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« Vivre le SIDA » : différence entre les versions
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|Texte=Jean Materne Ndi en plateau, il regarde la caméra. Il présente l'édition présente de l'émission "Solidarités" : "tournée dans la région parisienne", elle nous porte à la rencontre des actrices et acteurs de la lutte contre le SIDA : "les médecins dans leurs laboratoires et les malades qui nous ont fait découvrir l'apprentissage de la mort." | |Texte=Musique mélancolique jouée au synthétiseur. Jean Materne Ndi en plateau, il regarde la caméra. Il présente l'édition présente de l'émission "Solidarités" : "tournée dans la région parisienne", elle nous porte à la rencontre des actrices et acteurs de la lutte contre le SIDA : "les médecins dans leurs laboratoires et les malades qui nous ont fait découvrir l'apprentissage de la mort." | ||
'''"Une hantise"''' | '''"Une hantise"''' | ||
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'''Prévenir, accompagner : l'action associative''' | '''Prévenir, accompagner : l'action associative''' | ||
Sur une affiche de prévention, puis sur une carte montrant les pays impliqués dans la lutte contre le SIDA, le commentaire de Jean Materne Dni reprend : "Peu importe que le virus soit d'origine française ou américaine, une mobilisation mondiale s'impose. Aujourd'hui plus de 150 pays ont leur programme de lutte contre le SIDA." Evocation de AIDES, association de solidarité née en France en 1984. Interview de Daniel Defert qu'une incrustation infographique présente comme "Fondateur Associations AIDES". Se tenant devant des affiches de prévention de l'association, il rappelle qu'à l'époque de sa fondation, "les gens atteints du SIDA étaient très peu nombreux", et que "la notion de séropositivité n'était pratiquement pas connue". Les malades connaissaient un "grand dénuement social, une grande solitude". Le corps médical qui "découvrait la maladie ne savait pas très bien prendre en charge leur soutien, et les familles et l'entourage des malades étaient tout à fait démunis." Ce constat a poussé daniel Defert à "créer un mouvement qui permettrait aux malades d'avoir une solidarité extérieure à leur entourage immédiat". Il fallait susciter une solidarité à un moment où les malades n'osaient pas "dire leur diagnostic". A l'image, plaquettes et posters qui communiquent l'action d'AIDES. Defert poursuit son analyse : "cette maladie concerne notre vie privée ; on est toujours mal à l'aise pour parler de notre vie sexuelle et pour parler de la prévention. Nous pensons que la vie privée n'est pas seulement du ressort de l'Etat, elle est du ressort des gens eux-mêmes. La prévention est de la responsabilité de chacun." Affiches de prévention qui encouragent l'usage du préservatif en insistant sur l'importance de la décision personnelle pour qu'il soit intégré dans la vie sexuelle. Selon Defert, exclure le malade est aujourd'hui une conduite inadmissible. "Aucune conduite de peur n'est adaptée, il n'y a aucune transmission par le hasard, par la boisson, par les postillons, par les moustiques : la transmission, elle est sous notre responsabilité, sous celle des deux personnes engagées dans une relation amoureuse." (09: | Sur une affiche de prévention, puis sur une carte montrant les pays impliqués dans la lutte contre le SIDA, le commentaire de Jean Materne Dni reprend : "Peu importe que le virus soit d'origine française ou américaine, une mobilisation mondiale s'impose. Aujourd'hui plus de 150 pays ont leur programme de lutte contre le SIDA." Evocation de AIDES, association de solidarité née en France en 1984. Interview de Daniel Defert qu'une incrustation infographique présente comme "Fondateur Associations AIDES". Se tenant devant des affiches de prévention de l'association, il rappelle qu'à l'époque de sa fondation, "les gens atteints du SIDA étaient très peu nombreux", et que "la notion de séropositivité n'était pratiquement pas connue". Les malades connaissaient un "grand dénuement social, une grande solitude". Le corps médical qui "découvrait la maladie ne savait pas très bien prendre en charge leur soutien, et les familles et l'entourage des malades étaient tout à fait démunis." Ce constat a poussé daniel Defert à "créer un mouvement qui permettrait aux malades d'avoir une solidarité extérieure à leur entourage immédiat". Il fallait susciter une solidarité à un moment où les malades n'osaient pas "dire leur diagnostic". A l'image, plaquettes et posters qui communiquent l'action d'AIDES. Defert poursuit son analyse : "cette maladie concerne notre vie privée ; on est toujours mal à l'aise pour parler de notre vie sexuelle et pour parler de la prévention. Nous pensons que la vie privée n'est pas seulement du ressort de l'Etat, elle est du ressort des gens eux-mêmes. La prévention est de la responsabilité de chacun." Affiches de prévention qui encouragent l'usage du préservatif en insistant sur l'importance de la décision personnelle pour qu'il soit intégré dans la vie sexuelle. Selon Defert, exclure le malade est aujourd'hui une conduite inadmissible. "Aucune conduite de peur n'est adaptée, il n'y a aucune transmission par le hasard, par la boisson, par les postillons, par les moustiques : la transmission, elle est sous notre responsabilité, sous celle des deux personnes engagées dans une relation amoureuse." (09:23)<br> | ||
Evocation de la permanence téléphonique d'AIDES qui permet de réduire les effets de la discrimination envers les malades. Dans le local de la permanence, Alfred Tue, qu'une incrustation infographique désigne comme "volontaire" dans AIDES catégorise les personnes qui y ont recours. Les deux premiers groupes rassemblent les personnes atteintes par le virus chez qui la maladie ne se manifeste pas, qui expriment la crainte qu'elle le fasse ; les personnes également atteintes chez qui la maladie se manifeste, qui à la fois expriment leur angoisse et demandent des précisions sur les résultats de leurs examens. Alfred Tue poursuit : "bien que nous ne soyons pas médecins, nous avons quand même une certaine connaissance de la maladie et nous leur parlons avec franchise - notre but n'est pas du tout de rassurer les appelants." (12:13)<br> | |||
'''Solitude, pensées suicidaires'''<br> | |||
Retour de la musique jouée au synthétiseur. Sur une succession de photos où nous reconnaissons notamment Willy Rozenbaum, de coupures de presse, d'images numériques du virus, une voix off, aux intonations africaines, décrit l'état d'esprit de la personne atteinte du SIDA, isolée par une société "choquée par la brutalité de la maladie et l'impuissance de la médecine". Elle ajoute que son impuissance est en même temps l'occasion "d'une belle leçon de modestie". Les malades, eux, sont susceptibles de penser au suicide "et aussi à la vengeance contre une injustice qui l'accable et une société qui le refoule". Retour sur le plateau. Jean Materne Ndi, assis devant deux affiches de l'association AIDES, fait face à un homme qui tourne le dos à la caméra, ou bien, quand il est filmé de face, a le visage masqué par une incrustation. C'est un malade qui veut garder son anonymat. Ndi le présente : il a 21 ans, il est homosexuel, séropositif". il lui demande comment il a réagi quand il a appris sa séropositivité : "On a les larmes aux yeux. Je me suis dit : 'ça y est, j'ai la maladie'. Je n'ai même pas pensé que j'étais séropo, je me suis dit : 'je suis malade, j'ai le SIDA'". Il poursuit en affirmant qu'il a songé au suicide à plusieurs reprises. Il na pas osé en parler à ses parents : "On sait jamais comment ils peuvent réagir, en plus mes parents sont des africains d'origine et ils ont leur caractère..." Il garde l'espoir dans la guérison, il a vu d'autres malades dont la santé s'est améliorée grâce à l'AZT.(18:14) | |||
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|Notes complémentaires={{HTNotes | |Notes complémentaires={{HTNotes | ||
Version du 1 avril 2025 à 14:36
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Titre :
Vivre le SIDA
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Intervenants :
Durée :
30 minutes
Format :
Parlant - Couleur - U-Matic
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Pathologie du système uro-génital. Affections urinaires et génitales
- Maladies infectieuses et contagieuses, fièvres
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Oui.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Oui.
- Voix off : Non.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

