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« La maison traditionnelle » : différence entre les versions
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|Texte=Drones inquiétants en musique de fond. Carton avec mots en blanc sur fond noir : "Les hôpitaux" ; puis, en clignotement autour de "les hôpitaux", les noms de "Brabant" et "Pottecher" ; puis les mots "aujourd'hui" et "la maison traditionnelle". Habitacle d'une estafette, des mains impriment au volant des tours de grande amplitude, par le pare-brise nous voyons le trafic frôlé et à vive allure. Nous reconnaissons sur la chaussée et les trottoirs le mobilier urbain caractéristique de Paris. Dans l'arrière du véhicule, champ et contre champ d'un médecin qui écrit sur un bloc notes avec une vieille femme allongée sur une civière. Plainte de sirène estompée, mais d'une intensité régulière alors que le véhicule est en déplacement : c'est donc lui qui l'émet. Des voix enregistrées d'hommes et de femmes se font entendre alors que l'homme qui conduit reste mutique. " Dans la demi-heure... Très bien, docteur..." Raccord sur les locaux d'une centrale téléphonique où plusieurs hommes et femmes mêlent leurs conversations. Nous distinguons les mots "Claude Bernard", "Bichat"... Sur les murs, des casiers pour bristols. Commentaire alors que la séquence reprend sur le déplacement de l'ambulance. "Dans les grandes villes, le premier problème à résoudre, c'est l'urgence. Il faut intervenir rapidement, il faut accueillir confortablement, et orienter opportunément. Le véhicule est stationné, des infirmiers en descendent la vieille femme allongée sur une civière. Dans un guichet, à travers la vitre sur laquelle on lit le mot "Surveillante" (ce qui laisse penser que cette responsabilité est forcément attribuée à une femme), une infirmière en conversation au téléphone. Pottecher fait son entrée derrière elle, par la porte qui permet de communiquer dans le réduit. | |Texte=Drones inquiétants en musique de fond. Carton avec mots en blanc sur fond noir : "Les hôpitaux" ; puis, en clignotement autour de "les hôpitaux", les noms de "Brabant" et "Pottecher" ; puis les mots "aujourd'hui" et "la maison traditionnelle".<br> | ||
'''Dans les grandes villes, le premier problème est l'urgence'''<br> | |||
Habitacle d'une estafette, des mains impriment au volant des tours de grande amplitude, par le pare-brise nous voyons le trafic frôlé et à vive allure. Nous reconnaissons sur la chaussée et les trottoirs le mobilier urbain caractéristique de Paris. Dans l'arrière du véhicule, champ et contre champ d'un médecin qui écrit sur un bloc notes avec une vieille femme allongée sur une civière. Plainte de sirène estompée, mais d'une intensité régulière alors que le véhicule est en déplacement : c'est donc lui qui l'émet. Des voix enregistrées d'hommes et de femmes se font entendre alors que l'homme qui conduit reste mutique. " Dans la demi-heure... Très bien, docteur..." Raccord sur les locaux d'une centrale téléphonique où plusieurs hommes et femmes mêlent leurs conversations. Nous distinguons les mots "Claude Bernard", "Bichat"... Sur les murs, des casiers pour bristols. Commentaire alors que la séquence reprend sur le déplacement de l'ambulance. "Dans les grandes villes, le premier problème à résoudre, c'est l'urgence. Il faut intervenir rapidement, il faut accueillir confortablement, et orienter opportunément." Le véhicule est stationné, des infirmiers en descendent la vieille femme allongée sur une civière. (02:01)<br> | |||
'''Un mal endémique : le manque de place'''<br> | |||
Nous apprendrons dans la suite de la séquence que l'établissement où elle est tournée est l'hôpital Cochin. Dans un guichet, à travers la vitre sur laquelle on lit le mot "Surveillante" (ce qui laisse penser que cette responsabilité est forcément attribuée à une femme), une infirmière en conversation au téléphone. La suite de la séquence nous apprend que son nom est Lévêque. Pottecher fait son entrée derrière elle, par la porte qui permet de communiquer dans le réduit et commence l'entretien avec elle. Elle répond à ses différentes questions : l'hôpital possède 18 lits - 14 lits ordinaire, 2 lits de déchoquage et 2 cellules -, ses admissions sont de 25 à 30 par jour (plus nombreuses en hiver qu'en été), l'encombrement est un problème fréquent qui amène à déplacer les lits dans des pièces non prévues à cet effet. Cut, Pottecher dans une chambre commune avec un infirmier qui lui explique que les malades qui devaient quitter l'hôpital aujourd'hui doivent rester dans cette pièce par manque de lits ailleurs. Une responsable, non nommée, intervient en expliquant que l'hôpital Bégin doit accueillir tous les malades qui s'y présentent, y compris ceux qui ne sont pas de sa circonscription. Il n'est pas possible d'évacuer ceux qui se font admettre entre 20h et 8h du matin. Si la place manque, il faut installer des lits dans les couloirs. Un médecin au téléphone, en communication avec un autre établissement, qui s'enquiert d'une lpace disponible pour un enfant de sept ans soupçonné de rubéole. Il fait six tentatives successives. Un médecin en entretien commente la situation en affirmant qu'elle se répète même pour les cas plus graves. "Il nous a fallu appeler 62 hôpitaux pour certains malades, notamment des femmes". Un autre médecin se plaint de l'encombrement des salles. Ext., travellings dans les cours de Bégin. Le commentaire explique que beaucoup d'hôpitaux ont été construits au XVIIe s, "et nous leur demandons d'assumer les besoins du XXe." (06:01) | |||
Séquence tournée dans le Service d'urgence de l'hôpital de la Conception à Marseille. Bloc opératoire vu en plongée. Voix qui explique qu'il s'agit d'un traumatisme crânien suite à un accident de voiture. Vue rapprochée sur le crâne ouvert pour montrer l'ablation du cortex qui a été pratiquée dessus. L'équipe chirurgicale à l'oeuvre dans une ambiance de ruche efficace et calme. Commentaire : "Un homme vient d'être opéré d'urgence. Cette fois encore, tout s'est bien passé. Et pourtant, quelque chose ne va pas." Un chirurgien se plainte de l'exiguïté de l'espace dans le bloc, la salle ancienne où il a été aménagé n'étant pas adaptée à la chirurgie moderne. Il est nécessaire d'aménager un réduit pour les bouteilles de gaz anesthésiant et de laisser les conduites par terre. Vues sur les conduites et les bouteilles par un travelling. Dans une salle commune, le médecin explique qu'il n'est pas possible, à cause de la trop grande affluence de l'hôpital et de la disposition de ses salles, de séparer les hommes des femmes dans un service de traumatologie. Un travelling le long des lits montre que des cloisons ont été aménagées pour permettre l'isolement. Une patiente interrogée se plaint de la présence des hommes qui dérange sa pudeur au moment des soins. Une autre patiente, plus âgée, abonde : "nous sommes comme des moutons". | |||
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Version du 9 avril 2025 à 18:27
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Titre :
La maison traditionnelle
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Intervenants :
Durée :
29 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Sociétés de production :
Archives détentrices :
Générique principal
Contenus
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Oui.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre

