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« La maison des pauvres » : différence entre les versions
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Vallée de Bussang, musique onirique. Zoom sur les bâtiments hospitaliers. "un hôpital rural dans un pays rude". En plan d'ensemble, Pottecher parcourt son allée central et pénètre dans l'un d'eux. "... Rude par son climat, sa situation au bout de la vallée". Il ouvre une porte sur laquelle est écrit le mot "bureau" et sur laquelle une affichette est punaisée, avec l'inscription : "bureau ouvert aux employés et hospitalisés de 14h à 17h". Pottecher et une femme en blouse blanche sont assis de part et d'autre d'un bureau. Il la présente comme la "directrice-économe" de l'institution. Elle l'informe que l'hôpital comprend 127 lits dont 8 lits en médecine, 8 lits maternité, 84 lits hospices et 27 lits pour "orphelinat garçons". Pottecher en conclut que "la partie hospice est plus importante que la partie médecine". Elle en convient et estime que c'est le cas de tous les hôpitaux ruraux. A Pottecher qui lui demande le montant du budget prévisionnel de l'établissement, elle répond : "52 millions d'anciens francs". Le prix de la journée est "8,40 francs en hospice, 20 francs en médecine et 34 francs en maternité". Pottecher : "c'est-à-dire qu'avec 8.40 francs, vous arrivez à faire vivre un vieillard". La directrice répond : "oui, il y a la nourriture, l'entretien, le personnel, le chauffage..." Reprise de la musique champêtre. Vue sur une des chambres, des homme assis sur un lit ou sur une chaîne, chacun séparé des autres par une cloison qui s'arrête à un couloir qui longe les fenêtres. Commentaire : "Ils étaient seuls chez eux, un jour ils ont eu froid. Et ils sont venus s'asseoir là où on s'occupe d'eux." La directrice dit qu'i s'agit d'ouvriers du textile ou des scieries, des bûcherons, des cultivateurs qui disposent de la retraite des vieux travailleurs (entre 50 et 70 000 anciens francs par trimestre), à laquelle s'ajoutent des retraites complémentaires. Gros plans sur les visages de ces hommes et femmes âgés, ils se parlent avec le sourire et parfois le coin de l'oeil qui pétille. Commentaire de Pottecher : "pas de misère, pas de déchéance - la pauvreté digne attendue pour la fin de leurs jours, acceptée sans affliction parce qu'il y a l'hôpital". L'entretien se poursuivant, Pottecher demande à la directrice si l'hôpital arrive à apporter à ces patients le confort nécessaire. Gros plan sur la directrice qui baisse les yeux : "On ne peut pas dire que le confort actuel leur suffit, il y aurait toujours à faire sur le plan confort..." Sourire qui semble son exprimer son souci d'honnêteté. Succession de gros plans sur les visages de femmes âgées, ou sur leurs mains. Assises en groupe, elles écoutent l'une d'elles qui chante une chanson de jeunesse. Une soeur coiffée d'une cornette, assistant à la séance, leur sourit avec bienveillance. Entretien avec elle, isolée dans le champ, en train de coudre. Elle dit avoir 71 ans et s'occupe des personnes âgées depuis "un an et quelques mois". Elle ne trouve pas la tâche pénible : "j'aime beaucoup mes vieilles". Souvenirs de guerre, elle a soigné clandestinement des résistants blessés au maquis. Les déplacements se faisaient "à pied, par tous les temps". <br> | Vallée de Bussang, musique onirique. Zoom sur les bâtiments hospitaliers. "un hôpital rural dans un pays rude". En plan d'ensemble, Pottecher parcourt son allée central et pénètre dans l'un d'eux. "... Rude par son climat, sa situation au bout de la vallée". Il ouvre une porte sur laquelle est écrit le mot "bureau" et sur laquelle une affichette est punaisée, avec l'inscription : "bureau ouvert aux employés et hospitalisés de 14h à 17h". Pottecher et une femme en blouse blanche sont assis de part et d'autre d'un bureau. Il la présente comme la "directrice-économe" de l'institution. Elle l'informe que l'hôpital comprend 127 lits dont 8 lits en médecine, 8 lits maternité, 84 lits hospices et 27 lits pour "orphelinat garçons". Pottecher en conclut que "la partie hospice est plus importante que la partie médecine". Elle en convient et estime que c'est le cas de tous les hôpitaux ruraux. A Pottecher qui lui demande le montant du budget prévisionnel de l'établissement, elle répond : "52 millions d'anciens francs". Le prix de la journée est "8,40 francs en hospice, 20 francs en médecine et 34 francs en maternité". Pottecher : "c'est-à-dire qu'avec 8.40 francs, vous arrivez à faire vivre un vieillard". La directrice répond : "oui, il y a la nourriture, l'entretien, le personnel, le chauffage..." Reprise de la musique champêtre. Vue sur une des chambres, des homme assis sur un lit ou sur une chaîne, chacun séparé des autres par une cloison qui s'arrête à un couloir qui longe les fenêtres. Commentaire : "Ils étaient seuls chez eux, un jour ils ont eu froid. Et ils sont venus s'asseoir là où on s'occupe d'eux." La directrice dit qu'i s'agit d'ouvriers du textile ou des scieries, des bûcherons, des cultivateurs qui disposent de la retraite des vieux travailleurs (entre 50 et 70 000 anciens francs par trimestre), à laquelle s'ajoutent des retraites complémentaires. Gros plans sur les visages de ces hommes et femmes âgés, ils se parlent avec le sourire et parfois le coin de l'oeil qui pétille. Commentaire de Pottecher : "pas de misère, pas de déchéance - la pauvreté digne attendue pour la fin de leurs jours, acceptée sans affliction parce qu'il y a l'hôpital". L'entretien se poursuivant, Pottecher demande à la directrice si l'hôpital arrive à apporter à ces patients le confort nécessaire. Gros plan sur la directrice qui baisse les yeux : "On ne peut pas dire que le confort actuel leur suffit, il y aurait toujours à faire sur le plan confort..." Sourire qui semble son exprimer son souci d'honnêteté. Succession de gros plans sur les visages de femmes âgées, ou sur leurs mains. Assises en groupe, elles écoutent l'une d'elles qui chante une chanson de jeunesse. Une soeur coiffée d'une cornette, assistant à la séance, leur sourit avec bienveillance. Entretien avec elle, isolée dans le champ, en train de coudre. Elle dit avoir 71 ans et s'occupe des personnes âgées depuis "un an et quelques mois". Elle ne trouve pas la tâche pénible : "j'aime beaucoup mes vieilles". Souvenirs de guerre, elle a soigné clandestinement des résistants blessés au maquis. Les déplacements se faisaient "à pied, par tous les temps". <br> | ||
Scène de visite. La soeur au volant d'une 4L sur une route de campagne, filmée depuis la place du mort. Elle braque et se range le long d'une maison isolée. Sur le pare-brise est collée une vignette avec la lettre "S" et le mot "soins". sa manoeuvre fait fuir des poules. Ext. la voiture de profil, la soeur rejoint la maison, une mallette à la main. Int. sur une fenêtre aux voilages noués. Commentaire : "à la ferme, on ne fait pas que soigner : on parle". Le plan suivant, plus large, montre que nous sommes dans une cuisine. La soeur pénètre dedans, pose sa mallette sur la table, et comme le commentaire l'a annoncé, initie une conversation avec la femme qui l'a accueillie. Elles parlent des rhumatismes dont cette femme souffre, puis de la famille, de la "petite" inscrite "au collège technique". Gros plan sur le ruban qui tient le voilag, raccord extérieur sur la même fenêtre, panoramique pour montrer la vallée en contrebas. Cut, la soeur dans la 4L redémarre pour un nouveau. La caméra s'attarde sur le lieu qu'elle vient de quitter, le chien enchaîné dont les abois occupent la bande son, le tracteur garé devant la bâtisse. Retour à la soeur dans l'habitacle de sa voiture, interviewée par Frédéric Pottecher : elle avoue que par temps de neige, rejoindre ces foyers isolés "n'est pas très amusant" même si elle peut équiper son véhicule de pneus neige et que les passages du chasse-neige le matin ont dégagé la voie. Au coeur de l'hiver, il lui arrive de faire une quarantaine de piqûres en une unique journée de visites. A La Hutte, où elle se rend régulièrement, la population est essentiellement composée de personnes âgées (Pottecher dit "vieux", la soeur dit "personnes âgées"). Certins d'entre eux viennent vivre en pension à l'hôpital. | Scène de visite. La soeur au volant d'une 4L sur une route de campagne, filmée depuis la place du mort. Elle braque et se range le long d'une maison isolée. Sur le pare-brise est collée une vignette avec la lettre "S" et le mot "soins". sa manoeuvre fait fuir des poules. Ext. la voiture de profil, la soeur rejoint la maison, une mallette à la main. Int. sur une fenêtre aux voilages noués. Commentaire : "à la ferme, on ne fait pas que soigner : on parle". Le plan suivant, plus large, montre que nous sommes dans une cuisine. La soeur pénètre dedans, pose sa mallette sur la table, et comme le commentaire l'a annoncé, initie une conversation avec la femme qui l'a accueillie. Elles parlent des rhumatismes dont cette femme souffre, puis de la famille, de la "petite" inscrite "au collège technique". Gros plan sur le ruban qui tient le voilag, raccord extérieur sur la même fenêtre, panoramique pour montrer la vallée en contrebas. Cut, la soeur dans la 4L redémarre pour un nouveau. La caméra s'attarde sur le lieu qu'elle vient de quitter, le chien enchaîné dont les abois occupent la bande son, le tracteur garé devant la bâtisse. Retour à la soeur dans l'habitacle de sa voiture, interviewée par Frédéric Pottecher : elle avoue que par temps de neige, rejoindre ces foyers isolés "n'est pas très amusant" même si elle peut équiper son véhicule de pneus neige et que les passages du chasse-neige le matin ont dégagé la voie. Au coeur de l'hiver, il lui arrive de faire une quarantaine de piqûres en une unique journée de visites. A La Hutte, où elle se rend régulièrement, la population est essentiellement composée de personnes âgées (Pottecher dit "vieux", la soeur dit "personnes âgées"). Certins d'entre eux viennent vivre en pension à l'hôpital. Pottecher aborde le problème de manque de personnel dans les hôpitaux ruraux. A Bussang, les habitants s'en inquiètent, selon la soeur. Le commentaire ajoute : "400 hôpitaux ruraux dans toute la France, dont nous allons connaître les difficultés". (26:09) | ||
Int. un homme en blouse blanche attablé devant un bureau, termine l'écriture d'un courrier. Le plan s'élargit au moment où il donne le pli à un homme assis de l'autre côté de la table. Nous devinons que c'est un médecin avec son patient. Ils se lèvent tous les deux, le médecin raccompagne son patient. Quand il ouvre la porte, nous voyons que le mot "consultations" est écrit sur sa face extérieure. Pottecher succède au patient, lui et le médecin rejoignent son bureau pour l'entretien. Le médecin explique que l'hôpital rural accueille les malades qui ne peuvent être "efficacement soignés chez eux pour des raisons familiales, financières ou médicales". Il cite des cas de pneumonie, phlébite, troubles cérébraux qui surviennent en hiver dans les fermes isolées. "S'il faut voir le malade deux fois par jours, on le fait descendre à l'hôpital le temps de sa maladie." Pottecher évoque le cas d'une vieille femme qui, il y a deux ans, au mois de janvier, alors que la neige s'élevait à 40 cms, a été descendue sur une chaise de sa ferme parce qu'elle souffrait d'une "congestion bilatérale". Le médecin apprécie ces conditions dures de travail, il les préfère à l'éventualité d'aller travailler en ville et de monter et descendre "les escaliers des HLM". <br> | |||
'''A Bussang, l'accueil des orphelins''' <br> | |||
Dernier volet sur les enfants recueillis par l'hôpital : il s'agit, répond la responsable de l'établissement en voix off, de "cas sociaux, d'orphelins qui n'ont ni père ni mère". Nous les voyons en rangs par deux, cheminer sur la route du village pour rejoindre l'école, puis se disperser dans la cour de récréation où la caméra les suit dans leurs courses, leurs jeux et leurs mises en rangs. Ils sont de différentes âges. La prise en charge à l'hôpital permet, ajoute-t-elle, de ne pas séparer les frères, ce qui serait plus difficile s'ils étaient mis en nourrice. Ce enfants sont dirigés vers l'hôpital par des assistants sociaux ou les parents eux-mêmes - elle évoque de nombreux problèmes d'"éthylisme" et les divorces. | |||
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|Notes complémentaires={{HTNotes | |Notes complémentaires={{HTNotes | ||
Version du 7 avril 2025 à 11:46
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Titre :
La maison des pauvres
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Intervenants :
Durée :
40 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.

