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« Ils ont votre âge n°4 : Florence » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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|Texte= | |Texte='''Florence à l’école''' | ||
'''Florence à | Musique guillerette au piano avec des voix féminines qui chantent des suites de syllabes sans signification. Dans une cour d’école, de nombreux enfants jouent. Zoom sur une élève en particulier dont le visage est très souriant et qui tient une canne dans sa main droite. Son prénom apparaît en surimpression : Florence.<br> | ||
Des élèves et une institutrice montent les escaliers. Florence suit le groupe avec un certain retard, l'une de ses camarades restant près d'elle. Le handicap moteur de Florence est donc abordé dès le début de la vidéo par des images et non par des paroles. C’est la première fois que l’on voit son handicap, on remarque sa démarche instable. Elle tient la rampe de la main gauche et s'appuie fortement sur sa canne à droite. Cependant, elle alterne les deux pieds sans difficulté. <br> | |||
En voix off, Florence commence à se présenter. Elle se décrit physiquement (âge, taille, poids, couleur de cheveux, etc.) et précise qu'elle est handicapée et se déplace avec une canne. En même temps, à l'image, sa camarade l’aide à retirer son manteau, ce qui donne une première idée de la bienveillance des élèves envers Florence. Ils cherchent manifestement à l’aider le plus possible. Le film doit avoir été tourné en hiver puisque les enfants portent des vestes chaudes. | |||
Dans la salle de classe. Raccord sur Florence qui est en train de lire une lettre à un correspondant. Elle donne des détails sur ses centres d'intérêt et ses activités : elle aime la natation, fait de la musique le jeudi soir, aime le français et l’histoire. Elle se décrit comme "assez gentille mais très taquine". L’institutrice demande à François, l'un des élèves, de ramasser toutes les lettres, et à Michael, de présenter la ville de Chauny sur une carte. Le spectateur comprend que Chauny est la ville où vivent les correspondants et qu’il est prévu que la classe leur rende visite. Quelques plans sur la classe montrent des élèves plutôt attentifs, par groupes de trois ou quatre. Quelques gros plans sur les documents accrochés aux murs de la classe. | |||
L'institutrice demande ensuite à Florence, Caroline et Lydie de venir faire leur exposé au tableau. Ce dernier porte sur les grands écrivains du XVIIe siècle. Les trois camarades se sont concentrées sur Molière, Jean de la Fontaine et Madame de Sévigné. Durant cet exposé, Florence est assise sur une chaise qui a été installée au préalable par la professeure, elle ne peut manifestement pas rester debout et immobile sur une certaine durée. Le rôle de l’enseignante est assez minimal, ce qui montre que l'insertion de Florence dans la classe se fait par le biais de tous ses camarades et qu'elle ne relève pas uniquement de l'adulte. On apprend à la suite de l’exposé que la classe va se rendre au musée Carnavalet à Paris. L’institutrice explique ce qu’est l'hôtel du Carnavalet, elle demande aussi à Florence de situer l’hôtel sur un plan du Marais accroché au tableau. Leur école est proche du musée. À ce moment-là, on remarque que le doigt de Florence tremble un peu, ou du moins assez pour qu’on le remarque. Par ailleurs, Florence n’a aucun problème de diction, d’articulation, de prononciation ni de lecture. | |||
Pause musicale. Florence est montrée avec ses amies dans la cour de récréation (près d'un mur, comme au tout début, peut-être pour éviter d'être déséquilibrée ou renversée car il y a vraiment beaucoup d'élèves dans la cour) ou en déplacement dans la classe. Florence est complètement intégrée dans la classe. Lorsqu'elle se déplace dans les rangées, les élèves décalent leur sac pour qu’elle puisse passer. Ils font réellement attention aux besoins de Florence, cela se voit tout au long de la vidéo. <br> | |||
La séquence suivante se déroule dans le couloir, Florence doit mettre son manteau mais sa canne monopolise l'une de ses mains, ce qui complique l’habillage. Elle laisse tomber sa canne par terre. Pourrait-elle l'accrocher au portemanteau ou la caler contre le mur ? Il est difficile de répondre à cette question sans en savoir plus sur l'origine de son handicap mais le reste de la vidéo n'apporte aucune information à ce sujet. Un camarade ramasse la canne pendant que Florence enfile son manteau, cela montre encore une fois la bienveillance de ses camarades. Au même moment, une voix off masculine explique que Florence participe à presque toutes les activités scolaires de la classe et précise que c’est notamment "grâce à sa bonne humeur et à l’aide spontanée de ses camarades" que Florence peut participer à toutes ces activités. Le spectateur apprend en outre que Florence est scolarisée dans cette école du Marais depuis un an. (4:50) | |||
Pause musicale. Florence est montrée avec ses amies dans la cour de récréation (près d'un mur, comme au tout début, peut-être pour éviter d'être déséquilibrée ou renversée car il y a vraiment beaucoup d'élèves dans la cour) ou en déplacement dans la classe. Florence est complètement intégrée dans la classe. Lorsqu'elle se déplace dans les rangées, les élèves décalent | |||
La séquence suivante se déroule dans le couloir, Florence doit mettre son manteau | |||
'''Florence et sa famille''' | '''Florence et sa famille''' | ||
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Le père de Florence vient la chercher à la sortie de l’école en voiture. En voix off, il explique qu'à midi, elle mange avec ses parents à la cantine de leur lieu de travail, le Crédit municipal, qui est tout proche. Cet arrangement paraît peu courant. S'ensuit une discussion qui semble normale entre Florence et son père, une discussion que tous les parents pourraient avoir avec leur(s) enfant(s). Florence raconte sa journée, notamment son exposé avec Lydie et Caroline. Une femme est assise à la place du passager à l’avant de la voiture. C’est probablement la mère de Florence, mais elle n'est ni présentée ni filmée de face. Ce choix de ne pas montrer la mère est plutôt surprenant pour les spectateurs de 2024. Il est difficile de savoir si c'est un choix délibéré de la réalisatrice ou si c'est une demande de la la maman qui se serait peut-être sentie mal à l'aise devant une caméra. Elle n'est évoquée qu’une seule fois par le père quand il parle de leur travail. La famille arrive devant leur domicile, la mère de Florence vient aider cette dernière à descendre de voiture et porte son cartable. (6:17) | Le père de Florence vient la chercher à la sortie de l’école en voiture. En voix off, il explique qu'à midi, elle mange avec ses parents à la cantine de leur lieu de travail, le Crédit municipal, qui est tout proche. Cet arrangement paraît peu courant. S'ensuit une discussion qui semble normale entre Florence et son père, une discussion que tous les parents pourraient avoir avec leur(s) enfant(s). Florence raconte sa journée, notamment son exposé avec Lydie et Caroline. Une femme est assise à la place du passager à l’avant de la voiture. C’est probablement la mère de Florence, mais elle n'est ni présentée ni filmée de face. Ce choix de ne pas montrer la mère est plutôt surprenant pour les spectateurs de 2024. Il est difficile de savoir si c'est un choix délibéré de la réalisatrice ou si c'est une demande de la la maman qui se serait peut-être sentie mal à l'aise devant une caméra. Elle n'est évoquée qu’une seule fois par le père quand il parle de leur travail. La famille arrive devant leur domicile, la mère de Florence vient aider cette dernière à descendre de voiture et porte son cartable. (6:17) | ||
Nous sommes à présents dans la chambre de Florence. Elle récite à son père une lettre de Mme de Sévigné adressée au comte de Bussy : | Nous sommes à présents dans la chambre de Florence. Elle récite à son père une lettre de Mme de Sévigné adressée au comte de Bussy : "À Iivry, ce 3 novembre 1677, Je suis venue ici achever les beaux jours, et dire adieu aux feuilles ; elles sont encore toutes aux arbres, elles n’ont fait que changer de couleur : au lieu d’être vertes elles sont aurore, et de tant de sortes d’aurore, que cela compose un brocard d'or riche et magnifique, que nous voulons trouver plus beau que du vert, quand ce ne serait que pour changer." Pendant cette récitation, le caméraman fait le tour de la chambre de Florence, qui est une chambre de jeune fille tout à fait ordinaire. Elle a des poupées, un piano électronique ainsi que de petites figurines. Il y a d’ailleurs deux lits dans cette chambre, des photos et des posters semblent indiquer que Florence a un frère mais il ne sera jamais mentionné dans ce reportage.<br> | ||
Suit une courte interview du père quant à la scolarisation de sa fille. Il lui est demandé s'il a rencontré des difficultés à l’inscrire à l’école. Il répond qu’au contraire il n’y a jamais eu de problème et que les directeurs-trices ont toujours trouvé "très naturel que Florence puisse s’intégrer dans un milieu normal et qu’elle puisse bénéficier des conditions normales des autres enfants". Cela peut paraître très surprenant pour l’époque car même encore aujourd’hui il peut s’avérer compliqué d’inscrire un enfants présentant un handicap à l’école. Cela semble d’autant plus surprenant que les premières circulaires qui marquent la volonté de l’Éducation nationale de refuser l’exclusion des enfants handicapés et de réussir leur intégration datent de janvier 1982 et 1983. Avant ces dates, la scolarisation en milieu ordinaire d'enfants porteurs de handicaps dépend manifestement de la volonté et des convictions individuelles des enseignants. On remarque aussi que le père met l’accent sur la normalité, et sur le faire que le handicap de Florence ne l'empêche pas d'avoir une scolarité tout à fait normale. La question suivante porte sur la participation de Florence aux activités de la classe. Elle peut effectivement participer à toutes les activités, sauf à la gymnastique. Le père complète en ajoutant qu’il essaye de faire son maximum pour qu’elle puisse se rendre à toutes les sorties de sa classe en l’amenant en voiture, étant donné qu’elle ne peut pas se déplacer à pied sur de longues distances. Il dit aussi que lorsqu'il ne peut pas rendre disponible, la mère de l'un ou l'autre de ses camarades le remplace pour emmener Florence aux sorties. Le film met ici en évidence la solidarité des élèves et de leurs parents pour intégrer Florence le plus possible dans la classe pour qu’elle puisse bénéficier d’une scolarité ordinaire. (7:37) | Suit une courte interview du père quant à la scolarisation de sa fille. Il lui est demandé s'il a rencontré des difficultés à l’inscrire à l’école. Il répond qu’au contraire il n’y a jamais eu de problème et que les directeurs-trices ont toujours trouvé "très naturel que Florence puisse s’intégrer dans un milieu normal et qu’elle puisse bénéficier des conditions normales des autres enfants". Cela peut paraître très surprenant pour l’époque car même encore aujourd’hui il peut s’avérer compliqué d’inscrire un enfants présentant un handicap à l’école. Cela semble d’autant plus surprenant que les premières circulaires qui marquent la volonté de l’Éducation nationale de refuser l’exclusion des enfants handicapés et de réussir leur intégration datent de janvier 1982 et 1983. Avant ces dates, la scolarisation en milieu ordinaire d'enfants porteurs de handicaps dépend manifestement de la volonté et des convictions individuelles des enseignants. On remarque aussi que le père met l’accent sur la normalité, et sur le faire que le handicap de Florence ne l'empêche pas d'avoir une scolarité tout à fait normale. La question suivante porte sur la participation de Florence aux activités de la classe. Elle peut effectivement participer à toutes les activités, sauf à la gymnastique. Le père complète en ajoutant qu’il essaye de faire son maximum pour qu’elle puisse se rendre à toutes les sorties de sa classe en l’amenant en voiture, étant donné qu’elle ne peut pas se déplacer à pied sur de longues distances. Il dit aussi que lorsqu'il ne peut pas rendre disponible, la mère de l'un ou l'autre de ses camarades le remplace pour emmener Florence aux sorties. Le film met ici en évidence la solidarité des élèves et de leurs parents pour intégrer Florence le plus possible dans la classe pour qu’elle puisse bénéficier d’une scolarité ordinaire. (7:37) | ||
Version du 12 décembre 2024 à 14:15
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Titre :
Ils ont votre âge n°4 : Florence
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
20 minutes
Format :
Parlant - Couleur -
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Caroline Schmitt, Émeline Chivet, Joséphine Noël

