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« Magic fauteuil » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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Un petit garçon qui porte une veste rouge et un bonnet bleu est assis dans un voiture ressemblant à une petite Cadillac des années 1960 sur un manège. Sa tête est penchée vers la gauche. Plan très court sur une jeune femme qui lui fait signe. C'est manifestement sa mère. Retour dans la salle de gymnastique où la fillette en fauteuil se déplace au milieu des autres enfants tandis que la mère du garçonnet témoigne : "Il y a plusieurs années, l'attitude générale, médicale, était d'abandonner ces enfants et de les laisser glisser vers la mort, tout simplement. [Vue en plongée sur le manège qui continue à tourner.] C'est une maladie incurable, évolutive, et avec un pronostic extrêmement sévère. [La fillette sourit et poursuit son évolution dans la salle de gym.] L'enfant n'a plus que pour quelques mois à vivre, peut-être un an, peut-être plus. [La mère du garçonnet le fait sortir de la petite voiture et le porte puis on le voit assis dans son fauteuil, en train de regarder tourner le manège.] Après ce diagnostic et ce pronostic, je me suis retrouvée avec mon bébé mort-vivant, puisque c'était ça. On se dit 'Est-ce que c'est vrai ? Est-ce qu'on a fait un enfant comme ça, une poupée de chiffon qui ne pourra rien faire ? [La caméra suit le petit garçon qui se déplace en fauteuil rouge dans un centre commercial.] Qu'est-ce qu'on va en faire ? y a des tas d'idées qui vous viennent, des idées de..." La phrase reste en suspens et ne sera jamais complétée. Dans toute cette séquence, le témoignage de cette maman qui parle d'un pronostic très sévère, d'une maladie incurable et évolutive, de la tentation de l'abandon, de désespoir, et qui évoque des gestes définitifs, contraste de façon marquante avec les situations de vie presque ordinaires vécues par les enfants, présentées dans des scènes où le mouvement est essentiel (gymnastique/danse et manège). Le fait que ces enfants soient manifestement toujours là, plusieurs années plus tard, atteste de la volonté de leur famille de leur offrir une vie la plus normale possible, malgré le manque de solutions proposées.<br> | Un petit garçon qui porte une veste rouge et un bonnet bleu est assis dans un voiture ressemblant à une petite Cadillac des années 1960 sur un manège. Sa tête est penchée vers la gauche. Plan très court sur une jeune femme qui lui fait signe. C'est manifestement sa mère. Retour dans la salle de gymnastique où la fillette en fauteuil se déplace au milieu des autres enfants tandis que la mère du garçonnet témoigne : "Il y a plusieurs années, l'attitude générale, médicale, était d'abandonner ces enfants et de les laisser glisser vers la mort, tout simplement. [Vue en plongée sur le manège qui continue à tourner.] C'est une maladie incurable, évolutive, et avec un pronostic extrêmement sévère. [La fillette sourit et poursuit son évolution dans la salle de gym.] L'enfant n'a plus que pour quelques mois à vivre, peut-être un an, peut-être plus. [La mère du garçonnet le fait sortir de la petite voiture et le porte puis on le voit assis dans son fauteuil, en train de regarder tourner le manège.] Après ce diagnostic et ce pronostic, je me suis retrouvée avec mon bébé mort-vivant, puisque c'était ça. On se dit 'Est-ce que c'est vrai ? Est-ce qu'on a fait un enfant comme ça, une poupée de chiffon qui ne pourra rien faire ? [La caméra suit le petit garçon qui se déplace en fauteuil rouge dans un centre commercial.] Qu'est-ce qu'on va en faire ? y a des tas d'idées qui vous viennent, des idées de..." La phrase reste en suspens et ne sera jamais complétée. Dans toute cette séquence, le témoignage de cette maman qui parle d'un pronostic très sévère, d'une maladie incurable et évolutive, de la tentation de l'abandon, de désespoir, et qui évoque des gestes définitifs, contraste de façon marquante avec les situations de vie presque ordinaires vécues par les enfants, présentées dans des scènes où le mouvement est essentiel (gymnastique/danse et manège). Le fait que ces enfants soient manifestement toujours là, plusieurs années plus tard, atteste de la volonté de leur famille de leur offrir une vie la plus normale possible, malgré le manque de solutions proposées.<br> | ||
Le titre du documentaire, ''Magic Fauteuil'', s'affiche en capitales d'imprimerie blanches en bas à gauche de l'écran. (2’55)<br> | Le titre du documentaire, ''Magic Fauteuil'', s'affiche en capitales d'imprimerie blanches en bas à gauche de l'écran. (2’55)<br> | ||
'''L'acceptation'''<br> | |||
La mère du petit garçon sort le fauteuil électrique rouge du coffre de sa voiture à l'aide de deux rampes métalliques. Elle sort également son fils de son siège auto pour le porter jusqu'au fauteuil. En voix off, elle explique qu'elle a dû faire le deuil d'un enfant qui pourrait aller à l'école et acquérir de l'autonomie. Elle parle aussi de son acceptation : "De toute façon, il n'y en a pas pour longtemps, je le garde jusqu'au bout, je vais m'en occuper moi-même." <br> | |||
Après le bain, elle masse son fils dont elle donne le prénom pour la première fois : Emmanuel. Elle parle de tout le bénéfice qu'ils trouvent tous les deux à cette activité. Pendant ces scènes, Emmanuel est toujours particulièrement souriant et rieur.<br> | |||
'''L’enfant pilote'''<br> | '''L’enfant pilote'''<br> | ||
Cette fois, c'est la mère de la fillette qui décharge le fauteuil de sa voiture. L'objet paraît lourd. Elle installe le dossier puis porte sa fille jusqu'au fauteuil. En voix off, elle parle également du pronostic reçu à la naissance : "On nous avait dit : survie prolongée". Elle explique qu'elle s'est révoltée contre le mot "survie" | |||
Le fauteuil "Turbo" est alors présenté : commercialisé uniquement en Angleterre, c’est lui qui offre à Juliette et Emmanuel la possibilité de se déplacer, d’aller à l’école, de jouer, d’aider à la maison, de gagner en autonomie, mais aussi de s’exprimer, y compris dans le refus. L’enfant peut le piloter seul, et il permet d’adopter un position assise ou bien debout. (3’30) | Le fauteuil "Turbo" est alors présenté : commercialisé uniquement en Angleterre, c’est lui qui offre à Juliette et Emmanuel la possibilité de se déplacer, d’aller à l’école, de jouer, d’aider à la maison, de gagner en autonomie, mais aussi de s’exprimer, y compris dans le refus. L’enfant peut le piloter seul, et il permet d’adopter un position assise ou bien debout. (3’30) | ||
Version du 16 janvier 2025 à 16:52
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Titre :
Magic fauteuil
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
16 minutes
Métrage :
45 mètres
Format :
Parlant - Couleur -
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Non.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Béatrice Derouin, Chloé Brugnon

