{{#widget:Qwant}}
« Ecolier quand même » : différence entre les versions
De MedFilm PPRD
Aucun résumé des modifications |
(Enregistré en utilisant le bouton « Enregistrer et continuer » du formulaire) |
||
| Ligne 100 : | Ligne 100 : | ||
Deuxième question : "Quelle est la différence dans le travail scolaire entre les enfants normaux et les enfants handicapés ? - il leur faut beaucoup plus de temps pour l’exécution physique d’un geste d’où une très grande lenteur de travail.” Le professeur se montre ainsi très compréhensif et patient à l'égard de ses élèves. Nous notons d'ailleurs que la journaliste considère les enfants handicapés comme "anormaux" puisqu'elle les compare aux enfants "normaux". Cela témoigne du regard que porte la société sur les personnes handicapés en 1965. On peut remarquer également que l'instituteur n'a absolument pas amené à s'exprimer sur les difficultés éventuelles qu'il peut rencontrer dans son travail avec ces élèves, notamment concernant l'adaptation à des rythmes et niveaux très variés.(03:06) | Deuxième question : "Quelle est la différence dans le travail scolaire entre les enfants normaux et les enfants handicapés ? - il leur faut beaucoup plus de temps pour l’exécution physique d’un geste d’où une très grande lenteur de travail.” Le professeur se montre ainsi très compréhensif et patient à l'égard de ses élèves. Nous notons d'ailleurs que la journaliste considère les enfants handicapés comme "anormaux" puisqu'elle les compare aux enfants "normaux". Cela témoigne du regard que porte la société sur les personnes handicapés en 1965. On peut remarquer également que l'instituteur n'a absolument pas amené à s'exprimer sur les difficultés éventuelles qu'il peut rencontrer dans son travail avec ces élèves, notamment concernant l'adaptation à des rythmes et niveaux très variés.(03:06) | ||
'''Adaptation des établissements normaux à l'accueil d'élèves handicapés'''<br> | '''Adaptation des établissements "normaux" à l'accueil d'élèves handicapés'''<br> | ||
Plan américain sur Sergio debout, en train de taper à la machine à écrire avec seulement une main dont les doigts paraissent très tendus et peu indépendants les uns des autres. La voix off souligne que ce qui diffère dans l’apprentissage des enfants handicapés, c’est le temps nécessaire pour accomplir une tâche donnée, tandis que la caméra fait un gros plan sur la main du garçon qui est en train de taper à la machine avec lenteur. Le clavier de la machine est équipé d'un guide-doigts pour améliorer la précision dactylographique. Plusieurs plans rapprochés montrent les enfants et leurs “appareillages adaptés”. Ces installations adaptées permettent à l’élève de réduire la fatigue et de poursuivre au mieux le travail scolaire. Le reportage montre par exemple un fauteuil roulant ou encore un élève en train de porter un appareil auditif ou une sorte d'amplificateur à son oreille. Plan panoramique sur la classe, qui s’arrête sur un élève, puis gros plan sur cet élève. Cette nécessité de mener de front les soins et l’enseignement, la lenteur d'exécution des tâches physiques et le retard scolaire dû à l’absence de toute scolarisation ont entrainé la création des classes spécialisées à l’intérieur des établissements scolaires normaux. <br> | Plan américain sur Sergio debout, en train de taper à la machine à écrire avec seulement une main dont les doigts paraissent très tendus et peu indépendants les uns des autres. La voix off souligne que ce qui diffère dans l’apprentissage des enfants handicapés, c’est le temps nécessaire pour accomplir une tâche donnée, tandis que la caméra fait un gros plan sur la main du garçon qui est en train de taper à la machine avec lenteur. Le clavier de la machine est équipé d'un guide-doigts pour améliorer la précision dactylographique. Plusieurs plans rapprochés montrent les enfants et leurs “appareillages adaptés”. Ces installations adaptées permettent à l’élève de réduire la fatigue et de poursuivre au mieux le travail scolaire. Le reportage montre par exemple un fauteuil roulant ou encore un élève en train de porter un appareil auditif ou une sorte d'amplificateur à son oreille. Plan panoramique sur la classe, qui s’arrête sur un élève, puis gros plan sur cet élève. Cette nécessité de mener de front les soins et l’enseignement, la lenteur d'exécution des tâches physiques et le retard scolaire dû à l’absence de toute scolarisation ont entrainé la création des classes spécialisées à l’intérieur des établissements scolaires normaux. <br> | ||
Plan américain sur un élève allongé dans une salle de soins. Un soignant en blouse blanche (probablement un kinésithérapeute) mobilise sa jambe gauche. D'autres exercices des membres inférieurs de ce type sont réalisés sur un jeune garçon assis dans une baignoire peu remplie. L'eau diminuant la force de la gravité, les exercices sont ainsi plus faciles à réaliser. La voix off précise qu’il est important de combiner soins et instruction mais qu’il ne faut pas que l’un entrave l’autre. Dans cette école, les enfants sont entourés d’un personnel de rééducation et d’encadrement spécialisé. Chaque enfant a un rendez-vous fixe dans la semaine où il reçoit le traitement qui lui est approprié. L’élève y va seul ou accompagné de la monitrice. Ainsi, les élèves apprennent à gérer leur handicap de façon autonome. La monitrice apparaît à l’écran. Elle tend ses béquilles à un élève pour qu'il puisse se lever eà marcher.<br> | Plan américain sur un élève allongé dans une salle de soins. Un soignant en blouse blanche (probablement un kinésithérapeute) mobilise sa jambe gauche. D'autres exercices des membres inférieurs de ce type sont réalisés sur un jeune garçon assis dans une baignoire peu remplie. L'eau diminuant la force de la gravité, les exercices sont ainsi plus faciles à réaliser. La voix off précise qu’il est important de combiner soins et instruction mais qu’il ne faut pas que l’un entrave l’autre. Dans cette école, les enfants sont entourés d’un personnel de rééducation et d’encadrement spécialisé. Chaque enfant a un rendez-vous fixe dans la semaine où il reçoit le traitement qui lui est approprié. L’élève y va seul ou accompagné de la monitrice. Ainsi, les élèves apprennent à gérer leur handicap de façon autonome. La monitrice apparaît à l’écran. Elle tend ses béquilles à un élève pour qu'il puisse se lever eà marcher.<br> | ||
| Ligne 110 : | Ligne 110 : | ||
'''Procédure d'entrée en classe spécialisée'''<br> | '''Procédure d'entrée en classe spécialisée'''<br> | ||
Plan fixe | Plan fixe sur une assistante sociale. La voix off évoque la détresse des parents d'enfants handicapés en âge scolaire. La mère de Thomas (qui est assis près d'elle) explique : "On ne sait pas quoi en faire, c’est la troisième classe dans laquelle il va mais ça ne marche jamais." L’enfant en question a déjà été à l’école mais il a manqué beaucoup d’heures à cause de la fatigue liée à son handicap. Il a donc pris beaucoup de retard. Les parents mettent beaucoup d’espoir dans cette classe spécialisée. On comprend ici que le dispositif de classe spécialisée est novateur et rare pour l'époque et qu'il est nécessaire au vu de la complexité de suivre une scolarisation traditionnelle pour les enfants handicapés moteur. Plan panoramique sur l’enfant lors de son examen clinique. Un homme placé hors champ lui demande de marcher. La voix off explique que pour entrer en classe spécialisée, l’enfant doit subir un examen pratiqué par un médecin spécialisé en médecine physique afin de déterminer l’étendue du handicap et de prévoir les soins et équipements nécessaires. En parallèle, on voit le médecin mesurer la longueur des jambes du jeune garçon. Puis un test intellectuel est effectué avec le psychologue de l’établissement. Thomas est reçu, les parents sont soulagés. <br> | ||
Plan panoramique : Thomas joue à l’extérieur avec un ballon, on entend des cris de joie. Tous les enfants, valides et handicapés, jouent ensemble dans la cour. La caméra suit Thomas, il est tout de suite bien intégré. même l’enfant qui se déplace avec des béquilles joue au football avec eux. Ils apprennent à vivre tous ensemble. Pendant ce temps, la voix off formule la mission et la raison d'être de cette classe spécialisée : "[Thomas] affrontera la vie de tous les jours parmi les enfants dont il diffère car, bien qu’on fasse tout pour qu’il soit comme les autres, un signe extérieur fera qu’on le distinguera. Pour que cette distinction ne soit pas un rejet, pour que l'enfant dit normal accueille son frère handicapé comme il se doit, il faut que tous les enfants vivent ensemble, qu'ils soient handicapés ou non." Le terme "frère" employé ici par la voix off et peut-être emprunté au vocabulaire chrétien rejoint une question que le spectateur se pose peut-être depuis plusieurs minutes. Cette classe spécialisée est-elle intégrée dans une école publique ou privée ? En l'absence d'autres éléments tangibles, c'est une question qui reste malheureusement sans réponse jusqu'à la fin du documentaire.<br> | |||
La voix off poursuit : " Pour que le petit handicapé ne se sente pas et ne soit pas exclu, il faut dès son jeune âge qu'il accepte son handicap et qu'il soit accepté. C'est peut-être le rôle le plus important des classes spécialisées : intégrer, en même temps que soigner et instruire. Car serait-il suffisant de leur donner l'habileté physique la plus grande malgré l'atteinte subie, une instruction correcte qui leur permette d'embrasser un métier, s'ils ne savaient pas vivre parmi les hommes dans l'égalité des droits mais dans une certaine égalité du sort sans être meurtri et aigri ?" Cette classe spécialisée est présentée comme la clé de l'insertion sociale future des enfants handicapés moteurs. | |||
'''Se projeter dans un avenir professionnel'''<br> | '''Se projeter dans un avenir professionnel'''<br> | ||
Retour en classe, plan fixe sur la classe avec élèves vus de face et dos du maître au premier plan. il questionne les élèves sur ce qu’ils voudraient faire plus tard (plan sur chaque élève qui répond) : Sergio : avocat, les autres : hôtesse de l’air, dactylographe, instituteur, avocat, dessinateur. Les élèves sont donc conscients des limites de leurs handicaps lorsqu’ils doivent choisir un métier “mon oncle est routier et doit porter des charges lourdes mais moi je ne peux pas faire ça”. Ainsi, les enfants se projettent dans un métier complexe malgré leur handicap et la croyance commune de l'époque que les personnes handicapées ne pouvaient pas travailler. c’est un vrai message d'espoir que fait passer le documentaire. Les enfants évoquent aussi les raisons de leur choix de métier: gagner de l’argent, ne pas risquer sa vie et enseigner, défendre les gens innocents. Nous remarquons que le maître n’émet aucun jugement face à leurs ambitions, qui prônent la réelle inclusion de ces enfants dans la société. <br> | |||
transition: “ces classes spécialisées sont là pour les aider à réaliser leurs voeux au mieux” en montrant deux enfants lisant un livre. (10:17) | transition: “ces classes spécialisées sont là pour les aider à réaliser leurs voeux au mieux” en montrant deux enfants lisant un livre. (10:17) | ||
Version du 15 mai 2025 à 14:25
Avertissement : cette fiche n'a pas encore été relue et peut se révéler incomplète ou inexacte.
Pour voir ce film dans son intégralité veuillez vous connecter.
Si vous rencontrez un problème d'affichage du film ou des sous-titres , veuillez essayer un autre navigateur.
Titre :
Écoliers quand même
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
11 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Commanditaires :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Fonctions motrices. Organes locomoteurs. Voix. Tégument
- Défauts structurels du développement. Difformités physiologiques. Malformations. Hémitérate. Organes atrophiés ou hypertrophiés. Monstres. Anormalités
- Pathologie des organes locomoteurs. Système squelettique et locomoteur
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Lisa Risser, Malicia Samiez

