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« Towards a better life » : différence entre les versions
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Quelques mesures crescendo de ''L'Hiver'' des ''Quatre Saisons'' de Vivaldi. L'aube se lève sur Porlock, dans le Somerset. Les informations que la voix off donne sur cet endroit (1 200 habitants, église du XIIe siècle, pub du 13e siècle !) donne l'impression d'un petit village ancré dans la tradition et l'histoire. Le médecin généraliste Keith Lister traverse le village en voiture, parcourt une route de campagne, fait signe au conducteur d'une voiture qui le croise et s'arrête devant le bâtiment qui abrite son cabinet. Son déplacement est d'abord montré de l'extérieur avec une vue en plongée qui montre la voiture négocier un virage et longer la jetée, puis dans l'habitacle, en montrant soit la route par le pare-brise avant, soit le Dr. Lister en train de conduire. Le commentaire explique qu'il travaille dans le NHS depuis sa création, il y a 35 ans. Plus tard dans le film, il rappellera que l'idée d'une prise en charge gratuite pour toute la population était considérée par l'opinion comme "révolutionnaire". Le Dr Lister a atteint l'âge de 59 ans, il vit et travaille à Porlock quasiment depuis toujours et il va bientôt prendre sa retraite. Il s'installe dans la pièce principale de son cabinet, meublé de façon rustique, et donne des instructions à son assistante, Caroline, dont le bureau est installé dans un espace très étroit entre la salle d'attente et le bureau du médecin. Elle lui donne un dossier contenant le courrier du jour. <br> | Quelques mesures crescendo de ''L'Hiver'' des ''Quatre Saisons'' de Vivaldi. L'aube se lève sur Porlock, dans le Somerset. Les informations que la voix off donne sur cet endroit (1 200 habitants, église du XIIe siècle, pub du 13e siècle !) donne l'impression d'un petit village ancré dans la tradition et l'histoire. Le médecin généraliste Keith Lister traverse le village en voiture, parcourt une route de campagne, fait signe au conducteur d'une voiture qui le croise et s'arrête devant le bâtiment qui abrite son cabinet. Son déplacement est d'abord montré de l'extérieur avec une vue en plongée qui montre la voiture négocier un virage et longer la jetée, puis dans l'habitacle, en montrant soit la route par le pare-brise avant, soit le Dr. Lister en train de conduire. Le commentaire explique qu'il travaille dans le NHS depuis sa création, il y a 35 ans. Plus tard dans le film, il rappellera que l'idée d'une prise en charge gratuite pour toute la population était considérée par l'opinion comme "révolutionnaire". Le Dr Lister a atteint l'âge de 59 ans, il vit et travaille à Porlock quasiment depuis toujours et il va bientôt prendre sa retraite. Il s'installe dans la pièce principale de son cabinet, meublé de façon rustique, et donne des instructions à son assistante, Caroline, dont le bureau est installé dans un espace très étroit entre la salle d'attente et le bureau du médecin. Elle lui donne un dossier contenant le courrier du jour. <br> | ||
Vue en plongée de Kentish Town, un quartier londonien décrit comme un endroit "animé et cosmopolite" (''bustling and cosmopolitan'') qui compte environ 60 000 habitants. Zoom sur une voiture qui parcourt une rue. Raccord avec l'intérieur de cette voiture, c'est une jeune femme qui la conduit. Il s'agit de la généraliste Iona Heath, précise le commentaire. Elle a récemment commencé sa carrière. Montage parallèle de Iona Heath et de Lester parcourant les rues de leur secteur. Ils sont tous deux médecins généralistes (ou médecins de famille) et bien qu'ils exercent leur métier de façon différente, ils ont un objectif commun : "assurer à leurs patients la meilleure prise en charge | Vue en plongée de Kentish Town, un quartier londonien décrit comme un endroit "animé et cosmopolite" (''bustling and cosmopolitan'') qui compte environ 60 000 habitants. Zoom sur une voiture qui parcourt une rue. Raccord avec l'intérieur de cette voiture, c'est une jeune femme qui la conduit. Il s'agit de la généraliste Iona Heath, précise le commentaire. Elle a récemment commencé sa carrière. Montage parallèle de Iona Heath et de Lester parcourant les rues de leur secteur. Ils sont tous deux médecins généralistes (ou médecins de famille) et bien qu'ils exercent leur métier de façon différente, ils ont un objectif commun : "assurer à leurs patients la meilleure prise en charge sanitaire possible" (''to provide their patients with the best possible healthcare''). K. Lister exerce au sein de NHS depuis la mise en place de ce service, il y a 35 ans. Désormais les gens acceptent l'obligation d'être inscrits auprès d'un médecin généraliste quasiment dès la naissance, ce qui leur permet de bénéficier de soins gratuits (sauf s'ils décident de se tourner vers le secteur privé). "Il y a 28 000 médecins généralistes en Grande Bretagne". Leur métier consiste parfois à soigner, souvent à traiter, toujours à réconforter (''to heal sometimes, to cure often, to comfort always'').<br> | ||
Le commentaire indique qu'ils s'occupent de 90 % des cas mais que cela ne représente que 6 % du budget total du NHS. "Leurs responsabilités deviennent de plus en plus importantes avec le temps." Le montage parallèle se poursuit : Lister, dans son cabinet avec un patient âgé, Iona dans sa clinique, examinant un garçon blessé à l'œil. Iona explique qu'un médecin généraliste est le premier interlocuteur des patients. La vie de ses patients est entre ses mains dans le mesure où il est le premier à poser un diagnostic et où il prescrit des médicaments "puissants" (''powerful drugs''). Pour Keith, le médecin généraliste est un "ami des gens". Il représente, selon le commentaire, "l'image traditionnelle du médecin de campagne paternel". Comme il travaille seul sur son ressort, il doit toujours être disponible, à toute heure du jour et de la nuit, et quelle que soit la météo. D'ailleurs il lui arrive parfois de devoir se rendre chez ses patients à ski ou en hélicoptère.. "Le Dr Lister est la figure du médecin de campagne traditionnelle, avec son attitude paternelle." (''He's the traditional image of the paternal country doctor.'')<br> | Le commentaire indique qu'ils s'occupent de 90 % des cas mais que cela ne représente que 6 % du budget total du NHS. "Leurs responsabilités deviennent de plus en plus importantes avec le temps." Le montage parallèle se poursuit : Lister, dans son cabinet avec un patient âgé, Iona dans sa clinique, examinant un garçon blessé à l'œil. Iona explique qu'un médecin généraliste est le premier interlocuteur des patients. La vie de ses patients est entre ses mains dans le mesure où il est le premier à poser un diagnostic et où il prescrit des médicaments "puissants" (''powerful drugs''). Pour Keith, le médecin généraliste est un "ami des gens". Il représente, selon le commentaire, "l'image traditionnelle du médecin de campagne paternel". Comme il travaille seul sur son ressort, il doit toujours être disponible, à toute heure du jour et de la nuit, et quelle que soit la météo. D'ailleurs il lui arrive parfois de devoir se rendre chez ses patients à ski ou en hélicoptère.. "Le Dr Lister est la figure du médecin de campagne traditionnelle, avec son attitude paternelle." (''He's the traditional image of the paternal country doctor.'')<br> | ||
Le commentaire présente également l'une des inquiétudes fréquemment exprimées concernant l'avenir du NHS : "Un système de santé gratuit et accessible à tous rencontrera forcément des problèmes, en particulier en période de restrictions économiques" (''A health service which is free and available to everyone will inevitably have problems, especially at times of economic constraints.'') La réponse apportée à cette inquiétude n'est pas théorique mais fondée sur le témoignage des deux médecins choisis pour être les personnages emblématiques de ce documentaire : ni Keith Lister ni Iona Heath ne voudrait travailler dans un autre système (''Keith Lister and Iona Heath would not want to work in another system.'')<br> | Le commentaire présente également l'une des inquiétudes fréquemment exprimées concernant l'avenir du NHS : "Un système de santé gratuit et accessible à tous rencontrera forcément des problèmes, en particulier en période de restrictions économiques" (''A health service which is free and available to everyone will inevitably have problems, especially at times of economic constraints.'') La réponse apportée à cette inquiétude n'est pas théorique mais fondée sur le témoignage des deux médecins choisis pour être les personnages emblématiques de ce documentaire : ni Keith Lister ni Iona Heath ne voudrait travailler dans un autre système (''Keith Lister and Iona Heath would not want to work in another system.'')<br> | ||
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'''Les visites comme recueil d'indices''' | '''Les visites comme recueil d'indices''' | ||
La responsabilité de médecin généraliste est finalement considérée comme une spécialité médicale comme une autre, qui requiert une formation. Réunion | La responsabilité de médecin généraliste est finalement considérée comme une spécialité médicale comme une autre, qui requiert une formation aussi approfondie que celle des "spécialistes". En effet, depuis 1982, les futurs médecins doivent faire cinq ans d'études puis travailler deux ans à l'hôpital et enfin un an auprès d'un médecin généraliste. Cette dernière année peut être effectuée dans un ''health centre''. Réunion des médecins en formation et de leurs tuteurs (un homme et une femme aux cheveux grisonnants) dans une salle munie d'un tableau noir et d'un moniteur vidéo. Les stagiaires travaillent comme des membres à part entière de l'équipe médicale. Ils ont le même nombre de consultations et de gardes de nuits ; ils ont leurs propres patients. En revanche, ils sont libérés pour pouvoir suivre certains cours et séminaires. A la clinique, un stagiaire examine un petit garçon en présence d'un autre adulte, probablement le père de l'enfant. Retour sur la réunion des stagiaires avec leurs tuteurs. Le commentaire explique que cette façon de faire présente un avantage pour les deux parties : les stagiaires bénéficient d'une formation tout en faisant connaître à leurs collègues plus expérimentés les nouvelles techniques et méthodes qu'ils ont apprises pendant leurs études et lors de leur stage à l'hôpital. <br> | ||
Au cabinet de Keith à Porlock, un spécialiste de l'hôpital local vient examiner une patiente âgée à son domicile avec un ECG. Visite à domicile du Dr. Lister pour un enfant malade. Sourire et ton tonique pour échanger avec la maman inquiète. Il se rend dans la chambre de l'enfant en suivant dans l'escalier sa mère et son petit frère. Examen de l'enfant alité auquel ce dernier assiste avec curiosité, faisant des mimiques. Sa chambre est colorée et en ordre, le Dr. Lister a posé sa mallette de soins sur sa commode. "Une visite peut beaucoup apprendre au médecin. Il peut identifier des indices qui vont l'aider à mieux cerner la maladie du patient." En retour, ajoute le commentaire, c'est la confiance de celui-ci qui lui est accordée. La séquence qui suit prolonge cette réflexion par des plans qui échantillonnent des aspects caractéristiques des domiciles visités comme celle d'un vieux couple : architecture extérieure, objets d'intérieur comme des ustensiles rustiques pendus au mur, des piles de vieux documents laissés sur les tables, ou, sur le poste téléviseur, des photos de famille qui rassemblent plusieurs générations d'enfants. Le vieil homme reste assis sur une chaise, la main prise dans une gaine. Sous le regard attentif de sa femme, comme le montrent des plans de coupe, le Dr. Lester lui ôte la gaine et teste la préhension de sa main, puis lui enjoint de faire quelques pas. La parfaite disponibilité est le lot du Dr. lester. Il ne peut jamais prendre le bus ou un bain sans se demander si une urgence ne va pas le requérir ailleurs. Dézoom en plongée sur Porlock. Panoramique qui rejoint les collines qui l'environnent. Jour gris, la voiture du Dr. lester progresse sur un chemin que de récentes pluies ont rendu boueux. Il rejoint la maison où l'attend une jeune fille dont la jambe est cassée. Quand il arrive à destination, plans de coupe sur des coqs et poules ou sur des moutons parqués non loin. La porte n'est pas fermée, il pénètre dans la maison. Long travelling qui le suit alors qu'il s'installe sur une chaise à bascule en face de la jeune fille occupée à tricoter, sa jambe plâtrée posée sur un coussin. la pièce est claire, donnant sur les maisons de bois environnantes. Petites plantes posées sur le rebord de la fenêtre, et sur la table rangée dans l'angle, un napperon et des bouteilles soufflées artisanalement. dans la séquence suivante, nous verrons le Dr. Lester se rendre dans plusieurs maisons différentes. La même scène se répète : il pousse une porte, et dans son ouverture, nous entrevoyons l'agencement et l'arrangement de la pièce qui se trouve derrière. Tout le long du film s'exprime le plaisir de détailler les intérieurs domestiques, reflets de l'intimité qu'une collectivité partage, envers des espaces de vie publique. Le médecin, grâce à la mission que l'Etat lui a confiée, y a un accès privilégié. Il explique qu'il préfère évoluer dans le système du NHS qu'en tant que médecin libéral. (15:11) | |||
'''Combiner l'accompagnement social et le suivi en santé''' | '''Combiner l'accompagnement social et le suivi en santé''' | ||
Version du 26 mai 2024 à 14:55
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Titre :
Towards a better life
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
26 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 8 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Oui.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Élisabeth Fuchs, Joël Danet
- Transcription Anglais : Loïse Poinsot
- Sous-titres Français : Loïse Poinsot, Wendy Ploix

