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|date=2022-01-01
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Avec les Trente Glorieuses grandit la « génération pénicilline », pour reprendre les termes du Dr. Touraine qui exerçait à l’hôpital Saint-Louis : une population âgée de 20 ans pour laquelle la syphilis a perdu sa réalité, sa gravité, et à ce titre, son caractère effrayant. L’oubli et la démobilisation défont en queslques années ce que la propagande sanitaire a construit laborieusement pendant des décennies. Réactiver la sensibilisation est d’autant plus difficile qu’il faut l’adapter aux codes de la télévision, nouvel espace de communication que les masses privilégient.  
|resume=Avec les Trente Glorieuses grandit la « génération pénicilline », pour reprendre les termes du Dr. Touraine qui exerçait à l’hôpital Saint-Louis : une population âgée de 20 ans pour laquelle la syphilis a perdu sa réalité, sa gravité, et à ce titre, son caractère effrayant. L’oubli et la démobilisation défont en queslques années ce que la propagande sanitaire a construit laborieusement pendant des décennies. Réactiver la sensibilisation est d’autant plus difficile qu’il faut l’adapter aux codes de la télévision, nouvel espace de communication que les masses privilégient.  


* [[Attention... aux maladies vénériennes]] (1969) Archives INA
* [[Attention... aux maladies vénériennes]] (1969) Archives INA
* [[Maladies d'amour : danger]] (1983) Archives INA
* [[Maladies d'amour : danger]] (1983) Archives INA
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Version du 15 novembre 2024 à 16:06


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Bonah, Christian et Danet, Joël (2022). « La génération pénicilline ». Christian Bonah, Guillaume Linte, Alexandre Wenger, dir, Maladies infectieuses sans fin. Chêne-Bourg, 40-43
Avec les Trente Glorieuses grandit la « génération pénicilline », pour reprendre les termes du Dr. Touraine qui exerçait à l’hôpital Saint-Louis : une population âgée de 20 ans pour laquelle la syphilis a perdu sa réalité, sa gravité, et à ce titre, son caractère effrayant. L’oubli et la démobilisation défont en queslques années ce que la propagande sanitaire a construit laborieusement pendant des décennies. Réactiver la sensibilisation est d’autant plus difficile qu’il faut l’adapter aux codes de la télévision, nouvel espace de communication que les masses privilégient.


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