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« Le monde du nouveau-né » : différence entre les versions
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En ce qui concerne l'intérieur du corps humain dont on peut voir le squelette et quelques organes mous depuis l'invention de la radiographie à la toute fin du XIXe siècle, l'imagerie médicale bénéficie, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, d'une invention datant du conflit mondial précédent. En effet, en 1917, Paul Langevin (1972-1946) met au point un appareil qui utilise les ultra-sons pour détecter les sous-marins ennemis en mer du Nord. C'est l’ancêtre du sonar. En 1951, deux Anglais, le docteur J. J. Wild (1914-2009) et l'électronicien J. Reid (né en 1926), trouvent une application médicale aux ultrasons et inventent le premier échographe (destiné à la recherche de tumeurs cérébrales au départ). Cette technique est utilisée en gynécologie obstétrique à partir de la fin des années 1950. L'examen permettant de dépister d'éventuelles anomalies de la grossesse est possible depuis les années 1970 (mesure du périmètre crânien et enregistrement des bruits du cœur).<br> | En ce qui concerne l'intérieur du corps humain dont on peut voir le squelette et quelques organes mous depuis l'invention de la radiographie à la toute fin du XIXe siècle, l'imagerie médicale bénéficie, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, d'une invention datant du conflit mondial précédent. En effet, en 1917, Paul Langevin (1972-1946) met au point un appareil qui utilise les ultra-sons pour détecter les sous-marins ennemis en mer du Nord. C'est l’ancêtre du sonar. En 1951, deux Anglais, le docteur J. J. Wild (1914-2009) et l'électronicien J. Reid (né en 1926), trouvent une application médicale aux ultrasons et inventent le premier échographe (destiné à la recherche de tumeurs cérébrales au départ). Cette technique est utilisée en gynécologie obstétrique à partir de la fin des années 1950. L'examen permettant de dépister d'éventuelles anomalies de la grossesse est possible depuis les années 1970 (mesure du périmètre crânien et enregistrement des bruits du cœur).<br> | ||
Dans la même dynamique, le pionnier de la photographie médicale, photographe de guerre, documentariste et portraitiste suédois [https://www.lennartnilsson.com/Lars Olof Lennart Nilsson] (1922-2017) fixe une caméra sur un cystoscope (appareil permettant d'examiner la vessie) dans les années 1950, ce qui lui permet de prendre des milliers de clichés d'embryons et de fœtus dans le ventre de leur mère. Cette prouesse technique lui vaut de faire la couverture du magazine [https://www.life.com/lifestyle/drama-of-life-before-birth-landmark-work-five-decades-later/ Life] le 30 avril 1965. La même année, un ouvrage rassemblant certaines de ses photos accompagnées d'un texte explicatif paraît en Suède sous le titre [https://www.lennartnilsson.com/ett-barn-blir-till/''Ett barn blir till'']. Il est publié aux États-Unis en 1966 sous le titre ''A Child is born'' et en France en 1990, sous le titre ''Naître'' (éditions Hachette). Ces images permettent au grand public de visualiser la conception et le développement d'un bébé.<br> | Dans la même dynamique, le pionnier de la photographie médicale, photographe de guerre, documentariste et portraitiste suédois [https://www.lennartnilsson.com/Lars Olof Lennart Nilsson] (1922-2017) fixe une caméra sur un cystoscope (appareil permettant d'examiner la vessie) dans les années 1950, ce qui lui permet de prendre des milliers de clichés d'embryons et de fœtus dans le ventre de leur mère. Cette prouesse technique lui vaut de faire la couverture du magazine [https://www.life.com/lifestyle/drama-of-life-before-birth-landmark-work-five-decades-later/ Life] le 30 avril 1965. La même année, un ouvrage rassemblant certaines de ses photos accompagnées d'un texte explicatif paraît en Suède sous le titre [https://www.lennartnilsson.com/ett-barn-blir-till/''Ett barn blir till'']. Il est publié aux États-Unis en 1966 sous le titre ''A Child is born'' et en France en 1990, sous le titre ''Naître'' (éditions Hachette). Ces images permettent au grand public de visualiser la conception et le développement d'un bébé.<br> | ||
Ces différentes technologies permettant d'observer puis de contrôler le bon développement du bébé dans le ventre de sa mère arrivent juste après le désastre de la thalidomide, un sédatif produit par l'entreprise pharmaceutique allemande Grünenthal à partir de 1956. Certains des femmes enceintes qui ont pris ce médicament tératogène contre leurs nausées matinales ont donné naissance à des enfants porteurs de malformations congénitales sévères : phocomélie (aplasie ou hypoplasie de certains membres) et malformations internes. Le médicament a été interdit au début des années 1960 dans les pays où il était commercialisé. On notera que si la thalidomide n'a jamais été approuvée par la ''Food and Drug Administration'' aux États-Unis, les conséquences de la prise de ce médicament ont bénéficié d'une large couverture médiatique, notamment dans le magazine [https://books.google.fr/books?id=Hk4EAAAAMBAJ&pg=PA24&source=gbs_toc_r&redir_esc=y&hl=fr#v=onepage&q&f=true Life du 10 août 1962] (consulté le 21 novembre 2024), l'article concerné étant d'ailleurs suivi de deux articles plus courts posant la question de l'avortement et de l'euthanasie d'enfants porteurs de graves malformations congénitales. Il y aurait eu plus de 20 000 | Ces différentes technologies permettant d'observer puis de contrôler le bon développement du bébé dans le ventre de sa mère arrivent juste après le désastre de la thalidomide, un sédatif produit par l'entreprise pharmaceutique allemande Grünenthal à partir de 1956. Certains des femmes enceintes qui ont pris ce médicament tératogène contre leurs nausées matinales ont donné naissance à des enfants porteurs de malformations congénitales sévères : phocomélie (aplasie ou hypoplasie de certains membres) et malformations internes. Le médicament a été interdit au début des années 1960 dans les pays où il était commercialisé. On notera que si la thalidomide n'a jamais été approuvée par la ''Food and Drug Administration'' aux États-Unis, les conséquences de la prise de ce médicament ont bénéficié d'une large couverture médiatique, notamment dans le magazine [https://books.google.fr/books?id=Hk4EAAAAMBAJ&pg=PA24&source=gbs_toc_r&redir_esc=y&hl=fr#v=onepage&q&f=true Life du 10 août 1962] (consulté le 21 novembre 2024), l'article concerné étant d'ailleurs suivi de deux articles plus courts posant la question de l'avortement et de l'euthanasie d'enfants porteurs de graves malformations congénitales. Il y aurait eu entre 15 000 et plus de 20 000 naissances d'enfants affectés par la thalidomide dans le monde dans la période de prescription du produit aux femmes enceintes. Cependant, ce chiffre ne prend pas en compte les fausses couches qui auraient éventuellement été provoquées par ce médicament. Enfin, rappelons que la thalidomide est encore prescrite de nos jours pour le traitement contre la lèpre, en particulier au Brésil. | ||
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Version du 21 novembre 2024 à 15:43
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Titre :
Le monde du nouveau-né
Année de production :
Réalisation :
Durée :
19 minutes
Format :
Parlant - Couleur -
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Commanditaires :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Alimentation. Digestion. Nutrition
- Reproduction. Croissance. Développement
- Système nerveux. Organes des sens
- Gynécologie. Obstétrique
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Non.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Bénédicte Biot, Elodie Monier, Eugénie Giraud

