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« The British way of health » : différence entre les versions
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'''Centre de santé à Winchester''' | '''Centre de santé à Winchester''' | ||
Un panoramique depuis une éminence pour montrer l'agglomération de Winchester, petite ville au | Un panoramique depuis une éminence pour montrer l'agglomération de Winchester, petite ville au sud-ouest de Londres, qui regroupe 43 000 habitants. Un bâtiment moderne, fait de briques et de pans de verre que structure une charpente en bois. C'est un centre de santé récemment construit, le ''Friarsgate Medical Centre''. "Le centre de santé est le nouveau concept que développe l’État Providence." Ici, onze médecins prennent en charge 25 000 patients. Un médecin, le Dr Gibson, entre dans le bâtiment. Il traverse une salle d'attente, se rend dans une salle de réunions où il échange avec des collègues et des infirmières, une tasse de thé à la main. En voix off, il explique que ce mode d'exercice lui permet de répondre pleinement à sa vocation (c'est la deuxième fois dans le documentaire que ce terme apparaît) en lui permettant de travailler en équipe avec des infirmières, des sage-femmes, des travailleurs sociaux, des aides à domicile, des ambulanciers et des pharmaciens. Il est même possible de faire de l'enseignement.<br> | ||
Succession de plans pour témoigner là aussi de la diversité des situations de soins et de la population qu'il est amené à rencontrer. Il discute d'un protocole d'examens avec une patiente (un homme assis à côté du médecin assiste silencieusement à la consultation, stéthoscope autour du cou, probablement un étudiant en situation d'observation), ausculte un enfant en bas âge. Derrière son guichet, une secrétaire passe du téléphone à l'accueil direct de patientes et patients. Elle consulte régulièrement un fichier. Pour tout patient, "tout aspect d'une demande de soins est enregistré". Vue d'une salle de documentation où des dossiers | Succession de plans pour témoigner là aussi de la diversité des situations de soins et de la population qu'il est amené à rencontrer. Il discute d'un protocole d'examens avec une patiente (un homme assis à côté du médecin assiste silencieusement à la consultation, stéthoscope autour du cou, probablement un étudiant en situation d'observation), ausculte un enfant en bas âge. Derrière son guichet, une secrétaire passe du téléphone à l'accueil direct de patientes et patients. Elle consulte régulièrement un fichier. Pour tout patient, "tout aspect d'une demande de soins est enregistré". Vue d'une salle de documentation où des dossiers sont rangés sur des étagères. (La voix off précise que leur confidentialité est assurée.) Le dossier de chaque patient y est classé et si celui-ci est amené à déménager, son dossier le suivra et sera entreposé dans le centre médical de son secteur. De cette façon, "chaque médecin de famille connaît bien son patient". Pour témoigner de la qualité de ce suivi, le Dr Gibson, ici avec une jeune femme enceinte, est montré en train de consulter ses fiches. Il plaisante un peu avec elle sur le fait qu'il a mis au monde son mari et que cela lui donne l'impression d'être vieux. Il prête son stéthoscope à la jeune femme pour qu'elle écoute le cœur du fœtus. Succession de gros plans sur les visages de l'un à l'autre, c'est un moment d'intimité et de sérénité qu'ils partagent à cette occasion. <br> | ||
Dans un court entretien face caméra, le médecin explique qu'il espère que ce modèle du | Dans un court entretien face caméra, le médecin explique qu'il espère que ce modèle du centre de santé va se généraliser dans le pays. | ||
'''La prise en charge des personnes âgées : préserver le plus possible leur autonomie''' | '''La prise en charge des personnes âgées : préserver le plus possible leur autonomie''' | ||
Une femme âgée sur une chaise roulante, conduite par une infirmière dans une salle de bains. Le commentaire précise qu'elle est veuve, sans moyens, et récemment amputée d'une jambe. "L’État Providence prend soin d'elle". Dans le film, l’État providence devient davantage qu'un "concept" de gouvernance, mais une sorte de personnage moral qu'animent les personnels aussi bien que les équipements de soins. Le commentaire ajoute que l'infirmière que nous avons vue vient visiter la femme âgée chaque matin, que sa cuisine et sa salle de bain ont été adaptées à ses problèmes de déplacement et qu'une ambulance la conduit à l'hôpital de jour un jour sur deux. | Une femme âgée sur une chaise roulante, conduite par une infirmière dans une salle de bains. Le commentaire précise qu'elle est veuve, sans moyens, et a été récemment amputée d'une jambe. "L’État Providence prend soin d'elle". Dans le film, l’État providence devient davantage qu'un "concept" de gouvernance, mais une sorte de personnage moral qu'animent les personnels aussi bien que les équipements de soins. Le commentaire ajoute que l'infirmière que nous avons vue vient visiter la femme âgée chaque matin, que sa cuisine et sa salle de bain ont été adaptées à ses problèmes de déplacement et qu'une ambulance la conduit à l'hôpital de jour un jour sur deux. Les frais liés à ces différentes interventions ne sont pas déduits de sa pension de retraite. Devant la façade d'un immeuble, sans doute celui où elle loge, nous la voyons, assise sur un fauteuil roulant, emmenée par des ambulanciers. Doux soleil d'hiver, elle sourit, les conversations sont familières. Il est rare de sentir ambiance aussi sereine dans une scène où intervient une ambulance : ce n'est pas seulement le véhicule de l'urgence, mais celui du transport quotidien du même malade, dans une logique de navette qui permet à celui-ci de vivre le plus possible à son domicile. Arrivée de la femme âgée dans le hall du centre médical au son d'une musique guillerette, elle sourit aux autres patients qui s'y trouvent déjà. Le commentaire rappelle que le système de soins doit désormais composer avec le vieillissement de la population : il faut faire en sorte de les laisser dans leur environnement familier, ne pas les enfermer dans un lieu médicalisé, les munir d'outils thérapeutiques et d'un suivi qui les rendent le plus possible autonomes. Gros plan sur leurs jambes enflées qui font des exercices, leurs mains déformées qui manient des ustensiles ou des pièces de jeu. Scènes d'exercices physiques exécutés en groupes. La caméra insiste autant sur les visages souriants que sur les gestes devenus difficiles (14:03) | ||
Le Dr Gibson explique en voix off que les gouvernements ne doivent pas pouvoir imposer un lieu d'exercice aux médecins ni intervenir dans leur "liberté de traiter les patients comme [ils pensent] devoir les traiter". C'est la raison pour laquelle le fonctionnement actuel lui convient. Il y ajoute la possibilité de faire intervenir gratuitement du personnel hospitalier au domicile du malade, c'est-à-dire d'éviter tout le bouleversement que représente une hospitalisation pour le patient lorsque celle-ci n'est pas absolument nécessaire. Il explique qu'il n'y a pas de "mur de briques" entre la santé publique, les médecins généralistes et l'hôpital. Ils font tous partie de la même profession et œuvrent tous pour le bien du malade. <br> | Le Dr Gibson explique en voix off que les gouvernements ne doivent pas pouvoir imposer un lieu d'exercice aux médecins ni intervenir dans leur "liberté de traiter les patients comme [ils pensent] devoir les traiter". C'est la raison pour laquelle le fonctionnement actuel lui convient. Il y ajoute la possibilité de faire intervenir gratuitement du personnel hospitalier au domicile du malade, c'est-à-dire d'éviter tout le bouleversement que représente une hospitalisation pour le patient lorsque celle-ci n'est pas absolument nécessaire. Il explique qu'il n'y a pas de "mur de briques" entre la santé publique, les médecins généralistes et l'hôpital. Ils font tous partie de la même profession et œuvrent tous pour le bien du malade. <br> | ||
Version du 13 mai 2024 à 15:12
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Titre :
The British way of health
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
38 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet
- Sous-titres Français : Wendy Ploix

