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« Vivre le SIDA » : différence entre les versions
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'''Solitude, pensées suicidaires'''<br> | '''Solitude, pensées suicidaires'''<br> | ||
Retour de la musique jouée au synthétiseur. Sur une succession de photos où nous reconnaissons notamment Willy Rozenbaum, de coupures de presse, d'images numériques du virus, une voix off, aux intonations africaines, décrit l'état d'esprit de la personne atteinte du SIDA, isolée par une société "choquée par la brutalité de la maladie et l'impuissance de la médecine". Elle ajoute que son impuissance est en même temps l'occasion "d'une belle leçon de modestie". Les malades, eux, sont susceptibles de penser au suicide "et aussi à la vengeance contre une injustice qui l'accable et une société qui le refoule". Retour sur le plateau. Jean Materne Ndi, assis devant deux affiches de l'association AIDES, fait face à un homme qui tourne le dos à la caméra, ou bien, quand il est filmé de face, a le visage masqué par une incrustation. C'est un malade qui veut garder son anonymat. Ndi le présente : il a 21 ans, il est homosexuel, séropositif". il lui demande comment il a réagi quand il a appris sa séropositivité : "On a les larmes aux yeux. Je me suis dit : 'ça y est, j'ai la maladie'. Je n'ai même pas pensé que j'étais séropo, je me suis dit : 'je suis malade, j'ai le SIDA'". Il poursuit en affirmant qu'il a songé au suicide à plusieurs reprises. Il na pas osé en parler à ses parents : "On sait jamais comment ils peuvent réagir, en plus mes parents sont des africains d'origine et ils ont leur caractère..." Il garde l'espoir dans la guérison, il a vu d'autres malades dont la santé s'est améliorée grâce à l'AZT.(18:14) | Retour de la musique jouée au synthétiseur. Sur une succession de photos où nous reconnaissons notamment Willy Rozenbaum, de coupures de presse, d'images numériques du virus, une voix off, aux intonations africaines, décrit l'état d'esprit de la personne atteinte du SIDA, isolée par une société "choquée par la brutalité de la maladie et l'impuissance de la médecine". Elle ajoute que son impuissance est en même temps l'occasion "d'une belle leçon de modestie". Les malades, eux, sont susceptibles de penser au suicide "et aussi à la vengeance contre une injustice qui l'accable et une société qui le refoule". Retour sur le plateau. Jean Materne Ndi, assis devant deux affiches de l'association AIDES, fait face à un homme qui tourne le dos à la caméra, ou bien, quand il est filmé de face, a le visage masqué par une incrustation. C'est un malade qui veut garder son anonymat. Ndi le présente : il a 21 ans, il est homosexuel, séropositif". il lui demande comment il a réagi quand il a appris sa séropositivité : "On a les larmes aux yeux. Je me suis dit : 'ça y est, j'ai la maladie'. Je n'ai même pas pensé que j'étais séropo, je me suis dit : 'je suis malade, j'ai le SIDA'". Il poursuit en affirmant qu'il a songé au suicide à plusieurs reprises. Il na pas osé en parler à ses parents : "On sait jamais comment ils peuvent réagir, en plus mes parents sont des africains d'origine et ils ont leur caractère..." Il garde l'espoir dans la guérison, il a vu d'autres malades dont la santé s'est améliorée grâce à l'AZT.(18:14)<br> | ||
'''A propos des traitements et de leurs applications en Afrique'''<br> | |||
Dans un laboratoire, des scientifiques au travail. Entretien, d'abord en off, avec le Pr. Jean-louis Vilde de l'Hôpital Bichat, qui explique que le traitement a deux composantes : "il y a d'abord le traitement des conséquences de l'infection, c'est-à-dire des infections opportunistes, par exemple la toxoplasmose cérébrale, ou la cryptococcose : là, nous avons des médicaments qui sont des antibiotiques (plus loin, il citera la sulfamide contre la toxoplasmose et le fluconazole contre la cryptococcose))." A présent en in, il poursuit : "Certaines infections, comme le cytomégalovirus, qui peut donner des infections de l'oeil, sont plus difficiles à soigner, mais on peut le faire également." Il évoque ensuite des traitements pour limiter l'amaigrissement, la dénutrition. Second entretien avec la Dr. Dominique salmon, également de l'Hôpital Bichat, qui est intervenue en Afrique. Elle explique que les traitements en cours en Afrique sont de deux ordres : contre les maladies opportunes et contre le virus lui-même. Il en existe contre les premières (elle insiste sur la tuberculose), pas contre le virus lui-même, même si l'AZT ralentit la progression du SIDA. Or l'AZT étant très couteux, est peu disponible en Afrique. Interrogé sur les progrès de la recherche en Afrique, le Pr. Vilde répond que les essais concernant la recherche clinique et thérapeutique "demandent du temps et de la patience..." Pour ce qui concerne le traitement contre le virus, il ajoute que celui-ci est "très compliqué" et qu'il se décline en sous-types | |||
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Version du 1 avril 2025 à 15:03
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Titre :
Vivre le SIDA
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Intervenants :
Durée :
30 minutes
Format :
Parlant - Couleur - U-Matic
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Pathologie du système uro-génital. Affections urinaires et génitales
- Maladies infectieuses et contagieuses, fièvres
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Oui.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Oui.
- Voix off : Non.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Joël Danet

