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« Vivre à Bonneuil » : différence entre les versions
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Entretien par Guy Seligmann de la mère d'un des enfants pris en charge. Ils marchent sur un pont de voie ferrée à Paris. Elle explique qu'elle a souhaité que son enfant aille à Bonneuil plutôt que dans un hôpital où les "enfants sont drogués" à l'excès au point de ressembler à des "morts vivants". Pour elle, le système éducatif à Bonneuil s'apparente à celui qui prévaut aux Etats-Unis où les parents doivent s'adapter aux désirs des enfants. Illustration avec des vues d'un enfant, celui de la femme interviewée, qui préfère rester nu plutôt que s'habiller. Allongé sur une terrasse, Il joue avec une poupée démembrée, introduisant un de ses bras dans le trou de son cou. Entretien avec le Dr. Robert Lefort. Il est assis à une table avec d'autres personnes, sans doute des collègues ou des étudiants. Guy Seligman est mêlé à eux. Lefort : "Une institution est comme une espèce de personne qui se nourrirait des gens qui lui sont confiés. A aucun moment le sujet ne peut s'en détacher sans risquer d'éclater. Cette institution qui se veut différente (Bonneuil) prend l'éclatement à son compte et permet au sujet de se séparer, de se couper de ses institutions." Selon ce principe, le Dr. Lefort se définit comme "un certain référent" qui constitue entre l'institution et l'usager "un troisième terme". L'usager de Bonneui, quand il en éprouve le besoin, peut se rendre dans son dispensaire. Pour le commentaire qui intervient, cette logique "introduit une dimension de contestation" qui permet à l'usager de s'interroger s'il veut rester ou partir. Le commentaire enchaîne sur une citation de Maud Mannoni : "Une éducation réussie c'est celle qui permet de récuser ses maîtres". Images d'un enfant entrain de creuser le sol avec un pic, puis de manipuler une brouette, aidé par des adultes. Depuis le début du film, jamais une tâche n'est montrée selon sa finalité matérielle. Pour quoi creuser le sol? Pour quoi souder? Chaque activité est exposée selon son sens éducatif. Les enfants se livrent à une action qui requiert un outillage et un savoir faire gestuel. C'est leur acquisition et la pratique qui l'entretient qui est montrée comme son but. "Ce que ça donne", l'objet ou l'aménagement qui en résultent, n'est pas pris en compte dans le récit documentaire. (22:51) | Entretien par Guy Seligmann de la mère d'un des enfants pris en charge. Ils marchent sur un pont de voie ferrée à Paris. Elle explique qu'elle a souhaité que son enfant aille à Bonneuil plutôt que dans un hôpital où les "enfants sont drogués" à l'excès au point de ressembler à des "morts vivants". Pour elle, le système éducatif à Bonneuil s'apparente à celui qui prévaut aux Etats-Unis où les parents doivent s'adapter aux désirs des enfants. Illustration avec des vues d'un enfant, celui de la femme interviewée, qui préfère rester nu plutôt que s'habiller. Allongé sur une terrasse, Il joue avec une poupée démembrée, introduisant un de ses bras dans le trou de son cou. Entretien avec le Dr. Robert Lefort. Il est assis à une table avec d'autres personnes, sans doute des collègues ou des étudiants. Guy Seligman est mêlé à eux. Lefort : "Une institution est comme une espèce de personne qui se nourrirait des gens qui lui sont confiés. A aucun moment le sujet ne peut s'en détacher sans risquer d'éclater. Cette institution qui se veut différente (Bonneuil) prend l'éclatement à son compte et permet au sujet de se séparer, de se couper de ses institutions." Selon ce principe, le Dr. Lefort se définit comme "un certain référent" qui constitue entre l'institution et l'usager "un troisième terme". L'usager de Bonneui, quand il en éprouve le besoin, peut se rendre dans son dispensaire. Pour le commentaire qui intervient, cette logique "introduit une dimension de contestation" qui permet à l'usager de s'interroger s'il veut rester ou partir. Le commentaire enchaîne sur une citation de Maud Mannoni : "Une éducation réussie c'est celle qui permet de récuser ses maîtres". Images d'un enfant entrain de creuser le sol avec un pic, puis de manipuler une brouette, aidé par des adultes. Depuis le début du film, jamais une tâche n'est montrée selon sa finalité matérielle. Pour quoi creuser le sol? Pour quoi souder? Chaque activité est exposée selon son sens éducatif. Les enfants se livrent à une action qui requiert un outillage et un savoir faire gestuel. C'est leur acquisition et la pratique qui l'entretient qui est montrée comme son but. "Ce que ça donne", l'objet ou l'aménagement qui en résultent, n'est pas pris en compte dans le récit documentaire. (22:51) | ||
"Laisser Bonneuil à la porte" | '''"Laisser Bonneuil à la porte"''' | ||
Un bureau dans un espace ouvert avec un agencement de tables chargées de matériel de papèterie. Le commentaire nous apprend qu'il s'agit d'un local de graphistes dans lequel Michel fait son activité. Travelling avant sur la table où il se tient, montrant la bande dessinée qu'il a réalisée, posée sur son plateau. Elle décrit l'activité quotidienne de Bonneuil. Cut, une autre séquence montre comment deux enfants, Ernest et Alain, accompagnés par des stagiaires, vont faire les courses chez "les commerçants du quartier". Le commentaire révèle que ceux-ci, d'abord réticents à les accueillir, se sont adaptés à eux. "C'est par ces contacts que Bonneuil pose à la société qui l'entoure la question de savoir si oui ou non il faut enfermer, isoler les enfants qui ont des comportements que l'on juge anormaux." Retour à l'atelier de graphisme, l'accompagnateur explique à Michel qui vient de dessiner une case : "Ce n'est pas la case qui fait le dessin, c'est le dessin qui fait la case.Sinon tu te retrouves comme les gens qui font une surface et qui se limitent à une surface." Michel, en réagissant, montre qu'il saisit très bien le sens des propos qui lui sont adressés. Il explique à Seligmann, resté hors champ, qu'il voudrait laisser "Bonneuil à la porte" quand il entre dans l'atelier. Pourtant, son dessin a Bonneuil pour sujet. L'accompagnateur explique que l'intérêt est que Michel puisse s'exprimer dans un cadre professionnel dans lequel les personnes exécutent leurs tâches. Que Michel le fasse à son tour est un objectif qui demandera du temps pour être atteint. Le séjour de Michel ne consiste ni à suivre une formation professionnelle, ni à simplement passer son temps sans but. Mais l'accompagnateur ne précise pas davantage. Michel se lance dans une bande dessinée qui raconte l'amitié entre deux lapins. La séquence le montre aussi en train de filmer, muni d'une Bolex, dans le cabanon de Bonneuil. (33:12) | Un bureau dans un espace ouvert avec un agencement de tables chargées de matériel de papèterie. Le commentaire nous apprend qu'il s'agit d'un local de graphistes dans lequel Michel fait son activité. Travelling avant sur la table où il se tient, montrant la bande dessinée qu'il a réalisée, posée sur son plateau. Elle décrit l'activité quotidienne de Bonneuil. Cut, une autre séquence montre comment deux enfants, Ernest et Alain, accompagnés par des stagiaires, vont faire les courses chez "les commerçants du quartier". Le commentaire révèle que ceux-ci, d'abord réticents à les accueillir, se sont adaptés à eux. "C'est par ces contacts que Bonneuil pose à la société qui l'entoure la question de savoir si oui ou non il faut enfermer, isoler les enfants qui ont des comportements que l'on juge anormaux." Retour à l'atelier de graphisme, l'accompagnateur explique à Michel qui vient de dessiner une case : "Ce n'est pas la case qui fait le dessin, c'est le dessin qui fait la case.Sinon tu te retrouves comme les gens qui font une surface et qui se limitent à une surface." Michel, en réagissant, montre qu'il saisit très bien le sens des propos qui lui sont adressés. Il explique à Seligmann, resté hors champ, qu'il voudrait laisser "Bonneuil à la porte" quand il entre dans l'atelier. Pourtant, son dessin a Bonneuil pour sujet. L'accompagnateur explique que l'intérêt est que Michel puisse s'exprimer dans un cadre professionnel dans lequel les personnes exécutent leurs tâches. Que Michel le fasse à son tour est un objectif qui demandera du temps pour être atteint. Le séjour de Michel ne consiste ni à suivre une formation professionnelle, ni à simplement passer son temps sans but. Mais l'accompagnateur ne précise pas davantage. Michel se lance dans une bande dessinée qui raconte l'amitié entre deux lapins. La séquence le montre aussi en train de filmer, muni d'une Bolex, dans le cabanon de Bonneuil. (33:12) | ||
'''"Soignants les uns des autres"''' | |||
Séance de déjeuner en commun à Bonneuil, sans musique ni commentaire. la caméra va et vient dans les couloirs, la salle à manger ou la cuisine pour suivre les préparatifs qui mobilisent plusieurs enfants. Une responsable du centre sert les convives. La scène parait celle d'un repas ordinaire jusqu'à ce gros plan qui montre un des enfants plaquant son visage contre l'intérieur de son assiette remplie de concombres. Scène d'atelier poésie-peinture. Une stagiaire réunit plusieurs enfants autour d'une grande feuille blanche et leur raconte un conte. un des enfants s'extrait du groupe pour peindre sur une feuille de papier. Le commentaire souligne que les enfants étant mélangés, le groupe comprenant des enfants patients et d'autres, "chacun accueille le délire de l'autre et cela, loin de provoquer des troubles chez les enfants que l'on appelle 'normaux', contribue au contraire à leur évolution de façon parfois spectaculaire." Gros plan en plongée sur des mains munies de pinceaux ou de rouleaux qui les trempent dans une palette aménagée contre un piano droit. "En devenant soignants les uns des autres, ls enfants sortent de leur isolement". | |||
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|Notes complémentaires={{HTNotes | |Notes complémentaires={{HTNotes | ||
Version du 18 juillet 2024 à 16:08
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Titre :
Vivre à Bonneuil
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Métrage :
90 mètres
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

