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« Towards a better life » : différence entre les versions
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|Texte=Générique avec des silhouettes dessinées dans le style graphique des jeux vidéos sur console des années 1980. Tour à tour, ces silhouettes sont remplacées par la photo d'une personne réelle : une jeune fille qu'un homme tient par l'épaule, une femme âgée en fauteuil roulant, une femme qui porte un bébé, un adolescent avec un ballon de foot... une représentation de la population concernée par l'action des services de santé. | |Texte=Générique avec des silhouettes dessinées dans le style graphique des jeux vidéos sur console des années 1980. Tour à tour, ces silhouettes sont remplacées par la photo d'une personne réelle : une jeune fille qu'un homme tient par l'épaule, une femme âgée en fauteuil roulant, une femme qui porte un bébé, un adolescent avec un ballon de foot... une représentation de la population concernée par l'action des services de santé. | ||
'''Dr | '''Dr Lester, médecin de campagne, Dr Heath, médecin dans un quartier populaire de Londres''' | ||
Quelques mesures crescendo de ''L'Hiver'' des ''Quatre Saisons'' de Vivaldi. L'aube se lève sur Porlock, dans le Somerset. Les informations que la voix off donne sur cet endroit (1 200 habitants, église du XIIe siècle, pub du 13e siècle !) donne l'impression d'un petit village ancré dans la tradition et l'histoire. Le médecin généraliste Keith Lister traverse le village en voiture, parcourt une route de campagne, fait signe au conducteur d'une voiture qui le croise et s'arrête devant le bâtiment qui abrite son cabinet. Son déplacement est d'abord montré de l'extérieur avec une vue en plongée qui montre la voiture négocier un virage et longer la jetée, puis dans l'habitacle, en montrant soit la route par le pare-brise avant, soit le Dr. Lister en train de conduire. Le commentaire explique qu'il travaille dans le NHS depuis sa création, il y a 35 ans. Plus tard dans le film, il rappellera que l'idée d'une prise en charge gratuite pour toute la population était considérée par l'opinion comme "révolutionnaire". Le Dr Lister a atteint l'âge de 59 ans, il vit et travaille à Porlock quasiment depuis toujours et il va bientôt prendre sa retraite. Il s'installe dans la pièce principale de son cabinet, meublé de façon rustique, et donne des instructions à son assistante, Caroline, dont le bureau est installé dans un espace très étroit entre la salle d'attente et le bureau du médecin. Elle lui donne un dossier contenant le courrier du jour. <br> | Quelques mesures crescendo de ''L'Hiver'' des ''Quatre Saisons'' de Vivaldi. L'aube se lève sur Porlock, dans le Somerset. Les informations que la voix off donne sur cet endroit (1 200 habitants, église du XIIe siècle, pub du 13e siècle !) donne l'impression d'un petit village ancré dans la tradition et l'histoire. Le médecin généraliste Keith Lister traverse le village en voiture, parcourt une route de campagne, fait signe au conducteur d'une voiture qui le croise et s'arrête devant le bâtiment qui abrite son cabinet. Son déplacement est d'abord montré de l'extérieur avec une vue en plongée qui montre la voiture négocier un virage et longer la jetée, puis dans l'habitacle, en montrant soit la route par le pare-brise avant, soit le Dr. Lister en train de conduire. Le commentaire explique qu'il travaille dans le NHS depuis sa création, il y a 35 ans. Plus tard dans le film, il rappellera que l'idée d'une prise en charge gratuite pour toute la population était considérée par l'opinion comme "révolutionnaire". Le Dr Lister a atteint l'âge de 59 ans, il vit et travaille à Porlock quasiment depuis toujours et il va bientôt prendre sa retraite. Il s'installe dans la pièce principale de son cabinet, meublé de façon rustique, et donne des instructions à son assistante, Caroline, dont le bureau est installé dans un espace très étroit entre la salle d'attente et le bureau du médecin. Elle lui donne un dossier contenant le courrier du jour. <br> | ||
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La responsabilité de médecin généraliste est finalement considérée comme une spécialité médicale comme une autre, qui requiert une formation aussi approfondie que celle des "spécialistes". En effet, depuis 1982, les futurs médecins doivent faire cinq ans d'études puis travailler deux ans à l'hôpital et enfin un an auprès d'un médecin généraliste. Cette dernière année peut être effectuée dans un ''health centre''. Réunion des médecins en formation et de leurs tuteurs (un homme et une femme aux cheveux grisonnants) dans une salle munie d'un tableau noir et d'un moniteur vidéo. Les stagiaires travaillent comme des membres à part entière de l'équipe médicale. Ils ont le même nombre de consultations et de gardes de nuits ; ils ont leurs propres patients. En revanche, ils sont libérés pour pouvoir suivre certains cours et séminaires. A la clinique, un stagiaire examine un petit garçon en présence d'un autre adulte, probablement le père de l'enfant. Retour sur la réunion des stagiaires avec leurs tuteurs. Le commentaire explique que cette façon de faire présente un avantage pour les deux parties : les stagiaires bénéficient d'une formation tout en faisant connaître à leurs collègues plus expérimentés les nouvelles techniques et méthodes qu'ils ont apprises pendant leurs études et lors de leur stage à l'hôpital. <br> | La responsabilité de médecin généraliste est finalement considérée comme une spécialité médicale comme une autre, qui requiert une formation aussi approfondie que celle des "spécialistes". En effet, depuis 1982, les futurs médecins doivent faire cinq ans d'études puis travailler deux ans à l'hôpital et enfin un an auprès d'un médecin généraliste. Cette dernière année peut être effectuée dans un ''health centre''. Réunion des médecins en formation et de leurs tuteurs (un homme et une femme aux cheveux grisonnants) dans une salle munie d'un tableau noir et d'un moniteur vidéo. Les stagiaires travaillent comme des membres à part entière de l'équipe médicale. Ils ont le même nombre de consultations et de gardes de nuits ; ils ont leurs propres patients. En revanche, ils sont libérés pour pouvoir suivre certains cours et séminaires. A la clinique, un stagiaire examine un petit garçon en présence d'un autre adulte, probablement le père de l'enfant. Retour sur la réunion des stagiaires avec leurs tuteurs. Le commentaire explique que cette façon de faire présente un avantage pour les deux parties : les stagiaires bénéficient d'une formation tout en faisant connaître à leurs collègues plus expérimentés les nouvelles techniques et méthodes qu'ils ont apprises pendant leurs études et lors de leur stage à l'hôpital. <br> | ||
Retour à Porlock. Même si le Dr Keith Lister travaille seul, il a la possibilité de faire venir un spécialiste de l'hôpital local au domicile d'une patiente âgée pour pratiquer un ECG. Visite à domicile du Dr Lister pour un enfant malade. Sourire et ton tonique pour échanger avec la maman inquiète. Il se rend dans la chambre de l'enfant en suivant dans l'escalier sa mère et son petit frère. Examen de l'enfant alité auquel ce dernier assiste avec curiosité, faisant des mimiques. Sa chambre est colorée et en ordre, le Dr Lister a posé sa mallette de soins sur sa commode. Le commentaire reprend avec une phrase étonnante : "La médecine générale est la partie la moins glamour de la profession médicale." (''General practice is the unglamourous end of the medical profession.'') Elle fait référence à la monotonie des visites à domicile, | Retour à Porlock. Même si le Dr Keith Lister travaille seul, il a la possibilité de faire venir un spécialiste de l'hôpital local au domicile d'une patiente âgée pour pratiquer un ECG. Visite à domicile du Dr Lister pour un enfant malade. Sourire et ton tonique pour échanger avec la maman inquiète. Il se rend dans la chambre de l'enfant en suivant dans l'escalier sa mère et son petit frère. Examen de l'enfant alité auquel ce dernier assiste avec curiosité, faisant des mimiques. Sa chambre est colorée et en ordre, le Dr Lister a posé sa mallette de soins sur sa commode. Le commentaire reprend avec une phrase étonnante : "La médecine générale est la partie la moins glamour de la profession médicale." (''General practice is the unglamourous end of the medical profession.'') Elle fait référence au nombre et à la monotonie des visites à domicile, particulièrement en milieu rural où l'absence de moyens de transport public empêche de nombreux patients de se rendre au cabinet du médecin. En revanche, "une visite à domicile peut en apprendre beaucoup au médecin. Il peut recueillir des indices qui vont l'aider à mieux cerner la maladie du patient." En retour, ajoute le commentaire, c'est la confiance de celui-ci qui lui est accordée. La séquence qui suit prolonge cette réflexion par des plans qui échantillonnent des aspects caractéristiques des domiciles visités comme celui d'un vieux couple : architecture extérieure, objets d'intérieur comme des ustensiles rustiques pendus au mur, des piles de vieux documents laissés sur les tables, ou, sur le poste téléviseur, des photos de famille qui rassemblent plusieurs générations d'enfants. Le vieil homme reste assis sur une chaise, la main prise dans une attelle. Sous le regard attentif de sa femme, comme le montrent des plans de coupe, le Dr. Lester lui ôte l'attelle et teste la force musculaire de ses mains, puis lui enjoint de faire quelques pas. La parfaite disponibilité est le lot du Dr Lister. Il ne peut jamais s'assoir à table, prendre un bain ou aller se coucher sans se demander si une urgence ne va pas le requérir ailleurs.<br> | ||
Dézoom en plongée sur Porlock. Panoramique qui rejoint les collines qui l'environnent. Jour gris, la voiture du Dr Lester progresse sur un chemin que de récentes pluies ont rendu boueux. En même temps, en voix off, il explique que même si le territoire associé à Porlock est relativement grand, les habitations sont toutes assez proches les unes des autres. Par conséquent, il ne trouve pas le travail en zone rurale particulièrement astreignant. Il ajoute qu'il apprécie de travailler au sein du NHS parce qu'il peut aller voir ses patients quand il le souhaite, sans jamais se soucier du coût. De même, il est content de pouvoir prescrire ce qu'il veut.<br> | |||
Il rejoint la maison où l'attend une jeune femme dont la jambe est cassée. Quand il arrive à destination, plans de coupe sur des coqs et poules ou sur des moutons parqués non loin. La porte n'est pas fermée, il pénètre dans la maison. Long travelling qui le suit alors qu'il s'installe sur une chaise à bascule en face de la jeune femme occupée à tricoter, sa jambe plâtrée posée sur un coussin. la pièce est claire, donnant sur les maisons de bois environnantes. Petites plantes posées sur le rebord de la fenêtre, et sur la table rangée dans l'angle, un napperon et des bouteilles soufflées artisanalement. Dans la séquence suivante, nous verrons le Dr Lister se rendre dans plusieurs maisons différentes. La même scène se répète : il pousse une porte, et dans son ouverture, nous entrevoyons l'agencement et l'arrangement de la pièce qui se trouve derrière. Tout le long du film s'exprime le plaisir de détailler les intérieurs domestiques, reflets de l'intimité qu'une collectivité partage, envers des espaces de vie publique. Le médecin, grâce à la mission que l'Etat lui a confiée, y a un accès privilégié. Il explique qu'il préfère évoluer dans le système du NHS qu'en tant que médecin libéral. (15:11) | |||
'''Combiner l'accompagnement social et le suivi en santé''' | '''Combiner l'accompagnement social et le suivi en santé''' | ||
Le Dr | Le Dr Lester dans sa voiture, encore sur une route de campagne. Un truck venant en sens inverse s'immobilise quand il atteint son niveau. Le fermier qui le conduit salue le médecin et lui demande d'examiner son doigt récemment blessé. Gros plan sur la palpation, dans l'espace entre les deux véhicules, de la main du fermier par le Dr. Lester. Il lui écrit ensuite une ordonnance en tenant son bloc contre le volant. Le travail du médecin s'accomplit même en plein trajet d'un point l'autre de son ressort. Nouvelles salutations cordiales, les deux voitures se séparent et partent dans des directions opposées sur la même route isolée dans un paysage de végétation rase et de ciel blême. Vue en plongée sur le quartier de Kentish. Cour d'école, trottoir qui longe un magasin d'ameublement, toujours vue en plongée. La voix de Iona en off : elle apprécie la la mixité sociale qui caractérise son secteur professionnel. Réunion du personnel de sa clinique, les médecins évoquent des patients récemment partis à la retraite, s'interrogeant sur les besoins en matière de santé au fur et à mesure qu'elles vieillissent. Plans de coupe sur les visages de ces patients dans la salle d'attente, ou sur des tiroirs à fichiers étiquetés selon leurs dates de naissance : "1883-1916", "1917-1918", "1927-1935"... Cut, des femmes dans la trentaine suivent une séance d'exercices physiques. De nouveau Iona en off : pour elle, les gens doivent être plus proactifs en ce qui concerne leur santé. Elle évoque la gamme de services disponibles, notamment des cours de langue, des consultations de planning familial et la mise en place d'une crèche. Le principe est de conjoindre l'accompagnement social avec le suivi en santé. Raccord avec la clinique pour bébés mise en place dans le cabinet du Dr. Lister ; il explique qu'il s'y consacre une fois par mois. Succession de visites par le Dr. Lister aux personnes âgées du village. Selon lui, ces visites également mensuelles permettent de limiter le nombre d'accidents vasculaires cérébraux dont elles pourraient être victimes. la séquence se termine par sa visite à une patiente dans l'hôpital local. Le narrateur rappelle que la proportion de personnes âgées dans sa population globale n'a cessé de croître. Pour le Dr. Lister, les médecins exerçant seuls sont peut-être en voie de disparition. (20:25) | ||
Version du 27 mai 2024 à 12:48
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Titre :
Towards a better life
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
26 minutes
Format :
Parlant - Couleur - 8 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Oui.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Élisabeth Fuchs, Joël Danet
- Transcription Anglais : Loïse Poinsot
- Sous-titres Français : Loïse Poinsot, Wendy Ploix

