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« Ecolier quand même » : différence entre les versions
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'''Procédure d'entrée en classe spécialisée'''<br> | '''Procédure d'entrée en classe spécialisée'''<br> | ||
Plan fixe sur une assistante sociale. La voix off évoque la détresse des parents d'enfants handicapés en âge scolaire. La mère de Thomas (qui est assis près d'elle) explique : "On ne sait pas quoi en faire, c’est la troisième classe dans laquelle il va mais ça ne marche jamais." L’enfant en question a déjà été à l’école mais il a manqué beaucoup d’heures à cause de la fatigue liée à son handicap. Il a donc pris beaucoup de retard. Les parents mettent beaucoup d’espoir dans cette classe spécialisée. On comprend ici que le dispositif de classe spécialisée est novateur et rare pour l'époque et qu'il est nécessaire au vu de la complexité de suivre une scolarisation traditionnelle pour les enfants handicapés moteur. Plan panoramique sur l’enfant lors de son examen clinique. Un homme placé hors champ lui demande de marcher. La voix off explique que pour entrer en classe spécialisée, l’enfant doit subir un examen pratiqué par un médecin spécialisé en médecine physique afin de déterminer l’étendue du handicap et de prévoir les soins et équipements nécessaires. En parallèle, on voit le médecin mesurer la longueur des jambes du jeune garçon. Puis un test intellectuel est effectué avec le psychologue de l’établissement. Thomas est reçu, les parents sont soulagés. <br> | Plan fixe sur une assistante sociale. La voix off évoque la détresse des parents d'enfants handicapés en âge scolaire. La mère de Thomas (qui est assis près d'elle) explique : "On ne sait pas quoi en faire, c’est la troisième classe dans laquelle il va mais ça ne marche jamais." L’enfant en question a déjà été à l’école mais il a manqué beaucoup d’heures à cause de la fatigue liée à son handicap. Il a donc pris beaucoup de retard. Les parents mettent beaucoup d’espoir dans cette classe spécialisée. On comprend ici que le dispositif de classe spécialisée est novateur et rare pour l'époque et qu'il est nécessaire au vu de la complexité de suivre une scolarisation traditionnelle pour les enfants handicapés moteur. Plan panoramique sur l’enfant lors de son examen clinique. Un homme placé hors champ lui demande de marcher. La voix off explique que pour entrer en classe spécialisée, l’enfant doit subir un examen pratiqué par un médecin spécialisé en médecine physique afin de déterminer l’étendue du handicap et de prévoir les soins et équipements nécessaires. En parallèle, on voit le médecin mesurer la longueur des jambes du jeune garçon. Puis un test intellectuel est effectué avec le psychologue de l’établissement. Thomas est reçu, les parents sont soulagés. <br> | ||
Plan panoramique : Thomas joue à l’extérieur avec un ballon, on entend des cris de joie. Tous les enfants, valides et handicapés, jouent ensemble dans la cour. La caméra suit Thomas, il est tout de suite bien intégré. même l’enfant qui se déplace avec des béquilles joue au football avec eux. Ils apprennent à vivre tous ensemble. Pendant ce temps, la voix off formule la mission et la raison d'être de cette classe spécialisée : "[Thomas] affrontera la vie de tous les jours parmi les enfants dont il diffère car, bien qu’on fasse tout pour qu’il soit comme les autres, un signe extérieur fera qu’on le distinguera. Pour que cette distinction ne soit pas un rejet, pour que l'enfant dit normal accueille son frère handicapé comme il se doit, il faut que tous les enfants vivent ensemble, qu'ils soient handicapés ou non." Le terme "frère" employé ici par la voix off et peut-être emprunté au vocabulaire chrétien rejoint une question que le spectateur se pose peut-être depuis plusieurs minutes. Cette classe spécialisée est-elle intégrée dans une école publique ou privée ? En l'absence d' | Plan panoramique : Thomas joue à l’extérieur avec un ballon, on entend des cris de joie. Tous les enfants, valides et handicapés, jouent ensemble dans la cour. La caméra suit Thomas, il est tout de suite bien intégré. même l’enfant qui se déplace avec des béquilles joue au football avec eux. Ils apprennent à vivre tous ensemble. Pendant ce temps, la voix off formule la mission et la raison d'être de cette classe spécialisée : "[Thomas] affrontera la vie de tous les jours parmi les enfants dont il diffère car, bien qu’on fasse tout pour qu’il soit comme les autres, un signe extérieur fera qu’on le distinguera. Pour que cette distinction ne soit pas un rejet, pour que l'enfant dit normal accueille son frère handicapé comme il se doit, il faut que tous les enfants vivent ensemble, qu'ils soient handicapés ou non." Le terme "frère" employé ici par la voix off et peut-être emprunté au vocabulaire chrétien rejoint une question que le spectateur se pose peut-être depuis plusieurs minutes. Cette classe spécialisée est-elle intégrée dans une école publique ou privée ? En l'absence d'éléments tangibles, c'est une question qui reste malheureusement sans réponse jusqu'à la fin du documentaire.<br> | ||
La voix off poursuit : " Pour que le petit handicapé ne se sente pas et ne soit pas exclu, il faut dès son jeune âge qu'il accepte son handicap et qu'il soit accepté. C'est peut-être le rôle le plus important des classes spécialisées : intégrer, en même temps que soigner et instruire. Car serait-il suffisant de leur donner l'habileté physique la plus grande malgré l'atteinte subie, une instruction correcte qui leur permette d'embrasser un métier, s'ils ne savaient pas vivre parmi les hommes dans l'égalité des droits mais dans une certaine égalité du sort sans être meurtri et aigri ?" Cette classe spécialisée est présentée comme la clé de l'insertion sociale future des enfants handicapés moteurs. | La voix off poursuit : " Pour que le petit handicapé ne se sente pas et ne soit pas exclu, il faut dès son jeune âge qu'il accepte son handicap et qu'il soit accepté. C'est peut-être le rôle le plus important des classes spécialisées : intégrer, en même temps que soigner et instruire. Car serait-il suffisant de leur donner l'habileté physique la plus grande malgré l'atteinte subie, une instruction correcte qui leur permette d'embrasser un métier, s'ils ne savaient pas vivre parmi les hommes dans l'égalité des droits mais dans une certaine égalité du sort sans être meurtri et aigri ?" Cette classe spécialisée est présentée comme la clé de l'insertion sociale future des enfants handicapés moteurs. | ||
'''Se projeter dans un avenir professionnel'''<br> | '''Se projeter dans un avenir professionnel'''<br> | ||
La séquence qui suit concrétise le projet d'insertion dans la société de ces enfants à travers la question de l'exercice d'une profession.<br> | La séquence qui suit concrétise le projet d'insertion dans la société de ces enfants à travers la question de l'exercice d'une profession.<br> | ||
Retour en classe. Plan fixe sur la classe avec les élèves vus de face et le maître de dos au premier plan. Ce dernier questionne les élèves sur ce qu’ils voudraient faire plus tard (plan sur chaque élève qui répond) : Sergio voudrait être avocat, les autres répondent hôtesse de l’air, dactylographe, instituteur, avocat, dessinateur. Étant donné la mauvaise qualité de l'image de cette copie du film, la plupart des spectateurs ne se rendront compte qu'à ce moment-là que la classe est mixte puis c'est une fille qui répond "hôtesse de l'air ou dactylographe". Néanmoins, il semble que les garçons soient largement majoritaires. <br> | Retour en classe. Plan fixe sur la classe avec les élèves vus de face et le maître de dos au premier plan. Ce dernier questionne les élèves sur ce qu’ils voudraient faire plus tard (plan sur chaque élève qui répond) : Sergio voudrait être avocat, les autres répondent "hôtesse de l’air", "dactylographe", "instituteur", "avocat", "dessinateur". Étant donné la mauvaise qualité de l'image de cette copie du film, la plupart des spectateurs ne se rendront compte qu'à ce moment-là que la classe est mixte puis c'est une fille qui répond "hôtesse de l'air ou dactylographe". Néanmoins, il semble que les garçons soient largement majoritaires. <br> | ||
Certains élèves sont conscients des limites imposées par leur handicap. L'un d'entre eux explique : "Mon oncle est routier et doit porter des charges lourdes mais moi je ne peux pas faire ça." Pour la plupart, les enfants se projettent dans un métier complexe malgré leur handicap et la croyance commune de l'époque que les personnes handicapées ne peuvent pas travailler. C’est un vrai message d'espoir que fait passer le documentaire. Les enfants évoquent aussi les raisons de leur choix de métier: gagner de l’argent, ne pas risquer sa vie et enseigner, défendre les innocents. On notera que le maître n’émet aucun jugement face à leurs ambitions dont la réalisation dépend d'une réelle inclusion de ces enfants dans la société. <br> | Certains élèves sont conscients des limites imposées par leur handicap. L'un d'entre eux explique : "Mon oncle est routier et doit porter des charges lourdes mais moi je ne peux pas faire ça." Pour la plupart, les enfants se projettent dans un métier complexe, malgré leur handicap et la croyance commune de l'époque que les personnes handicapées ne peuvent pas travailler. C’est un vrai message d'espoir que fait passer le documentaire. Les enfants évoquent aussi les raisons de leur choix de métier: gagner de l’argent, ne pas risquer sa vie et enseigner, défendre les innocents. On notera que le maître n’émet aucun jugement face à leurs ambitions dont la réalisation dépend d'une réelle inclusion de ces enfants dans la société. <br> | ||
Transition: "Ces classes spécialisées sont là pour les aider au maximum, pour leur permettre de réaliser ces vœux au mieux de leurs possibilités" tandis que l'on voit deux enfants lisant un livre. (10:17) | Transition: "Ces classes spécialisées sont là pour les aider au maximum, pour leur permettre de réaliser ces vœux au mieux de leurs possibilités" tandis que l'on voit deux enfants lisant un livre. (10:17) | ||
'''Intervention d'un représentant de l'Association des | '''Intervention d'un représentant de l'Association des Paralysés de France'''<br> | ||
Un homme assis face caméra met en avant la "valeur inestimable" des classes spécialisées sur le plan humain | Un homme assis face caméra met en avant la "valeur inestimable" des classes spécialisées sur le plan humain et explique qu'elles sont le fruit de l’effort conjugué de l’Éducation nationale, des municipalités et d'une association privée : l’Association des Paralysés de France. La classe qui est le sujet de ce documentaire est encore une rareté puisqu'on estime à l'époque qu'on répondra mieux aux besoins des enfants handicapés en les scolarisant dans un établissement complètement séparé. Comme on ne sait toujours pas si cette école est publique ou privée (sous contrat ?), une question subsiste : est-elle vraiment accessible à tous les enfants handicapés moteurs ou bien y a-t-il des frais à payer ? | ||
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Version du 21 mai 2025 à 10:28
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Titre :
Écoliers quand même
Série :
Année de production :
Pays de production :
Réalisation :
Durée :
11 minutes
Format :
Parlant - Noir et blanc - 16 mm
Langues d'origine :
Sous-titrage et transcription :
Commanditaires :
Corpus :
Générique principal
Contenus
Thèmes médicaux
- Fonctions motrices. Organes locomoteurs. Voix. Tégument
- Défauts structurels du développement. Difformités physiologiques. Malformations. Hémitérate. Organes atrophiés ou hypertrophiés. Monstres. Anormalités
- Pathologie des organes locomoteurs. Système squelettique et locomoteur
Sujet
Genre dominant
Résumé
Contexte
Éléments structurants du film
- Images de reportage : Oui.
- Images en plateau : Non.
- Images d'archives : Non.
- Séquences d'animation : Non.
- Cartons : Non.
- Animateur : Non.
- Voix off : Oui.
- Interview : Oui.
- Musique et bruitages : Non.
- Images communes avec d'autres films : Non.
Comment le film dirige-t-il le regard du spectateur ?
Comment la santé et la médecine sont-elles présentées ?
Diffusion et réception
Où le film est-il projeté ?
Communications et événements associés au film
Public
Audience
Descriptif libre
Notes complémentaires
Références et documents externes
Contributeurs
- Auteurs de la fiche : Lisa Risser, Malicia Samiez

