{{#widget:Qwant}}
« Vivre à Bonneuil » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
(Enregistré en utilisant le bouton « Enregistrer et continuer » du formulaire) |
Aucun résumé des modifications |
||
| Ligne 86 : | Ligne 86 : | ||
'''Refus de "rentrer dans les boîtes"''' | '''Refus de "rentrer dans les boîtes"''' | ||
Le commentaire ajoute | Le commentaire ajoute : "depuis cinq ans, la société fait la sourde oreille. Bonneuil ne reçoit aucune subvention." L'expression "sourde oreille" appliquée à la "société" amène à retourner contre elle le stigmate dont souffrent les patients autistes. "Pourquoi? Parce que Bonneuil pose des questions au lieu d'y répondre ; parce que Bonneuil refuse de rentrer dans les boîtes que la société a prévues pour soigner les enfants qu'on dit 'fous'. Parce que Bonneuil ne fait rien comme tout le monde." Par métonymie, le commentaire confond le centre avec la localité où il se trouve et fait de "Bonneuil" un personnage. Son organisation devient un comportement ; ses directives deviennent une posture. La caméra continue d'errer parmi les personnes qui sont pour la plupart munies d'un tambourin, tapant dessus sans souci de tenir un rythme, encore moins de synchroniser leurs frappes. C'est un vacarme collectif qui offre un défoulement où chacun s'accompagne des autres, reconnait dans l'attitude des autres le besoin qu'il assouvit lui-même. Une expression hagarde, hostile, ou mélancolique se dessine cependant sur le visage de quelques jeunes. "Ici, on se demande qui est fou : l'enfant ou le groupe social dont il est issu?" Cut, gros plan sur la poignée de porte du cabanon, qui pourrait servir pour la porte d'une pièce intérieure, dézoom, la musique jouée par les patients et leurs accompagnants continue de se faire entendre dans la bande son, extra-diégétique (on ne l'entend pas à travers les cloisons du cabanon mais comme si on continuait d'être dedans), ponctuée de cris d'enfants. Apparition en infographie du titre du film, du crédit de la réalisation, puis : "ce film est dédié aux enfants de Bonneuil." (02:39). | ||
'''Institution éclatée''' | '''Institution éclatée''' | ||
Le commentaire précise que la vocation de l'établissement est d'être "éclaté", c'est-à-dire "ouvert sur la vie". Exemple avec Paul, un enfant pris en charge à Bonneuil, à présent apprenti cuisinier au restaurant de la Faculté de Vincennes. Le commentaire, décrivant sa situation, poursuit son discours sur l'injustice sociale dont sont victimes les enfants inadaptés, ici dans le contexte professionnel. Le chef cuisinier, interrogé dans les cuisines de la Faculté, en présence de Paul qui | Le commentaire précise que la vocation de l'établissement est d'être "éclaté", c'est-à-dire "ouvert sur la vie". Exemple avec Paul, un enfant pris en charge à Bonneuil, à présent apprenti cuisinier au restaurant de la Faculté de Vincennes. Le commentaire, décrivant sa situation, poursuit son discours sur l'injustice sociale dont sont victimes les enfants inadaptés, ici dans le contexte professionnel. Le chef cuisinier, interrogé dans les cuisines de la Faculté, en présence de Paul qui extrait des frites de la friteuse, insiste sur le désir de celui-ci de venir travailler ici. "On lui montre quelque chose, il le fait bien". Le commentaire explique que chaque enfant est accompagné par un "stagiaire bénévole" qui devient son référent, appelé à rendre compte aux éducateurs de Bonneuil de cette première expérience professionnelle. Retour dans l'établissement où Paul est chargé de cuisiner pour les enfants. Le commentaire fait part de l'expérience de responsabilisation collective que suppose le séjour dans Bonneuil : les enfants pris en charge ont leur part dans les tâches quotidiennes, avec la gestion du budget. Le commentaire rappelle que celui-ci est réduit faute de subvention. Scène de réparation du réservoir des toilettes, la confrontation à la trivialité du fonctionnement d'un logement fait partie de l'apprentissage proposé. (05:41) | ||
'''"Arrête de dire des gros mots"''' | '''"Arrête de dire des gros mots"''' | ||
Maud Mannoni en entretien avec Guy Seligmann. Ils marchent tous les deux dans les allées du petit jardin. "Bonneuil accueille les enfants troublés du système, que ce soit le système scolaire, familial ou social." Elle ajoute que les adultes responsables dans la structure sont également "troublés du système" puisqu'ils refusent de travailler dans un hôpital ou un lycée. Il est donc question d'un compagnonnage entre les deux types de personnes qui séjournent à Bonneuil, qu'elles soient responsables ou | Maud Mannoni en entretien avec Guy Seligmann. Ils marchent tous les deux dans les allées du petit jardin. "Bonneuil accueille les enfants troublés du système, que ce soit le système scolaire, familial ou social." Elle ajoute que les adultes responsables dans la structure sont également "troublés du système" puisqu'ils refusent de travailler dans un hôpital ou un lycée. Il est donc question d'un compagnonnage entre les deux types de personnes qui séjournent à Bonneuil, qu'elles soient responsables ou prises en charge, engagées par un même sentiment de malaise devant les exigences de norme imposées par la société. Désignés "par la société" comme "psychotiques ou débiles", les enfants sont ici accompagnés par des personnes qui "ne s'interrogent plus sur ce que c'est que la maladie mentale". Guy Seligmann n'interroge pas Maud Mannoni, ou du moins, le montage ne le montre pas. Il est à l'écoute de son discours. "Dans ce milieu là, ajoute-t-elle, on ne sait plus qui est fou et qui ne l'est pas." Son but est que les personnes se découvrent elles-mêmes et identifient leurs propres désirs. Abordant la question de la raison d'être du film, elle applique une démarche caractéristique de la relation militante au cinéma, relation réflexive et critique, surtout quand le film concerne une institution : pourquoi est-il fait, quel est son parti à l'endroit de l'institution, comment sera-t-il accueilli? Pour Maud Mannoni, relayant la crainte que des parents d'enfants auraient exprimée, le danger que présente cette réalisation est qu'elle les stigmatise davantage. Elle préfèrerait que son propos s'attache davantage à mettre en cause la société qui est responsable de leur souffrance. A cet instant, comme par un fait exprès, alors que Maud Mannoni et Guy Séligmann passent devant la cabane montrée dans la première séquence, la porte du bâtiment s'ouvre et une jeune fille en sort. C'est un effet heureux du hasard parce que l'ouverture de la porte s'inscrit dans le champ dans l'espace qui séparait l'un de l'autre. La jeune fille interpelle Maud Mannoni en lui demandant d'arrêter "de dire des gros mots". Celle-ci ne se trouble pas, esquisse un geste d'affection envers celle qui s'est invitée dans le tournage, continue son propos, affirmant que l'organisation de Bonneuil prévoit de mêler "travail et fantaisie". Comme pour illustrer son propos, le plan suivant montre une jeune fille qui court vers la caméra avec, dans la bouche, une poupée à laquelle manque un bras. Retour sur Maud Mannoni et Guy Seligmann qui continuent de cheminer dans le jardin, à présent suivi de plusieurs jeunes pensionnaires sans doute intriguées par la présence de l'équipe de tournage. "Ce qu'il y a ici, dans cette communauté d'adultes et d'enfants, conclut Maud Mannoni, c'est quelque chose qui pouvait exister autrefois au niveau de la communauté du village, où il y avait de la place pour tout le monde." (09:20) | ||
"Qui fait les courses avec André?" | '''"Qui fait les courses avec André?"''' | ||
Autour d'une longue | Autour d'une longue table, rassemblement des membres de la communauté, l'un d'eux se couche sur la table, un autre gratouille une guitare acoustique posée sur son plateau. Echanges de voix fortes qui ne s'écoutent pas. Au premier plan, un garçon se lève et dévisage la caméra, apparition d'une citation de Mao Tsé-Toung en infographie : " Pour acquérir des connaissances, il faut participer à la pratique qui transforme la réalité. Pour connaître le goût d'une poire, il faut la transformer en la mangeant." Est-ce à dire qu'un jugement sur Bonneuil passe par la pratique chronique de son organisation? Une nouvelle intervention infographique : "... Et en la filmant?" Toujours ce souci d'interroger la finalité et l'utilité du film qui est en train de se construire, assumé au coeur du résultat montré au public (par la diffusion télévisuelle). La scène de réunion se poursuit, la confusion gagne l'espace, un des jeunes se roule par terre en criant, quelques personnes se déplacent pour la maîtriser. Maud Mannoni, vers laquelle la caméra se tourne, explique qu'il s'agit de Xavier, attristé d'avoir quitté sa maman à l'instant. La voix de Maud Mannoni est particulière et participe à l'intensité singulière de sa présence : une voix aigüe, chantante et légèrement fêlée, qui adopte souvent le ton posé et docte de l'institutrice, affichant un sentiment de maîtrise, même dans une situation perturbante comme une crise. La séquence se poursuit par une situation d'organisation de l'intendance. "Qui fait les courses avec André", demande une éducatrice devant un tableau noir où il est écrit à la craie la répartition des tâches domestiques. Personne ne lui répondant, elle demande si quelqu'un est plus intéressé par la cuisine. La situation continue d'être confuse, Maud Mannoni choisissant cet instant où il est question de répartir les responsabilités domestiques pour évoquer les doléances récemment exprimées par des enfants sur la conduite de leur scolarité. Elle embrasse les enfants, s'adresse à eux avec une gaieté étrange, surjouée - effet de la présence de la caméra? Elle encourage l'un d'eux à devenir "champion de lecture" en allant à la bibliothèque. L'éducatrice, continuant sa distribution des rôles, réclame des participants pour les ateliers imprimerie et menuiserie. Au détour d'un plan, Guy Seligmann apparaît dans le champ, mêlé aux enfants. Il est montré en "situation d'immersion", vivant de manière passive les événements de son terrain. Le montrer à l'image, c'est insister sur le film en train de se faire et les méthodes spécifiques de sa réalisation (14:24) | ||
'''Les ateliers. Le personnel de Bonneuil''' | '''Les ateliers. Le personnel de Bonneuil''' | ||
Un adolescent, que le commentaire nomme Eugène, dans un atelier "de soudure artisanale". Gros plan sur son profil incliné sur des pièces de métal qu'il soude au chalumeau. Cet atelier est situé dans la région parisienne. Y travailler est l'une des activités proposées par le centre. Hors champ, la voix d'un homme, probablement son tuteur de stage dans l'atelier. Très belle séquence onirique, accompagnée par un piano extra diégétique, qui montre, dans le jardin de Bonneuil, Eugène dansant avec une sculpture en métal installée à côté du cabanon. Peut-être est-celui qui l'a réalisée. Autre atelier auquel participent Daniel et Ernest : le nettoyage d'un pigeonnier accompagné par un "colombophile". Le commentaire précise que, le centre de Bonneuil n'étant pas reconnu par la Sécurité Sociale, les stagiaires, c'est-à-dire les adultes accompagnateurs, sont bénévoles. "ce sont des étudiants en psychologie ou en médecine, ou de jeunes psychanalystes". Chaque stagiaire se rend un jour par semaine à Bonneuil tout au long de l'année. Les enfants ont donc affaire à des adultes différents. Bonneuil comprend quatre permanents et une vingtaine d'adultes qui s'y rendent régulièrement. | Un adolescent, que le commentaire nomme Eugène, dans un atelier "de soudure artisanale". Gros plan sur son profil incliné sur des pièces de métal qu'il soude au chalumeau. Cet atelier est situé dans la région parisienne. Y travailler est l'une des activités proposées par le centre. Hors champ, la voix d'un homme, probablement son tuteur de stage dans l'atelier. Très belle séquence onirique, accompagnée par un piano extra diégétique, qui montre, dans le jardin de Bonneuil, Eugène dansant avec une sculpture en métal installée à côté du cabanon. Peut-être est-celui qui l'a réalisée. Autre atelier auquel participent Daniel et Ernest : le nettoyage d'un pigeonnier accompagné par un "colombophile". Le commentaire précise que, le centre de Bonneuil n'étant pas reconnu par la Sécurité Sociale, les stagiaires, c'est-à-dire les adultes accompagnateurs, sont bénévoles. "ce sont des étudiants en psychologie ou en médecine, ou de jeunes psychanalystes". Chaque stagiaire se rend un jour par semaine à Bonneuil tout au long de l'année. Les enfants ont donc affaire à des adultes différents. Bonneuil comprend quatre permanents et une vingtaine d'adultes qui s'y rendent régulièrement. | ||
Retour sur Daniel et Ernest | Retour sur Daniel et Ernest. Ils suivent le "stagiaire" qui a décidé d'amener au centre plusieurs pigeons élevés dans le pigeonnier. Le transport se fait par panier, en voiture. Ouverture du panier au milieu du jardin du centre. Nouvelle séquence onirique que provoque ce lâcher de pigeons qui jette les adultes et les enfants qui y assistent dans un ravissement partagé. Le piano, qui avait accompagné la séquence d'Eugène avec sa sculpture, se fait de nouveau entendre. Cette prise de distance qu'impose la musique extradiégétique, rapportée aux images sans y prendre sa source, constitue en quelque sorte une respiration dans le film, une possibilité de répit dans cette succession de scènes caractérisées par la densité humaine et des comportements qui ne sont pas toujours déchiffrables. (17:36) | ||
'''"Une éducation réussie permet de récuser ses maîtres"''' | '''"Une éducation réussie permet de récuser ses maîtres"''' | ||
Entretien par Guy Seligmann de la mère d'un des enfants pris en charge. Ils marchent sur un pont de voie ferrée à Paris. Elle explique qu'elle a souhaité que son enfant aille à Bonneuil plutôt que dans un hôpital où les "enfants sont drogués" | Entretien par Guy Seligmann de la mère d'un des enfants pris en charge. Ils marchent sur un pont de voie ferrée à Paris. Elle explique qu'elle a souhaité que son enfant aille à Bonneuil plutôt que dans un hôpital où les "enfants sont drogués" au point de ressembler à des "morts vivants". Pour elle, le système éducatif à Bonneuil s'apparente à celui qui prévaut aux Etats-Unis où les parents doivent s'adapter aux désirs des enfants. Illustration avec des vues d'un enfant, celui de la femme interviewée, qui préfère rester nu plutôt que s'habiller. Allongé sur une terrasse, Il joue avec une poupée démembrée, introduisant un de ses bras dans l'intérieur de son torse par le trou de son cou. Entretien avec le Dr. Robert Lefort. Il est assis à une table avec d'autres personnes, sans doute des collègues ou des étudiants. Guy Seligman est mêlé à eux. Lefort : "Une institution est comme une espèce de personne qui se nourrirait des gens qui lui sont confiés. A aucun moment le sujet ne peut s'en détacher sans risquer d'éclater. Cette institution qui se veut différente (Bonneuil) prend l'éclatement à son compte et permet au sujet de se séparer, de se couper de ses institutions." Selon ce principe, le Dr. Lefort se définit comme "un certain référent" qui constitue entre l'institution et l'usager "un troisième terme". L'usager de Bonneuil, quand il en éprouve le besoin, peut se rendre dans le dispensaire où il pratique. Selon le commentaire, cette logique "introduit une dimension de contestation" qui permet à l'usager de s'interroger s'il veut rester ou partir. Le commentaire enchaîne sur une citation de Maud Mannoni : "Une éducation réussie c'est celle qui permet de récuser ses maîtres". Images d'un enfant entrain de creuser le sol avec un pic, puis de manipuler une brouette, aidé par des adultes. Depuis le début du film, jamais une tâche n'est montrée selon sa finalité matérielle. Pour quoi creuser le sol? Pour quoi souder? Chaque activité est exposée selon son sens éducatif. Les enfants se livrent à une action qui requiert un outillage et un savoir faire gestuel. C'est leur acquisition, et la pratique qui l'entretient, qui est montrée comme but. "Ce que ça donne", l'objet ou l'aménagement qui en résultent, n'est pas pris en compte dans le récit documentaire. (22:51) | ||
'''"Laisser Bonneuil à la porte"''' | '''"Laisser Bonneuil à la porte"''' | ||
Un bureau dans un espace ouvert avec un agencement de tables chargées de matériel de papèterie. Le commentaire nous apprend qu'il s'agit d'un local de graphistes dans lequel Michel fait son activité. Travelling avant sur la table où il se tient, montrant la bande dessinée qu'il a réalisée, posée sur son plateau. Elle décrit l'activité quotidienne de Bonneuil. Cut, une autre séquence montre comment deux enfants, Ernest et Alain, accompagnés par des stagiaires, vont faire les courses chez "les commerçants du quartier". Le commentaire révèle que ceux-ci, d'abord réticents à les accueillir, se sont adaptés à eux. "C'est par ces contacts que Bonneuil pose à la société qui l'entoure la question de savoir si oui ou non il faut enfermer, isoler les enfants qui ont des comportements que l'on juge anormaux." Retour à l'atelier de graphisme, l'accompagnateur explique à Michel qui vient de dessiner une case : "Ce n'est pas la case qui fait le dessin, c'est le dessin qui fait la case.Sinon tu te retrouves comme les gens qui font une surface et qui se limitent à une surface." Michel, en réagissant, montre qu'il saisit très bien le sens des propos qui lui sont adressés. | Un bureau dans un espace ouvert avec un agencement de tables chargées de matériel de papèterie. Le commentaire nous apprend qu'il s'agit d'un local de graphistes dans lequel Michel fait son activité. Travelling avant sur la table où il se tient, montrant la bande dessinée qu'il a réalisée, posée sur son plateau. Elle décrit l'activité quotidienne de Bonneuil. Cut, une autre séquence montre comment deux enfants, Ernest et Alain, accompagnés par des stagiaires, vont faire les courses chez "les commerçants du quartier". Le commentaire révèle que ceux-ci, d'abord réticents à les accueillir, se sont adaptés à eux. "C'est par ces contacts que Bonneuil pose à la société qui l'entoure la question de savoir si oui ou non il faut enfermer, isoler les enfants qui ont des comportements que l'on juge anormaux." Retour à l'atelier de graphisme, l'accompagnateur explique à Michel qui vient de dessiner une case : "Ce n'est pas la case qui fait le dessin, c'est le dessin qui fait la case. Sinon tu te retrouves comme les gens qui font une surface et qui se limitent à une surface." Michel, en réagissant, montre qu'il saisit très bien le sens des propos qui lui sont adressés, voire les différentes interprétations qu'ils supposent ("agis d'abord selon tes désirs avant de t'interroger sur les limites qu'il faudrait leur imposer"). Michel explique à Seligmann, resté hors champ, qu'il voudrait laisser "Bonneuil à la porte" quand il entre dans l'atelier. Pourtant, son dessin a Bonneuil pour sujet. L'accompagnateur explique que l'intérêt est que Michel puisse s'exprimer dans un cadre professionnel, c'est-à-dire un environnement responsabilisant dans lequel les personnes exécutent leurs tâches. Que Michel le fasse à son tour est un objectif demandera du temps. Le séjour de Michel ne consiste ni à suivre une formation professionnelle, ni à simplement passer son temps sans but. Mais l'accompagnateur ne précise pas davantage. Michel se lance dans une bande dessinée qui raconte l'amitié entre deux lapins. La séquence le montre aussi en train de filmer, muni d'une Bolex, dans le cabanon de Bonneuil. (33:12) | ||
'''"Soignants les uns des autres"''' | '''"Soignants les uns des autres"''' | ||
Version du 18 juillet 2024 à 16:33
Avertissement : cette fiche n'a pas encore été relue et peut se révéler incomplète ou inexacte.
Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage du film ou des sous-titres , veuillez essayer un autre navigateur.
Titre :
Vivre à Bonneuil
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Conseil scientifique :
Métrage :
90 mètres
Format :
Parlant - Couleur - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

