir de 1925 jusque dans les années 50 où les machines à vapeur ont été remplacées par des groupes électrogènes qui relèvent l'eau de la Seine et la renvoie directement dans le réservoir de Passy en Eau non potable. | |||
Pendant les Trente Glorieuses, l'émergence des grands ensembles permet l'équipement des logements individuels populaires en eau courante. | |||
}} | }} | ||
|Direction regard spectateur={{HTDirige | |Direction regard spectateur={{HTDirige | ||
Version du 27 novembre 2024 à 11:54
Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage du film ou des sous-titres , veuillez essayer un autre navigateur.
Titre :
L'alimentation en eau d'une ville
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
28 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Oui.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Oui.
- Cartons : Non.
- Animateur : Oui.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : France Garat

