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« Eyes that hear » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
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|Texte=Le court métrage "Eyes That Hear" montre comment une éducation spécialisée permet aux enfants sourds de progresser, de gagner en autonomie et de trouver leur place dans la société. | |||
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|Texte=Le film a été produit au milieu du XXème siècle, en 1946, à une époque où la prise en charge des enfants sourds et leur intégration dans la société étaient encore très limitées. Le film reflète les perceptions et les méthodes éducatives de l’époque, s’inscrivant dans un temps où la surdité était souvent perçue comme un handicap majeur, et où les options pour l’éducation des sourds étaient bien moins développées qu’aujourd’hui. En effet, cette époque est associée à une très faible tolérance de la différence et où il est nécessaire de se conformer aux normes sociales. De plus, à cette période, la société tentait de faire oublier l’identité sourde par le rejet de la langue des signes. Effectivement au cours de ce siècle, la langue des signes est perçue comme un obstacle important dans l’intégration de la personne sourde au sein de la société et les méthodes alternatives présentées dans le film apparaissent comme une solution nouvelle. | |Texte=Le film a été produit au milieu du XXème siècle, en 1946, à une époque où la prise en charge des enfants sourds et leur intégration dans la société étaient encore très limitées. Le film reflète les perceptions et les méthodes éducatives de l’époque, s’inscrivant dans un temps où la surdité était souvent perçue comme un handicap majeur, et où les options pour l’éducation des sourds étaient bien moins développées qu’aujourd’hui. En effet, cette époque est associée à une très faible tolérance de la différence et où il est nécessaire de se conformer aux normes sociales. | ||
De plus, à cette période, la société tentait de faire oublier l’identité sourde par le rejet de la langue des signes. Effectivement au cours de ce siècle, la langue des signes est perçue comme un obstacle important dans l’intégration de la personne sourde au sein de la société et les méthodes alternatives présentées dans le film apparaissent comme une solution nouvelle. | |||
En outre, le film met également l’accent sur la difficulté sociale et la charge mentale des parents d’enfants sourds. En effet, dans les années 1940, ils se retrouvaient souvent seuls face à la découverte de cette réalité et avaient peu de ressources pour savoir comment élever et soutenir efficacement leurs enfants. | |||
Par ailleurs, à cette époque, l’éducation des enfants sourds se faisait principalement dans des écoles spécialisées, comme la Lexington School for the Deaf aux Etats-Unis (New York), où l’on utilisait des méthodes de communication telles que la lecture labiale et l’enseignement de la parole pour aider les enfants à interagir avec le monde des entendants. Le film montre les premières étapes du développement des compétences de communication et les progrès réalisés grâce à ces techniques. | Par ailleurs, à cette époque, l’éducation des enfants sourds se faisait principalement dans des écoles spécialisées, comme la Lexington School for the Deaf aux Etats-Unis (New York), où l’on utilisait des méthodes de communication telles que la lecture labiale et l’enseignement de la parole pour aider les enfants à interagir avec le monde des entendants. Le film montre les premières étapes du développement des compétences de communication et les progrès réalisés grâce à ces techniques. | ||
En effet, un choix pédagogique très spécifique a été fait en faveur de l'oralisation, c'est-à-dire l'apprentissage de la lecture labiale, plutôt que de la langue des signes. En effet, l’oralisation est étroitement liée à l’apprentissage de la lecture labiale car un enfant sourd a généralement beaucoup de difficultés à prononcer les sons et à adopter un langage oral fluide puisqu’il n’a pas ou que très peu entendu de sons. L’oralisation vise à permettre aux personnes sourdes de mieux s'adapter à la communication avec les entendants, facilitant ainsi leur intégration dans un environnement majoritairement entendant. L’usage de cette méthode permet une communication plus fluide avec les personnes entendantes, en réduisant les barrières sociales et linguistiques, et en favorisant une meilleure inclusion dans des contextes où la langue des signes n’est pas couramment utilisée. | En effet, un choix pédagogique très spécifique a été fait en faveur de l'oralisation, c'est-à-dire l'apprentissage de la lecture labiale, plutôt que de la langue des signes. En effet, l’oralisation est étroitement liée à l’apprentissage de la lecture labiale car un enfant sourd a généralement beaucoup de difficultés à prononcer les sons et à adopter un langage oral fluide puisqu’il n’a pas ou que très peu entendu de sons. L’oralisation vise à permettre aux personnes sourdes de mieux s'adapter à la communication avec les entendants, facilitant ainsi leur intégration dans un environnement majoritairement entendant. L’usage de cette méthode permet une communication plus fluide avec les personnes entendantes, en réduisant les barrières sociales et linguistiques, et en favorisant une meilleure inclusion dans des contextes où la langue des signes n’est pas couramment utilisée. | ||
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|Texte=Le film se termine sur ''My Country Tis of Thee'', l'ancien hymne américain (dont la mélodie est celle de ''God Save the Queen/King'', l'hymne britannique). ''The Star-Spangled Banner'' ayant été adopté comme hymne national en 1931, on est un peu étonné de trouver l'hymne précédent dans une production de 1946. | |Texte=Le film se termine sur ''My Country Tis of Thee'', l'ancien hymne américain (dont la mélodie est celle de ''God Save the Queen/King'', l'hymne britannique). ''The Star-Spangled Banner'' ayant été adopté comme hymne national en 1931, on est un peu étonné de trouver l'hymne précédent dans une production de 1946. | ||
1 - Une Entrée dans un Monde de Silence Vivant | '''1 - Une Entrée dans un Monde de Silence Vivant''' | ||
Le court-métrage Eyes That Hear débute en nous immergeant dans l’univers quotidien des enfants sourds. Dans la cour de récréation de l’école Lexington, des enfants interagissent joyeusement avec leurs camarades, dans un silence perceptible mais non pesant. La bande sonore douce et le commentaire bienveillant du narrateur créent une ambiance chaleureuse. Les visages souriants des enfants (expressions et émotions) capturés en gros plan montrent qu’au-delà de leur surdité, ils vivent pleinement leur enfance. | Le court-métrage Eyes That Hear débute en nous immergeant dans l’univers quotidien des enfants sourds. Dans la cour de récréation de l’école Lexington, des enfants interagissent joyeusement avec leurs camarades, dans un silence perceptible mais non pesant. La bande sonore douce et le commentaire bienveillant du narrateur créent une ambiance chaleureuse. Les visages souriants des enfants (expressions et émotions) capturés en gros plan montrent qu’au-delà de leur surdité, ils vivent pleinement leur enfance. | ||
Cette introduction pose les bases du regard que le film souhaite porter : celui d’une normalité différente, où le handicap n’empêche ni la joie ni la communication. | Cette introduction pose les bases du regard que le film souhaite porter : celui d’une normalité différente, où le handicap n’empêche ni la joie ni la communication. | ||
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Version du 23 avril 2025 à 18:27
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Titre :
Eyes that hear
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
15 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc -
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Archives détentrices :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Oui.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Non.
- Musique et bruitages : Oui.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Transcription Anglais : Loïse Poinsot
- Sous-titres Français : Loïse Poinsot

