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|titrefr=« Ces images montrent qu’attention et prudence s’imposent pendant les opérations de soufflage »
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Version du 2 juillet 2024 à 10:54


Joel Danet, 02 juillet 2024

La sécurité dans l’industrie lourde au moment de la Reconstruction.
La sécurité dans l'industrie de la sidérurgie 3 : les laminoirs et les forges, 00:51
La création de l’Institut National de Sécurité en 1947 consacre l’institutionnalisation des questions d’hygiène et de sécurité au travail dans le contexte de l’après-guerre et de la Reconstruction où l’industrie lourde, notamment la sidérurgie, a un rôle de premier plan aux côtés des charbonnages. De nombreux films institutionnels sont produits, notamment par l’INS, pour détailler les aménagements sécuritaires réalisés dans les ateliers et émettre des recommandations sur les conduites à tenir dans un espace de travail qui reste dangereux.

La réalisation de ces films implique des personnalités importantes du cinéma français de la première moitié du XXe siècle, en connexion avec les mouvements ouvriers et intellectuels. Responsable de la série « La sécurité dans la sidérurgie », Jean Tedesco a collaboré avec des réalisateurs de renom comme Jean Renoir ou Jean Epstein. Programmateur au Théâtre du Vieux Colombier, il y a montré les œuvres de figures avant-gardistes comme Epstein ou André Sauvage. Jean Lods, cinéaste et critique militant, a fondé avec Léon Moussinac la société d’études documentaires « Les amis de Spartacus ». Il a mené en URSS une enquête sur les studios de tournage d’Odessa commandée par les autorités soviétiques. Revenu en France en 1937, il milita à l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR) dont il anima les activités touchant au cinéma, notamment les séances de cinéma salle Cadet ou à La Bellevilloise. Par leurs cadrages soignés qui valorisent le geste du travailleur domptant les machines modernes, ces films s’inscrivent dans la tradition des réalisations socialistes sur l’industrie : sans la remettre en question, il s’agit de rappeler que la condition des ouvriers doit rester un souci prioritaire dans l’organisation des usines.

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