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« Magic fauteuil » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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|Texte=L'arrivée des fauteuils "Turbo" en France et leur impact sur la vie quotidienne des enfants atteints d'amyotrophie spinale. | |Texte=L'arrivée des fauteuils électrique de la marque "Turbo" en France et leur impact sur la vie quotidienne des enfants atteints d'amyotrophie spinale. | ||
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|Texte='''L'AFM-Téléthon'''<br> | |Texte='''L'AFM-Téléthon'''<br> | ||
Le contexte de production de ce film est étroitement lié à l’association française pour la myopathie : AFM. | Le contexte de production de ce film est étroitement lié à l’association française pour la myopathie : AFM. | ||
En 1958, une poignée de parents révoltés contre l'ignorance et l’impuissance de la médecine et de la science face aux maladies neuromusculaires qui touchent leurs enfants, décident de créer l’Association Française pour la Myopathie. L’AFM se bat alors pour faire reconnaître des maladies délaissées par les pouvoirs publics et mal connues des médecins et des chercheurs. En 1976, l’AFM est reconnue d’utilité publique. | En 1958, une poignée de parents révoltés contre l'ignorance et l’impuissance de la médecine et de la science face aux maladies neuromusculaires qui touchent leurs enfants, décident de créer l’Association Française pour la Myopathie. L’AFM se bat alors pour faire reconnaître des maladies délaissées par les pouvoirs publics et mal connues des médecins et des chercheurs. En 1976, l’AFM est reconnue d’utilité publique. <br> | ||
Mais ce qui a contribué à la notoriété de cette association, c’est son rôle dans la création du Téléthon. En 1986, à la demande de Bernard Barataud, alors président de l'AFM, Pierre Birambeau, directeur du développement, part aux États-Unis avec sa famille pour étudier le Téléthon américain, un marathon télévisuel caritatif porté, depuis 1966, par le comédien Jerry Lewis. Convaincus que le Téléthon est la solution pour sortir les maladies rares de l’oubli et disposer des moyens de les combattre, les deux hommes (tous deux pères de garçons atteints d’une myopathie de Duchenne) proposent à l’AFM de transposer en France le concept américain et d’organiser un Téléthon français.<br> | |||
Mais ce qui a contribué à la notoriété de cette association, c’est son rôle dans la création du Téléthon. En 1986, à la demande de Bernard Barataud, alors président de l'AFM, Pierre Birambeau, directeur du développement, part aux États-Unis avec sa famille pour étudier le Téléthon américain, un marathon télévisuel caritatif porté, depuis 1966, par le comédien Jerry Lewis. Convaincus que le Téléthon est la solution pour sortir les maladies rares de l’oubli et disposer des moyens de les combattre, les deux hommes (tous deux pères de garçons atteints d’une myopathie de Duchenne) proposent à l’AFM de transposer en France le concept américain et d’organiser un Téléthon français. | Le premier téléthon français a lieu en 1987, et connait un succès immédiat (29 650 000 euros de dons) | ||
Le premier téléthon français | |||
Ce film a été produit en 1990, soit trois ans après le premier Téléthon. Il a très certainement été pensé pour être diffusé auprès d'un large public, dans une volonté de sensibiliser les | Ce film a été produit en 1990, soit trois ans après le premier Téléthon. Il a très certainement été pensé pour être diffusé auprès d'un large public, dans une volonté de sensibiliser les spectateur·ices à ces cas rares de maladies infantiles. Par ailleurs l'AFM ayant fait du remboursement des fauteuils électriques l'un de ces combats, ce film contribue à démontrer que les fauteuils "turbo", alors importés d'Angleterre, représentent une révolution pour le quotidien des familles concernées, et donc de justifier leur prise en charge par la Sécurité Sociale. | ||
Ce film a deux producteurs :<br> | |||
- la société Star film international, spécialisée dans le secteur d'activité de la production de films institutionnels et publicitaires. Cette société n’est plus en activité aujourd’hui. <br> | - la société Star film international, spécialisée dans le secteur d'activité de la production de films institutionnels et publicitaires. Cette société n’est plus en activité aujourd’hui. <br> | ||
- le laboratoire Brigitte-Frybourg, qui dépend du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) à l’époque. Il a été depuis délocalisé à Laval. | - le laboratoire Brigitte-Frybourg, qui dépend du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) à l’époque. Il a été depuis délocalisé à Laval. | ||
En 1997, l’AFM a créé une société appelée « AFM Production ». Son objectif est d’informer, de partager les connaissances et de sensibiliser le grand public aux enjeux majeurs d’aujourd’hui que sont la santé, la recherche scientifique et médicale, le combat pour la citoyenneté et les droits, notamment à travers les histoires de vies des familles touchées par des maladies génétiques rares.<br> | |||
Ce film produit 7 ans avant la création de cette société de production répond néanmoins à tous ces objectifs. | Ce film produit 7 ans avant la création de cette société de production répond néanmoins à tous ces objectifs. | ||
'''Le cinéma direct'''<br> | '''Le cinéma direct'''<br> | ||
L’approche cinématographique de Monique Saladin et Alain Casanova s’inscrit dans le mouvement du cinéma vérité, ou comme il a été renommé plus tard, cinéma direct. <br> | L’approche cinématographique de Monique Saladin et Alain Casanova s’inscrit dans le mouvement du ''cinéma vérité,'' ou comme il a été renommé plus tard, ''cinéma direct.'' <br> | ||
Né en Amérique du Nord entre 1958 et 1962, le cinéma direct s’emploie à capter les moments du quotidien, à rechercher les situations de spontanéité, pour transmettre directement le réel. | Né en Amérique du Nord entre 1958 et 1962, le cinéma direct s’emploie à capter les moments du quotidien, à rechercher les situations de spontanéité, pour transmettre directement le réel. | ||
Son avènement est rendu possible notamment par l’évolution technologique des caméras et magnétophones, | Son avènement est rendu possible notamment par l’évolution technologique des caméras et magnétophones, devenus plus légers et fiables. <br> | ||
Monique Saladin et Alain Casanova en parlent en ces mots dans leur ouvrage ''Le regard des autres'', publié en 1990 : <br> | |||
Le cinéma direct est né de trois mouvements concomitants. Sortir des
studios d'abord, et utiliser la caméra comme stylo, comme instrument d'eth
nologie ou de sociologie avec une approche pragmatique, un peu comme les
Anglo-Saxons ou les Québécois, plutôt qu'intellectuelle et universitaire à la
française. <br> | Le cinéma direct est né de trois mouvements concomitants. Sortir des
studios d'abord, et utiliser la caméra comme stylo, comme instrument d'eth
nologie ou de sociologie avec une approche pragmatique, un peu comme les
Anglo-Saxons ou les Québécois, plutôt qu'intellectuelle et universitaire à la
française. <br> | ||
Il y a eu enfin l'essor fantastique de la télévision.
Avec le 16 mm et aujourd'hui la vidéo, très sensiblement, le caméraman
va s'approcher du sujet pour écouter et même dialoguer, grâce à la maniabilité
de plus en plus grande du matériel de prise de vues. C'est désormais le
contenu du discours qui bien souvent va rythmer les séquences et même
servir de fil conducteur au montage. Le cadre serré guette et traque la parole
libératrice, comme le silence éloquent, tout aussi révélateur. | Il y a eu enfin l'essor fantastique de la télévision.
Avec le 16 mm et aujourd'hui la vidéo, très sensiblement, le caméraman
va s'approcher du sujet pour écouter et même dialoguer, grâce à la maniabilité
de plus en plus grande du matériel de prise de vues. C'est désormais le
contenu du discours qui bien souvent va rythmer les séquences et même
servir de fil conducteur au montage. Le cadre serré guette et traque la parole
libératrice, comme le silence éloquent, tout aussi révélateur. | ||
Version du 16 janvier 2025 à 13:46
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Titre :
Magic fauteuil
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
16 minutes
Métrage :
45 mètres
Format :
Parlant - Couleur -
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Béatrice Derouin, Chloé Brugnon

