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« The British way of health » : différence entre les versions
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Une femme âgée sur une chaise roulante, conduite par une infirmière dans une salle de bains. Le commentaire précise qu'elle est veuve, sans moyens, et a été récemment amputée d'une jambe. "L’État Providence prend soin d'elle". Dans le film, l’État providence devient davantage qu'un "concept" de gouvernance, mais une sorte de personnage moral qu'animent les personnels aussi bien que les équipements de soins. Le commentaire ajoute que l'infirmière que nous avons vue vient visiter la femme âgée chaque matin, que sa cuisine et sa salle de bain ont été adaptées à ses problèmes de déplacement et qu'une ambulance la conduit à l'hôpital de jour un jour sur deux. Les frais liés à ces différentes interventions ne sont pas déduits de sa pension de retraite. Devant la façade d'un immeuble, sans doute celui où elle loge, nous la voyons, assise sur un fauteuil roulant, emmenée par des ambulanciers. Doux soleil d'hiver, elle sourit, les conversations sont familières. Il est rare de sentir ambiance aussi sereine dans une scène où intervient une ambulance : ce n'est pas seulement le véhicule de l'urgence, mais celui du transport quotidien du même malade, dans une logique de navette qui permet à celui-ci de vivre le plus possible à son domicile. Arrivée de la femme âgée dans le hall du centre médical au son d'une musique guillerette, elle sourit aux autres patients qui s'y trouvent déjà. Le commentaire rappelle que le système de soins doit désormais composer avec le vieillissement de la population : il faut faire en sorte de les laisser dans leur environnement familier, ne pas les enfermer dans un lieu médicalisé, les munir d'outils thérapeutiques et d'un suivi qui les rendent le plus possible autonomes. Gros plan sur leurs jambes enflées qui font des exercices, leurs mains déformées qui manient des ustensiles ou des pièces de jeu. Scènes d'exercices physiques exécutés en groupes. La caméra insiste autant sur les visages souriants que sur les gestes devenus difficiles (14:03) | Une femme âgée sur une chaise roulante, conduite par une infirmière dans une salle de bains. Le commentaire précise qu'elle est veuve, sans moyens, et a été récemment amputée d'une jambe. "L’État Providence prend soin d'elle". Dans le film, l’État providence devient davantage qu'un "concept" de gouvernance, mais une sorte de personnage moral qu'animent les personnels aussi bien que les équipements de soins. Le commentaire ajoute que l'infirmière que nous avons vue vient visiter la femme âgée chaque matin, que sa cuisine et sa salle de bain ont été adaptées à ses problèmes de déplacement et qu'une ambulance la conduit à l'hôpital de jour un jour sur deux. Les frais liés à ces différentes interventions ne sont pas déduits de sa pension de retraite. Devant la façade d'un immeuble, sans doute celui où elle loge, nous la voyons, assise sur un fauteuil roulant, emmenée par des ambulanciers. Doux soleil d'hiver, elle sourit, les conversations sont familières. Il est rare de sentir ambiance aussi sereine dans une scène où intervient une ambulance : ce n'est pas seulement le véhicule de l'urgence, mais celui du transport quotidien du même malade, dans une logique de navette qui permet à celui-ci de vivre le plus possible à son domicile. Arrivée de la femme âgée dans le hall du centre médical au son d'une musique guillerette, elle sourit aux autres patients qui s'y trouvent déjà. Le commentaire rappelle que le système de soins doit désormais composer avec le vieillissement de la population : il faut faire en sorte de les laisser dans leur environnement familier, ne pas les enfermer dans un lieu médicalisé, les munir d'outils thérapeutiques et d'un suivi qui les rendent le plus possible autonomes. Gros plan sur leurs jambes enflées qui font des exercices, leurs mains déformées qui manient des ustensiles ou des pièces de jeu. Scènes d'exercices physiques exécutés en groupes. La caméra insiste autant sur les visages souriants que sur les gestes devenus difficiles (14:03) | ||
Le Dr Gibson explique en voix off que les gouvernements ne doivent pas pouvoir imposer un lieu d'exercice aux médecins ni intervenir dans leur "liberté de traiter les patients comme [ils | Le Dr Gibson explique en voix off que les gouvernements ne doivent pas pouvoir imposer un lieu d'exercice aux médecins ni intervenir dans leur "liberté de traiter les patients comme [ils l'entendent]". C'est la raison pour laquelle le fonctionnement actuel lui convient. Il y ajoute la possibilité de faire intervenir gratuitement du personnel hospitalier au domicile du malade, c'est-à-dire d'éviter tout le bouleversement que représente une hospitalisation pour le patient lorsque celle-ci n'est pas absolument nécessaire. Il explique qu'il n'y a pas de "mur de briques" entre la santé publique, les médecins généralistes et l'hôpital. Ils font tous partie de la même profession et œuvrent tous pour le bien du malade. <br> | ||
Le médecin se rend au domicile d'une patiente âgée pour étudier la possibilité de mettre en place chez elle un examen radiologique des hanches. Sa conversation avec la patiente témoigne de la chaleur et de la confiance qui caractérisent leur relation. Un radiologue se rend à son tour chez elle. Il a amené et monté son appareil, se revêt du | Le médecin se rend au domicile d'une patiente âgée pour étudier la possibilité de mettre en place chez elle un examen radiologique des hanches. Sa conversation avec la patiente témoigne de la chaleur et de la confiance qui caractérisent leur relation. Un radiologue se rend à son tour chez elle. Il a amené et monté son appareil, se revêt du tablier protecteur, donne ses instructions à la patiente qu'il a allongée sur son canapé. Radiographie dans un salon : l'intérêt de la séquence est aussi de montrer comment l'intervention médicale, et l'équipement qu'elle suppose, s'insèrent dans l'espace du domicile. (16:04) | ||
'''Accueillir, soigner, accompagner les enfants brûlés''' | '''Accueillir, soigner, accompagner les enfants brûlés''' | ||
Récit d'une intervention d'un chirurgien esthétique spécialiste des brûlures. Domicilié à Salisbury, à l'ouest de Winchester, il se rend en voiture dans l'hôpital où il est attendu. Il dirige un service de grands brûlés ultra moderne ainsi qu'une équipe de chercheurs. Il conduit vite sur des routes désertes qui traversent le bocage ou sont bordées de maisons. Son déplacement est filmé soit depuis l'intérieur de l'habitacle du véhicule, soit de l'extérieur : la caméra, postée sur une éminence, montre celui-ci progressant de face dans un paysage calme, désert et verdoyant. En voix off, il explique qu'il est très content du système. Il peut prendre des congés payés, faire des voyages d'études à l'étranger tous frais payés, recevoir des patients dans le secteur privé, profiter de son temps libre (équitation) et faire de la recherche. Il a d'ailleurs conçu le bâtiment qui héberge son service, en collaboration avec les infirmières et l'architecte. Il explique qu'il n'aurait pas pu obtenir tout cela sans l'aide du gouvernement, | Récit d'une intervention d'un chirurgien esthétique spécialiste des brûlures. Domicilié à Salisbury, à l'ouest de Winchester, il se rend en voiture dans l'hôpital où il est attendu. Il dirige un service de grands brûlés ultra moderne ainsi qu'une équipe de chercheurs. Il conduit vite sur des routes désertes qui traversent le bocage ou sont bordées de maisons. Son déplacement est filmé soit depuis l'intérieur de l'habitacle du véhicule, soit de l'extérieur : la caméra, postée sur une éminence, montre celui-ci progressant de face dans un paysage calme, désert et verdoyant. En voix off, il explique qu'il est très content du système de santé. Il peut prendre des congés payés, faire des voyages d'études à l'étranger tous frais payés, recevoir des patients dans le secteur privé, profiter de son temps libre (il fait de l'équitation) et faire de la recherche. Il a d'ailleurs conçu le bâtiment qui héberge son service, en collaboration avec les infirmières et l'architecte. Il explique qu'il n'aurait pas pu obtenir tout cela sans l'aide du gouvernement, d'autant plus qu'il n'y a pas en Grande-Bretagne des fondations privées pour financer de telles installations comme aux États-Unis.<br> | ||
Arrivée du médecin dans l'hôpital, échanges familiers avec son personnel. Il se rend dans une pièce munie de moniteurs montrant des enfants alités. Allant examiner une petite fille récemment brûlée par un incendie, il lui fait raconter l'accident. Gros plans frontaux, et pénibles à ce titre, pour montrer tour à tour comment le visage et la main de l'enfant ont été blessés. Le chirurgien se tourne vers les médecins qui l'accompagnent pour leur dire qu'elle a été brûlée à 45% aux endroits où le feu l'a atteinte, principalement aux poignets, bas du visage, torse et jambes. Il lui a fait de nombreuses greffes de peau dix mois auparavant mais les greffons se sont rétractés et il a fallu la réopérer. La petite fille est calme, elle répond aux questions que lui pose le chirurgien. <br> | Arrivée du médecin dans l'hôpital, échanges familiers avec son personnel. Il se rend dans une pièce munie de moniteurs montrant des enfants alités. Allant examiner une petite fille récemment brûlée par un incendie, il lui fait raconter l'accident. Gros plans frontaux, et pénibles à ce titre, pour montrer tour à tour comment le visage et la main de l'enfant ont été blessés. Le chirurgien se tourne vers les médecins qui l'accompagnent pour leur dire qu'elle a été brûlée à 45% aux endroits où le feu l'a atteinte, principalement aux poignets, bas du visage, torse et jambes. Il lui a fait de nombreuses greffes de peau dix mois auparavant mais les greffons se sont rétractés et il a fallu la réopérer. La petite fille est calme, elle répond aux questions que lui pose le chirurgien. <br> | ||
Il poursuit sa visite des enfants, toujours accompagné des deux autres médecins. Il leur explique son intervention et la progression de l'état de chacun. Musique de comptine en fond sonore. Il est interviewé face caméra et réfute l'idée selon laquelle il y aurait de longues listes d'attente pour accéder aux services du NHS. Il affirme que les patients sont vus très vite, qu'on évalue si la prise en charge doit être mise en place rapidement (traitement du cancer par exemple) et qu'il n'y a de listes d'attente que si leur cas est considéré comme "non-urgent". L'attente peut durer jusqu'à trois ans, ce qui n'est pas une bonne chose (''It's bad.'') Le Dr Gibson et le Dr Stone interviennent à leur tour pour admettre que le système a quelques défauts, notamment la bureaucratie, mais par rapport aux bénéfices, ils considèrent que ce sont des problèmes mineurs. | Il poursuit sa visite des enfants, toujours accompagné des deux autres médecins. Il leur explique son intervention et la progression de l'état de chacun. Musique de comptine en fond sonore. Il est interviewé face caméra et réfute l'idée selon laquelle il y aurait de longues listes d'attente pour accéder aux services du NHS. Il affirme que les patients sont vus très vite, qu'on évalue si la prise en charge doit être mise en place rapidement (traitement du cancer par exemple) et qu'il n'y a de listes d'attente que si leur cas est considéré comme "non-urgent". L'attente peut durer jusqu'à trois ans, ce qui n'est pas une bonne chose (''It's bad.'') Le Dr Gibson et le Dr Stone interviennent à leur tour pour admettre que le système a quelques défauts, notamment la bureaucratie, mais par rapport aux bénéfices, ils considèrent que ce sont des problèmes mineurs. | ||
Version du 13 mai 2024 à 15:17
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Titre :
The British way of health
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
38 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet
- Sous-titres Français : Wendy Ploix

